Was treiben wir Deutschen in Afrika?
Hört, hört!
Die Sklaverei wird von uns allda zerstört.
Und wenn so ein Kaffer von uns nichts will,
Den machen wir flugs auf ewig still.
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
Wir pred'gen den Heiden das Christentum.
Wie brav!
Und wer's nicht will glauben, den bringen wir um.
Piff paff!
O selig die "Wilden", die also man lehrt
Die "Christliche Liebe" mit Feuer und Schwert.
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
Wir haben gar "schneidige Missionar'",
Juchhei!
Den Branntwein, den Krupp und das Mausergewehr
Die drei.
So tragen "Kultur" wir nach Afrika.
Geladen! Gebt Feuer! Halleluja!
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
Hört, hört!
Die Sklaverei wird von uns allda zerstört.
Und wenn so ein Kaffer von uns nichts will,
Den machen wir flugs auf ewig still.
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
Wir pred'gen den Heiden das Christentum.
Wie brav!
Und wer's nicht will glauben, den bringen wir um.
Piff paff!
O selig die "Wilden", die also man lehrt
Die "Christliche Liebe" mit Feuer und Schwert.
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
Wir haben gar "schneidige Missionar'",
Juchhei!
Den Branntwein, den Krupp und das Mausergewehr
Die drei.
So tragen "Kultur" wir nach Afrika.
Geladen! Gebt Feuer! Halleluja!
Piff paff, piff paff, hurra!
O glückliches Afrika!
envoyé par Bernart Bartleby - 7/10/2016 - 21:04
Langue: italien
Traduzionen italianen von Rikkardo Fenturi
8 oktober 2016 20:29
8 oktober 2016 20:29
MA KE CI SI FA A FARE NOIALTRI TETESKI IN AFRIKA?
Ma ke ci si fa a fare noialtri teteski in Afrika?
Udite, udite!
La skiafitù ferrà da noi kompletamente distrutten.
E kwindi, se un nègher non ne fuol saper niente di noi,
Noi lo si fa subito staren zitten für sempre.
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
Noi pretikiamo il Kristianesimo ai paganen.
Oh kome siam braven!
E a ki non ci fuol krederen, noi lo facciam kaputt.
Paff bùm!
Beaten 'sti selvaggi, ké noi sì ke gli s'insegna
L'amor kristianen col fuoko e con la spata.
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
Noialtri ci s'ha koraggiosi missionaren,
Effifa effifa!
La krappa, il Krupp [1] e il fuzile Mauser,
Tutt'e tre le kosen!
E così portiamo la Kultur in Afrika.
Karikat' ! Fuoko! Alleluja!
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
Ma ke ci si fa a fare noialtri teteski in Afrika?
Udite, udite!
La skiafitù ferrà da noi kompletamente distrutten.
E kwindi, se un nègher non ne fuol saper niente di noi,
Noi lo si fa subito staren zitten für sempre.
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
Noi pretikiamo il Kristianesimo ai paganen.
Oh kome siam braven!
E a ki non ci fuol krederen, noi lo facciam kaputt.
Paff bùm!
Beaten 'sti selvaggi, ké noi sì ke gli s'insegna
L'amor kristianen col fuoko e con la spata.
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
Noialtri ci s'ha koraggiosi missionaren,
Effifa effifa!
La krappa, il Krupp [1] e il fuzile Mauser,
Tutt'e tre le kosen!
E così portiamo la Kultur in Afrika.
Karikat' ! Fuoko! Alleluja!
Paff bùm, bùm paff, urrà!
Africa felix!
[1] Potrà forse interessare, ancorché come curiosità, che in tedesco “Krupp” significa “angina”. La Thyssen-Angina, insommen.
Langue: français
Version française – QU’EST-CE QU’ON FOUT NOUS AUTRES ALLEMANDS EN AFRIQUE ? – Marco Valdo M.I. – 2019
d’après la version en italo-tedesque – MA KE CI SI FA A FARE NOIALTRI TETESKI IN AFRIKA? de Rikkardo Fenturi (2016)
d’une chanson allemande – Was treiben wir Deutschen in Afrika? – anonyme – 1898
Texte d'auteur anonyme à chanter sur la mélodie de la chanson romantique pour enfants "Es klappert die Mühle am rauschen Bach, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp". Texte repris dans un "Demokratisches Liederbuch", publié à Stuttgart en 1898. À chanter sur la mélodie de la chanson romantique pour enfants "Es klappert die Mühle am rauschen Bach, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp".
Deutsch-Südwestafrika, l'Afrique du Sud-Ouest allemande, ainsi fut appelée une partie du continent africain, qui correspond maintenant plus ou moins à la Namibie, que l'Empire allemand a considérée comme sa colonie entre 1884 et la fin de la Grande Guerre (1914-18). Ce que les colons et les soldats allemands firent n'est rien de moins qu'un génocide, quelques années avant le génocide arménien, communément considéré comme le premier génocide du XXe siècle. La survie des populations indigènes des Nama, des Ovambo et surtout des Herero a été gravement menacée par les soldats du Kaiser sous le commandement du sanglant général Lothar von Trotha, et elles auraient certainement disparu si la guerre en Europe n'avait pas été terminée au détriment des Allemands.
