Langue   

Louise

Gérard Berliner
Langue: français


Gérard Berliner

Peut vous intéresser aussi...

Montenero
(anonyme)
La Berloque
(Marco Valdo M.I.)
Özgecan anısına şarkı
(Murat Kekilli)


[1981]
Parole di Franc Combès, in arte Frank Thomas (1936-2017), paroliere
Musica di Raymond Berliner, in arte Gérard Berliner (1956-2010), cantautore parigino (fratello di Bruno, noto criminale degli anni 80, ucciso in uno scontro a fuoco nel 1986)
Il più grande successo di Gérard Berliner, un singolo poi incluso nel suo album d’esordio intitolato “Voleur de mamans” (1982)

Voleur de mamans

Un tragico ritratto di donna travolta dal dramma della Grande Guerra.
Liberamente ispirato alla prima parte del romanzo di Claude Michelet “Des grives aux loups”, pubblicato nel 1979, prima parte della saga della famiglia Vialhe, adattato anche per la televisione.
Mais qui a soulagé sa peine
Porté son bois, porté les seaux
Offert une écharpe de laine
Le jour de la foire aux chevaux

Et qui a pris soin de son âme
Et l'a bercée dedans son lit
Qui l'a traitée comme une femme
Au moins une fois dans sa vie

Le bois que portait Louise
C´est le Bon Dieu qui le portait
Le froid dont souffrait Louise
C'est le Bon Dieu qui le souffrait

C'n'était qu'un homme des équipes
Du chantier des chemins de fer
À l´heure laissée aux domestiques
Elle le rejoignait près des barrières

Me voudras-tu moi qui sais coudre
Signer mon nom et puis compter,
L´homme à sa taille sur la route
Passait son bras, la promenait

L´amour qui tenait Louise
C´est le Bon Dieu qui le tenait
Le regard bleu sur Louise
C´est le Bon Dieu qui l´éclairait

Ils sont partis vaille que vaille
Mourir quatre ans dans les tranchées.
Et l´on raconte leurs batailles
Dans le salon après le thé

Les lettres qu´attendait Louise
C´est le Bon Dieu qui les portait
La guerre qui séparait Louise
C´est le Bon Dieu qui la voyait

Un soir d´hiver sous la charpente
Dans son lit cage elle a tué
L´amour tout au fond de son ventre
Par une aiguille à tricoter

Si je vous garde Louise en place
C´est en cuisine pas devant moi
Ma fille prie très fort pour que s´efface
Ce que l´curé m´a appris là

Et la honte que cachait Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a cachée
Le soldat qu´attendait Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a vu tomber

Y a cinquante ans c´était en France
Dans un village de l´Allier
On n´accordait pas d´importance
A une servante sans fiancé

Le deuil qu´a porté Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a porté
La vie qu´a travaillé Louise
C´est le Bon Dieu qui l´a aidée

envoyé par Bernart Bartleby - 16/8/2017 - 13:36




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org