Je n’connais rien d’plus beau qu’la musique militaire.
Au moins ça, c’est viril, c’est bon pour nos p’tits gars!
Quand sonnent les tambours, tout l’monde est solidaire,
Le rythme vous entraîne, on y va d’un seul pas!
Le regard fier et droit, vers l’enn’mi qui recule,
Ayant déjà compris qu’il n’avait plus d’espoir.
Vaincre s’écrit pour nous en lettres majuscules,
C’est avec des clairons que l’on écrit l’histoire!
Fallait nous voir, nous autres, au quatre-vingt-treizième,
On en voulait, j’vous jure, oh sacré nom de nom!
On avait beau suer d’peur, on avançait quand même,
Musique en tête, hardi! Baïonnette au canon...
Mais les jeun’s d’aujourd’hui, ça joue les anarchistes,
Ça prétend réfléchir, la guerre ne leur dit rien,
Malheureux galopins, c’est tout d’même un peu triste,
Vous irez comm’ les autres, au baroud, j’espèr’ bien!
La musiqu’ militaire, c’est comme un bain d’jouvence,
Ça nous rappelle à tous quels gaillards nous étions!
On leur en a fait voir! Tous les enn’mis d’la France
Devant nous, dans mon temps, ça baissait pavillon!
Y a pas d’raison qu’ce soit toujours les mêm’ qui paient
Pour sauver la Patrie et l’honneur du drapeau,
On s’est battu pour eux, ils nous doiv’nt la pareille.
C’est l’devoir du soldat d’aller risquer sa peau.
La musiqu’ militaire, y a qu’ça qui fait des hommes
Et pas des p’tits voyous, du gibier d’boît’ de nuit!
S’ils avaient fait comm’ moi la bataill’ de la Somme,
Ils auraient sûr’ment l’droit d’en êt’ fiers aujourd’hui.
Ah! Si on écoutait les conseils des vieill’ classes
On leur battrait l’rappel, on les f’rait foutre au rang
Et voir en première ligne un peu comment ça s’passe!
Et dev’nir, s’il le faut, l’orgueil de leurs parents!
Au moins ça, c’est viril, c’est bon pour nos p’tits gars!
Quand sonnent les tambours, tout l’monde est solidaire,
Le rythme vous entraîne, on y va d’un seul pas!
Le regard fier et droit, vers l’enn’mi qui recule,
Ayant déjà compris qu’il n’avait plus d’espoir.
Vaincre s’écrit pour nous en lettres majuscules,
C’est avec des clairons que l’on écrit l’histoire!
Fallait nous voir, nous autres, au quatre-vingt-treizième,
On en voulait, j’vous jure, oh sacré nom de nom!
On avait beau suer d’peur, on avançait quand même,
Musique en tête, hardi! Baïonnette au canon...
Mais les jeun’s d’aujourd’hui, ça joue les anarchistes,
Ça prétend réfléchir, la guerre ne leur dit rien,
Malheureux galopins, c’est tout d’même un peu triste,
Vous irez comm’ les autres, au baroud, j’espèr’ bien!
La musiqu’ militaire, c’est comme un bain d’jouvence,
Ça nous rappelle à tous quels gaillards nous étions!
On leur en a fait voir! Tous les enn’mis d’la France
Devant nous, dans mon temps, ça baissait pavillon!
Y a pas d’raison qu’ce soit toujours les mêm’ qui paient
Pour sauver la Patrie et l’honneur du drapeau,
On s’est battu pour eux, ils nous doiv’nt la pareille.
C’est l’devoir du soldat d’aller risquer sa peau.
La musiqu’ militaire, y a qu’ça qui fait des hommes
Et pas des p’tits voyous, du gibier d’boît’ de nuit!
S’ils avaient fait comm’ moi la bataill’ de la Somme,
Ils auraient sûr’ment l’droit d’en êt’ fiers aujourd’hui.
Ah! Si on écoutait les conseils des vieill’ classes
On leur battrait l’rappel, on les f’rait foutre au rang
Et voir en première ligne un peu comment ça s’passe!
Et dev’nir, s’il le faut, l’orgueil de leurs parents!
envoyé par Bernart Bartleby - 20/6/2017 - 21:21
×
Parole e musica di Bernard Dimey (1931-1981), importante poeta e compositore di canzoni francese.
Nel suo disco intitolato “Ivrogne et pourquoi pas”
In seguito nella raccolta “Poèmes voyous: Le bestiaire de Paris”, pubblicata nel 1978 dalla casa editrice di Marcel Mouloudji (il quale credo l'abbia anche personalmente interpretata)