Ma che bello pappagallo
Tutto verde l’occhio giallo
Cosa fai che cosa vuoi
Parli parli parli parli
Parlo parlo parlo parlo
Ma che bello pappagallo
Tutto verde l’occhio giallo
Ma che bello pappagallo
Parlo parlo parlo sì
Tutto verde l’occhio giallo
Ma che bello pappagallo
Ma che triste pappagallo
Tutto verde l’occhio giallo
Se sei triste cosa fai
Canti canti come un gallo
Canto canto canto canto
Sono un triste pappagallo
Sempre solo come un gallo
Sono un triste pappagallo
Canto canto canto sì
Sempre solo come un gallo
Sono un triste pappagallo
Pappagallo poverino
Tu sei vecchio e sei bambino
Chi lo sa quanti anni hai
Un bambino di cent’anni
Piango e rido piango e rido
Pappagallo poverino
Ho cent’anni e son bambino
Pappagallo poverino
Ho cent’anni e son bambino
Pappagallo poverino
Pappagallo brasiliano
Il Brasile ormai è lontano
Tu che libero sei nato
Te lo sei dimenticato
Tu che libero sei nato
Te lo sei dimenticato
Parli forte e pensi piano
Pappagallo brasiliano
Te lo sei dimenticato
Parli forte e pensi piano
Pappagallo brasiliano
Tutto verde l’occhio giallo
Cosa fai che cosa vuoi
Parli parli parli parli
Parlo parlo parlo parlo
Ma che bello pappagallo
Tutto verde l’occhio giallo
Ma che bello pappagallo
Parlo parlo parlo sì
Tutto verde l’occhio giallo
Ma che bello pappagallo
Ma che triste pappagallo
Tutto verde l’occhio giallo
Se sei triste cosa fai
Canti canti come un gallo
Canto canto canto canto
Sono un triste pappagallo
Sempre solo come un gallo
Sono un triste pappagallo
Canto canto canto sì
Sempre solo come un gallo
Sono un triste pappagallo
Pappagallo poverino
Tu sei vecchio e sei bambino
Chi lo sa quanti anni hai
Un bambino di cent’anni
Piango e rido piango e rido
Pappagallo poverino
Ho cent’anni e son bambino
Pappagallo poverino
Ho cent’anni e son bambino
Pappagallo poverino
Pappagallo brasiliano
Il Brasile ormai è lontano
Tu che libero sei nato
Te lo sei dimenticato
Tu che libero sei nato
Te lo sei dimenticato
Parli forte e pensi piano
Pappagallo brasiliano
Te lo sei dimenticato
Parli forte e pensi piano
Pappagallo brasiliano
Language: French
Version française – LE PERROQUET – Marco valdo M.I. - 2017
Chanson italienne - Il pappagallo - Sergio Endrigo – 1973
Texte de Vinícius de Moraes, Sergio Endrigo, Sergio Bardotti
Musique de Luis Enriquez Bacalov et Sergio Endrigo
En 1973, Endrigo collabore avec De Moraes à un disque qui recueille douze chansons pour enfants consacrées aux animaux, dont quelques traductions de chansons brésiliennes.
Comme le rappelle Vito Vita, « Le Perroquet », est cependant seulement en apparence une chanson pour enfants, mais qui en réalité, parle figurativement du Brésil, dans cette période de féroce dictature militaire (« Perroquet brésilien, Ton Brésil maintenant est loin.Toi, tu es né libre, Mais tu as oublié Que tu es né libre ! »), et ce n’est pas un hasard, si le morceau a été reproposé par Alessio Lega.
Chanson italienne - Il pappagallo - Sergio Endrigo – 1973
Texte de Vinícius de Moraes, Sergio Endrigo, Sergio Bardotti
Musique de Luis Enriquez Bacalov et Sergio Endrigo
En 1973, Endrigo collabore avec De Moraes à un disque qui recueille douze chansons pour enfants consacrées aux animaux, dont quelques traductions de chansons brésiliennes.
Comme le rappelle Vito Vita, « Le Perroquet », est cependant seulement en apparence une chanson pour enfants, mais qui en réalité, parle figurativement du Brésil, dans cette période de féroce dictature militaire (« Perroquet brésilien, Ton Brésil maintenant est loin.Toi, tu es né libre, Mais tu as oublié Que tu es né libre ! »), et ce n’est pas un hasard, si le morceau a été reproposé par Alessio Lega.
