Le jour où la pluie viendra,
Nous serons, toi et moi,
Les plus riches du monde,
Les plus riches du monde.
Les arbres, pleurant de joie,
Offriront dans leurs bras
Les plus beaux fruits du monde,
Les plus beaux fruits du monde,
Ce jour-là.
La triste, triste terre rouge
Qui craque, craque à l’infini ;
Les branches nues que rien ne bouge
Se gorgeront de pluie, de pluie
Et le blé roulera par vagues
Au fond de greniers endormis
Et je t’enroulerai de bagues
Et de colliers jolis, jolis.
Le jour où la pluie viendra,
Nous serons, toi et moi,
Les fiancés du monde
Les plus riches du monde.
Les arbres, pleurant de joie,
Offriront dans leurs bras
Les plus beaux fruits du monde,
Les plus beaux fruits du monde,
Ce jour-là…
Nous serons, toi et moi,
Les plus riches du monde,
Les plus riches du monde.
Les arbres, pleurant de joie,
Offriront dans leurs bras
Les plus beaux fruits du monde,
Les plus beaux fruits du monde,
Ce jour-là.
La triste, triste terre rouge
Qui craque, craque à l’infini ;
Les branches nues que rien ne bouge
Se gorgeront de pluie, de pluie
Et le blé roulera par vagues
Au fond de greniers endormis
Et je t’enroulerai de bagues
Et de colliers jolis, jolis.
Le jour où la pluie viendra,
Nous serons, toi et moi,
Les fiancés du monde
Les plus riches du monde.
Les arbres, pleurant de joie,
Offriront dans leurs bras
Les plus beaux fruits du monde,
Les plus beaux fruits du monde,
Ce jour-là…
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/11/2016 - 22:25
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Chanson française – Gilbert Bécaud – 1957
Paroles :Pierre Delanoë.
Musique : Gilbert Bécaud
À la fin des années cinquante du siècle dernier, dit Marco Valdo M.I.
Oui, à la fin des années cinquante du siècle dernier ? Mais encore ? Qu’y avait-il de si particulier dont tu veux me parler ?, Marco Valdo M.I. mon ami.
Tout simplement, Lucien l’âne mon ami, tout simplement d’une chanson. D’une chanson française qui fit des ravages en France et dans les pays voisins de langue française et puis, ensuite, elle se répandit – une fois traduite -, dans le monde entier. Elle y emmena aussi son interprète.
Bien, bien, Marco Valdo M.I. mon ami, dit Lucien l’âne. Mais tout cela ne me dit pas de qui et de quoi il s’agit. Aurais-tu l’obligeance d’éclairer ma lanterne ?
Pour ce qui est de la chanson, répond Marco Valdo M.I., elle s’intitule « Le Jour où la pluie viendra » qui avait été écrite par l’excellent parolier Pierre Delanoë et son interprète mondialement connu (par la suite), Gilbert Bécaud. Cependant, cette chanson a eu d’autant plus de succès (et pourrait en avoir plus encore dans le futur) qu’elle remuait une situation archétypale, celle de la sécheresse et de la pluie bienfaisante ; elle satisfait aux plus profondes aspirations des gens du Sud. On comprend moins vu d’ici où on penserait volontiers le contraire ; ce n’est pas l’eau du ciel qui nous manque.
C’est vrai, confirme Lucien l’âne, je peux l’attester moi qui ai parcouru tant et tant de fois les paysages brûlés par le soleil, la sécheresse dans les pays du Sud (dans l’hémisphère Nord) sont une vraie calamité et déclenche de terribles désastres.
Mais ici, Lucien l’âne mon ami, comme tu t’en doutes, c’est tout le contraire qui est imaginé et apprécié.
En somme, suggère Lucien l’âne, il faudrait chanter quelque chose comme : « Le jour où la pluie cessera… ». Ç’aurait pu être également le refrain préféré de Noé et des animaux au temps du déluge.
Mais, Lucien l’âne mon ami, trêve de plaisanterie et revenons à cette chanson. Elle porte le rêve d’un futur meilleur et cela d’autant plus qu’elle s’adresse à un public de plus en plus nombreux en raison même du réchauffement climatique.
Évidemment, dit Lucien l’âne, tout est une question d’interprétation. Arrêtons là et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde asséché, malmené, exploité et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.