Deux mille ans de bagarres
Et de poings dans la gueule
Deux mille ans de bobards
Et de coups qui se veulent
La solution facile
Aux simples simagrées
D’un peuple de missiles
Et de camions blindés
Génocide facile
Aux mains des financiers
Qui gouvernent les villes
Et les enfants mort-nés
Qui vivent l’agonie
Et survivent l’ennui
Dans une égomanie
Sans espoir attendrie
Aux frontières de la vie
S’il vous reste une idée
Avant toute folie
Si vous me permettez
Tirez pas sur le soleil
Souvenez-vous des jours chauds
Et de l’amour sans sommeil
Quand on se disait beaux!
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur les oiseaux
Laissez les fleurs aux abeilles
Et s’il vous plaît laissez-nous l’eau
Qu’on boive à la santé des fous!
Mais c’est chacun sa gueule
Et c’est chacun son cul
Mais c’est chacun tout seul
Et c’est chacun tout nu
On fait des cathédrales
Sur des lits de torture
Et Varsovie qui râle
Et Paris qui biture!
Légionnaire tu véroles
En attendant Verdun
Chacun sa carmagnole
Chacun son vietnamien
De centrale en bateau
L’atome a fait sa voix
Et de Londres à Rio
On pleure Hiroshima…
Aux frontières de la mort
Je veux encore chanter
S’il nous reste un remords
Puisqu’un enfant est né
Tirez pas sur le soleil
C’est lui qui nous faisait beau
Et si l’amour s’ensommeille
C’est qu’il ne fait plus très chaud
Tirez pas sur le soleil
Même s’il n’y a plus d’oiseaux
Plus de fleurs et plus d’abeilles
Viens, il nous reste un tonneau
Pour boire à la santé des fous!
Alors dans le désert
Lugubre d’explosion
Restera la lumière
Et l’ombre d’un troufion
Mort sans sa guéguerre
Et sans décoration
En petit militaire
Victime d’un bouton
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur les oiseaux
Laissez les fleurs aux abeilles
Et si vous pouvez laissez nous l’eau
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur le soleil
Ne tirez pas!
Et de poings dans la gueule
Deux mille ans de bobards
Et de coups qui se veulent
La solution facile
Aux simples simagrées
D’un peuple de missiles
Et de camions blindés
Génocide facile
Aux mains des financiers
Qui gouvernent les villes
Et les enfants mort-nés
Qui vivent l’agonie
Et survivent l’ennui
Dans une égomanie
Sans espoir attendrie
Aux frontières de la vie
S’il vous reste une idée
Avant toute folie
Si vous me permettez
Tirez pas sur le soleil
Souvenez-vous des jours chauds
Et de l’amour sans sommeil
Quand on se disait beaux!
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur les oiseaux
Laissez les fleurs aux abeilles
Et s’il vous plaît laissez-nous l’eau
Qu’on boive à la santé des fous!
Mais c’est chacun sa gueule
Et c’est chacun son cul
Mais c’est chacun tout seul
Et c’est chacun tout nu
On fait des cathédrales
Sur des lits de torture
Et Varsovie qui râle
Et Paris qui biture!
Légionnaire tu véroles
En attendant Verdun
Chacun sa carmagnole
Chacun son vietnamien
De centrale en bateau
L’atome a fait sa voix
Et de Londres à Rio
On pleure Hiroshima…
Aux frontières de la mort
Je veux encore chanter
S’il nous reste un remords
Puisqu’un enfant est né
Tirez pas sur le soleil
C’est lui qui nous faisait beau
Et si l’amour s’ensommeille
C’est qu’il ne fait plus très chaud
Tirez pas sur le soleil
Même s’il n’y a plus d’oiseaux
Plus de fleurs et plus d’abeilles
Viens, il nous reste un tonneau
Pour boire à la santé des fous!
Alors dans le désert
Lugubre d’explosion
Restera la lumière
Et l’ombre d’un troufion
Mort sans sa guéguerre
Et sans décoration
En petit militaire
Victime d’un bouton
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur les oiseaux
Laissez les fleurs aux abeilles
Et si vous pouvez laissez nous l’eau
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur le soleil
Tirez pas sur le soleil
Ne tirez pas!
Contributed by Bernart Bartleby - 2017/3/23 - 21:43
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Parole e musica di Christian Paccoud (1954-), cantautore ed accordeonista francese
Nella musicassetta d'esordio, intitolata «Cerise Time Tour 90»
Testo trovato sul sito dell'autore