Dialogue maïeutique
Tu vois, Lucien l’âne mon ami, cette fois, je t’apporte la version française d’une chanson italienne, écrite par un poète, musicien, chanteur brésilien Vinicius De Moraes avec un chanteur italien, Sergio Endrigo ; elle parle d’un perroquet vert à l’œil jaune, connu dans le monde sous le nom de perroquet du Brésil et la chanson en fait une mascotte, un symbole, une allégorie, une métaphore.
Oh, mais je le connais ce perroquet vert à l’œil jaune et crois-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, il cause, il cause, comme disait Laverdure, qui en était un. J’ai l’idée qu’il parle beaucoup et même, beaucoup trop, surtout la fois où il s’était posé sur ma tête tandis que je déambulais pour me causer plus commodément, mais si près de mes oreilles, si sensibles. Quelle cacophonie! À ce propos, laisse-moi te conter une histoire vraie qui est arrivée à un Koweïtien qui avait eu l’idée saugrenue d’importer un perroquet vert à l’œil jaune qui parle si bien. Comme tu le sais, cette sorte de perroquet est particulièrement douée ce qu’elle entend et pour se souvenir longtemps e ce qu’elle entend et pour le répéter fidèlement et obstinément. C’est ainsi que cet homme a failli finir en prison du fait que le perroquet répétait à l’épouse du Monsieur tous les mots d’amour que le mari volage disait à la servante. Madame a donc porté plainte et comme au Koweit, on ne badine pas avec l’amour, l’adultère y est considéré comme un délit et poursuivi comme tel. Le perroquet a répété une fois de plus tout au juge. Finalement, tout s’est bien terminé pour Monsieur qui ne fut pas condamné, sans doute moins bien pour le couple et on ne connaît pas le destin ultérieur du perroquet. Mais cela dit, quand même, je le trouve fort sympathique ce volatile et pour un oiseau de son espèce, assez joli, malgré ce bec étrange tout courbé.
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, ce perroquet sympathique en cache un autre, bien inquiétant au regard de ce qui se passe actuellement au Brésil. Je m’explique : mais avant d’aller vers ce qui se passe aujourd’hui là-bas, il faut d’abord noter deux ou trois choses relative à la chanson elle-même : l’année où elle a été écrite, son auteur et le fait qu’elle parle de ce perroquet. Il faut aussi commencer par les couleurs du perroquet et de son œil, qui sont – dit la chanson – le vert et le jaune et sont par ailleurs, les couleurs du Brésil lui-même ; ce qui explique le choix de cet élégant psittacidé comme fétiche.
Dans le fond, dit Lucien l’âne, pourquoi pas un perroquet ? Ça se justifie pleinement, car dans les forêts de ce grand pays, ils sont nombreux. On peut considérer que c’est leur pays ; ce serait moins évident pour le Groenland et puis, j’ai un faible pour son œil cerclé de jaune, j’aimerais bien en avoir de pareils.
Soit, Lucien l’âne mon ami, je te verrai dorénavant avec un œil cerclé de jaune et si tu le veux, je t’imaginerai couvert de plumes vertes et même, rouges ou bleues. Tu seras tout chou. Tu seras l’âne vert à l’œil jaune. C’est décidé ! Maintenant, j’en reviens à notre chanson et d’abord à Vinicius de Moraes, qui est un poète, chanteur brésilien en l’exil ; et ensuite, à l’année où elle a été écrite : 1973. Où en était-on au Brésil à cette époque-là ? Faisons court : le Brésil se débattait en plein dans les « années de plomb » auxquelles il était soumis depuis 1968, une période de terreur d’État comparable à ce qui se passe actuellement en Turquie (mais pas seulement en Turquie), où les artistes, les fonctionnaires, les policiers, les militaires, les étudiants, les travailleurs, les paysans, les syndicalistes, les opposants en tous genres sont surveillés et poursuivis jusqu’à l’étranger, arrêtés, torturés, mis en prison ; souvent même, liquidés. Parallèlement à cela, le pays connaît une espèce de croissance toxique et une corruption galopante, surtout parmi les plus hauts dirigeants. Curieusement, après une transition moins oppressante et moins oppressive entre les années 1980 et maintenant, le Brésil recommence à développer pareil régime. Certes, les militaires – en tant que tels ne sont plus au pouvoir, mais pour le reste, on est dans une même ambiance de misère accrue, d’exploitation renforcée, de triomphalisme des gens au pouvoir, de répression et de terreur systématiques.
