De tous les printemps du monde
Celui-ci est le plus laid
Entre toutes mes façons d'être
La confiante est la meilleure
L'herbe soulève la neige
Comme la pierre d'un tombeau
Moi je dors dans la tempête
Et je m'éveille les yeux clairs
Le lent le petit temps s'achève
Où toute rue devait passer
Par mes plus intimes retraites
Pour que je rencontre quelqu'un
Je n'entends pas parler les monstres
Je les connais ils ont tout dit
Je ne vois que les beaux visages
Les bons visages sûrs d'eux-mêmes
Sûrs de ruiner bientôt leurs maîtres.
Celui-ci est le plus laid
Entre toutes mes façons d'être
La confiante est la meilleure
L'herbe soulève la neige
Comme la pierre d'un tombeau
Moi je dors dans la tempête
Et je m'éveille les yeux clairs
Le lent le petit temps s'achève
Où toute rue devait passer
Par mes plus intimes retraites
Pour que je rencontre quelqu'un
Je n'entends pas parler les monstres
Je les connais ils ont tout dit
Je ne vois que les beaux visages
Les bons visages sûrs d'eux-mêmes
Sûrs de ruiner bientôt leurs maîtres.
Contributed by Bernart Bartleby - 2017/1/18 - 14:28
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Versi di Paul Éluard, dal ciclo presente nella raccolta “Poésie et Vérité ” pubblicata nel 1942
Musica di Francis Poulenc (1899-1963), grande compositore e pianista francese.
Col titolo “De tous les printemps du monde”, si tratta del primo movimento della cantata “Figure humaine”, interamente basata su poesie di Éluard presenti nella raccolta citata.