Halte-là, Marco Valdo M.I., on n’est pas ici pour faire un cours d’histoire contemporaine ou même, un reportage sur tel ou tel pays ; on veut juste présenter une chanson et d’après ce qui vient d’être raconté, on voit combien elle est à nouveau d’actualité. Mais nous le savons que ce genre de situation se répète infiniment dans la Guerre de Cent Mille Ans La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres sans discontinuer. Cependant, reprenons notre tâche qui est de tisser le linceul de ce vieux monde dictatorial, mensonger, corrompu, ambitieux, avide, délirant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Tu vois, Lucien l’âne mon ami, cette fois, je t’apporte la version française d’une chanson italienne, écrite par un poète, musicien, chanteur brésilien Vinicius De Moraes avec un chanteur italien, Sergio Endrigo ; elle parle d’un perroquet vert à l’œil jaune, connu dans le monde sous le nom de perroquet du Brésil et la chanson en fait une mascotte, un symbole, une allégorie, une métaphore.
Oh, mais je le connais ce perroquet vert à l’œil jaune et crois-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, il cause, il cause, comme disait Laverdure, qui en était un. J’ai l’idée qu’il parle beaucoup et même, beaucoup trop, surtout la fois où il s’était posé sur ma tête tandis que je déambulais pour me causer plus commodément, mais si près de mes oreilles, si sensibles. Quelle cacophonie! À ce propos, laisse-moi te conter une histoire vraie qui est arrivée à un Koweïtien qui avait eu l’idée saugrenue d’importer un perroquet vert à l’œil jaune qui parle si bien. Comme tu le sais, cette sorte de perroquet est particulièrement douée ce qu’elle entend et pour se souvenir longtemps e ce qu’elle entend et pour le répéter fidèlement et obstinément. C’est ainsi que cet homme a failli finir en prison du fait que le perroquet répétait à l’épouse du Monsieur tous les mots d’amour que le mari volage disait à la servante. Madame a donc porté plainte et comme au Koweit, on ne badine pas avec l’amour, l’adultère y est considéré comme un délit et poursuivi comme tel. Le perroquet a répété une fois de plus tout au juge. Finalement, tout s’est bien terminé pour Monsieur qui ne fut pas condamné, sans doute moins bien pour le couple et on ne connaît pas le destin ultérieur du perroquet. Mais cela dit, quand même, je le trouve fort sympathique ce volatile et pour un oiseau de son espèce, assez joli, malgré ce bec étrange tout courbé.
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, ce perroquet sympathique en cache un autre, bien inquiétant au regard de ce qui se passe actuellement au Brésil. Je m’explique : mais avant d’aller vers ce qui se passe aujourd’hui là-bas, il faut d’abord noter deux ou trois choses relative à la chanson elle-même : l’année où elle a été écrite, son auteur et le fait qu’elle parle de ce perroquet. Il faut aussi commencer par les couleurs du perroquet et de son œil, qui sont – dit la chanson – le vert et le jaune et sont par ailleurs, les couleurs du Brésil lui-même ; ce qui explique le choix de cet élégant psittacidé comme fétiche.
Dans le fond, dit Lucien l’âne, pourquoi pas un perroquet ? Ça se justifie pleinement, car dans les forêts de ce grand pays, ils sont nombreux. On peut considérer que c’est leur pays ; ce serait moins évident pour le Groenland et puis, j’ai un faible pour son œil cerclé de jaune, j’aimerais bien en avoir de pareils.
Soit, Lucien l’âne mon ami, je te verrai dorénavant avec un œil cerclé de jaune et si tu le veux, je t’imaginerai couvert de plumes vertes et même, rouges ou bleues. Tu seras tout chou. Tu seras l’âne vert à l’œil jaune. C’est décidé ! Maintenant, j’en reviens à notre chanson et d’abord à Vinicius de Moraes, qui est un poète, chanteur brésilien en l’exil ; et ensuite, à l’année où elle a été écrite : 1973. Où en était-on au Brésil à cette époque-là ? Faisons court : le Brésil se débattait en plein dans les « années de plomb » auxquelles il était soumis depuis 1968, une période de terreur d’État comparable à ce qui se passe actuellement en Turquie (mais pas seulement en Turquie), où les artistes, les fonctionnaires, les policiers, les militaires, les étudiants, les travailleurs, les paysans, les syndicalistes, les opposants en tous genres sont surveillés et poursuivis jusqu’à l’étranger, arrêtés, torturés, mis en prison ; souvent même, liquidés. Parallèlement à cela, le pays connaît une espèce de croissance toxique et une corruption galopante, surtout parmi les plus hauts dirigeants. Curieusement, après une transition moins oppressante et moins oppressive entre les années 1980 et maintenant, le Brésil recommence à développer pareil régime. Certes, les militaires – en tant que tels ne sont plus au pouvoir, mais pour le reste, on est dans une même ambiance de misère accrue, d’exploitation renforcée, de triomphalisme des gens au pouvoir, de répression et de terreur systématiques.
Halte-là, Marco Valdo M.I., on n’est pas ici pour faire un cours d’histoire contemporaine ou même, un reportage sur tel ou tel pays ; on veut juste présenter une chanson et d’après ce qui vient d’être raconté, on voit combien elle est à nouveau d’actualité. Mais nous le savons que ce genre de situation se répète infiniment dans la Guerre de Cent Mille Ans La Guerre de Cent mille ans que les riches font aux pauvres sans discontinuer. Cependant, reprenons notre tâche qui est de tisser le linceul de ce vieux monde dictatorial, mensonger, corrompu, ambitieux, avide, délirant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE PERROQUET
Quel chouette perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Que fais-tu, que veux-tu ?
Tu parles, parles, parles, parles.
Je parle, parle, parle, parle.
Quel chouette perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Quel chouette perroquet !
Je parle, parle, parle, tu sais.
Tout vert, l’œil jaune,
Qu’il est chouette ce perroquet !
Quel triste perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Que faire quand tu es triste ?
Chante, chante comme un coquelet.
Je chante, chante, chante, chante,
Je suis un perroquet triste,
Toujours seul comme un coquelet.
Je suis un triste perroquet,
Je chante, chante, chante, mais
Toujours seul comme un coquelet,
Je suis un triste perroquet.
Perroquet, quel malheur !
Tu es vieux et tu es un enfant
De tant et tant d’ans,
Un enfant de cent ans.
Je pleure et je ris, je ris et je pleure.
Perroquet, quel malheur !
J’ai cent ans et je suis un enfant,
Perroquet, quel malheur !
J’ai cent ans et je suis enfant,
Perroquet, quel malheur !
Perroquet brésilien,
Ton Brésil maintenant est loin.
Toi, tu es né libre,
Mais tu as oublié
Que tu es né libre !
Tu l’as oublié !
Tu parles fort et tu penses peu,
Perroquet brésilien.
Tu l’as oublié,
Tu parles fort et tu penses peu,
Perroquet brésilien.
Quel chouette perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Que fais-tu, que veux-tu ?
Tu parles, parles, parles, parles.
Je parle, parle, parle, parle.
Quel chouette perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Quel chouette perroquet !
Je parle, parle, parle, tu sais.
Tout vert, l’œil jaune,
Qu’il est chouette ce perroquet !
Quel triste perroquet !
Tout vert, l’œil jaune.
Que faire quand tu es triste ?
Chante, chante comme un coquelet.
Je chante, chante, chante, chante,
Je suis un perroquet triste,
Toujours seul comme un coquelet.
Je suis un triste perroquet,
Je chante, chante, chante, mais
Toujours seul comme un coquelet,
Je suis un triste perroquet.
Perroquet, quel malheur !
Tu es vieux et tu es un enfant
De tant et tant d’ans,
Un enfant de cent ans.
Je pleure et je ris, je ris et je pleure.
Perroquet, quel malheur !
J’ai cent ans et je suis un enfant,
Perroquet, quel malheur !
J’ai cent ans et je suis enfant,
Perroquet, quel malheur !
Perroquet brésilien,
Ton Brésil maintenant est loin.
Toi, tu es né libre,
Mais tu as oublié
Que tu es né libre !
Tu l’as oublié !
Tu parles fort et tu penses peu,
Perroquet brésilien.
Tu l’as oublié,
Tu parles fort et tu penses peu,
Perroquet brésilien.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2017/8/20 - 12:12
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Testo di Vinícius De Moraes, Sergio Endrigo, Sergio Bardotti
Musica di Luis Bacalov e Sergio Endrigo
dal disco "L'Arca"
Nel 1973 Endrigo collabora con De Moraes a un disco che raccoglie dodici canzoni per bambini dedicate agli animali, alcune delle quali traduzioni di canzoni brasiliane. Al disco collaborano vari gruppi: The Plagues, Marisa Sannia, i Ricchi e Poveri, Vittorio De Scalzi dei New Trolls.
Come ricorda Vito Vita, "Il pappagallo", è però solo all'apparenza una canzone per bambini ma in realtà parla metaforicamente del Brasile, in quel periodo sotto una feroce dittatura militare ("Pappagallo brasiliano / il Brasile è ormai lontano: / tu che libero sei nato / te ne sei dimenticato"), e non a caso il brano è stato riproposto dal vivo da Alessio Lega.