Voir aussi la chanson Vernichtungsbefehl d'Andries Bezuidenhout, magistralement traduite en italien et commentée par notre ami Riccardo Venturi.
d’après la version en italo-tedesque – MA KE CI SI FA A FARE NOIALTRI TETESKI IN AFRIKA? de Rikkardo Fenturi (2016)
d’une chanson allemande – Was treiben wir Deutschen in Afrika? – anonyme – 1898
Texte d'auteur anonyme à chanter sur la mélodie de la chanson romantique pour enfants "Es klappert die Mühle am rauschen Bach, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp". Texte repris dans un "Demokratisches Liederbuch", publié à Stuttgart en 1898. À chanter sur la mélodie de la chanson romantique pour enfants "Es klappert die Mühle am rauschen Bach, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp".
Deutsch-Südwestafrika, l'Afrique du Sud-Ouest allemande, ainsi fut appelée une partie du continent africain, qui correspond maintenant plus ou moins à la Namibie, que l'Empire allemand a considérée comme sa colonie entre 1884 et la fin de la Grande Guerre (1914-18). Ce que les colons et les soldats allemands firent n'est rien de moins qu'un génocide, quelques années avant le génocide arménien, communément considéré comme le premier génocide du XXe siècle. La survie des populations indigènes des Nama, des Ovambo et surtout des Herero a été gravement menacée par les soldats du Kaiser sous le commandement du sanglant général Lothar von Trotha, et elles auraient certainement disparu si la guerre en Europe n'avait pas été terminée au détriment des Allemands.
Voir aussi la chanson Vernichtungsbefehl d'Andries Bezuidenhout, magistralement traduite en italien et commentée par notre ami Riccardo Venturi.
Dialogue Maïeutique
Ce qui est étonnant avec cette chanson, Lucien l’âne mon ami, c’est le temps lointain où elle a été imaginée, composée ou écrite – comme on voudra, et le fait qu’elle soit quand même parvenue jusqu’à nous. D’abord, à cause du temps passé, de cette ancienneté, mais aussi à cause de l’éloignement, car comme tu le sais, la Namibie n’est pas à côté de la porte. Et enfin, même en Allemagne, le souvenir des colonies (depuis longtemps perdues – elles furent retirées aux Allemands après la guerre 1914-18) s’est estompé, a été balayé par d’autres aventures nationales et d’autres grands massacres.
Oh, dit Lucien l’âne, l’histoire des vivants est parsemée de grands massacres volontaires en tous genres, tous plus absurdes les uns que les autres, même si en finale – jusqu’à présent, la vie finit par submerger le malheur. Et pour s’en tenir aux humains, ils ont au cours de leur courte présence au monde, du bref délai où a sévi leur espèce commis bien des génocides et des ethnocides. On ne les compte plus, on n’a même plus la mémoire des espèces éradiquées.
Certes, Lucien l’âne mon ami, tu as raison de le dire, mais c’est là un autre débat, car la chanson est déjà assez terrifiante : elle montre des hommes (blancs) opérant le massacre systématique de populations noires. Cependant, il y eut aussi dans l’histoire de la plupart des « colonies » d’Afrique, que la traite négrière fit aussi de terribles chasses à l’homme (femmes et enfants compris), qu’il y a eu récemment encore de grands massacres dans certains pays d’Afrique – mettons : Congo, Rwanda, Burundi ( deux anciennes colonies allemandes), Soudan, Nigeria, Sahara, etc. ; la liste est sans doute plus longue. Sans compter ce qui s’est fait en Amérique par les conquérants et par les empires amérindiens eux-mêmes.
Oui, dit Lucien l’âne, arrête-toi là, on n’en finirait pas. Parle-moi un peu de la chanson ;
De fait, dit Marco Valdo M.I., un peu de précision, car la chanson dénonce sur le mode parodique la colonisation. Elle fait surgir le mensonge de la propagande et raconte avec une sorte de réalisme directe l’aventure africaine, les soubresauts de la « colonisation-décolonisation ». Dans l’histoire récente, presque toutes les nations européennes ont eu leur heure de (dé)gloire ; du moins, celles qui ont eu ou voulu avoir des colonies. Mais, il fut un temps où un État-nation sérieux se devait d’avoir des colonies. Pour terminer, je complèterai la remarque de Riccardo Venturi à propos du mot « Krupp » qu’il traduit par « angina » (en italien), qui pourrait être l’« angine » en français, mais aussi : le « croup » ; j’ajoute que le mot « Kruppe » en allemand se traduit en français par la « croupe » – et en italien…
Oh, dit Lucien l’âne en agitant son arrière-train, en italien, c’est la « groppa », et maintenant, il faut conclure et tisser le linceul de ce vieux monde assassin, génocidaire, ethnocide, missionnaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Ce qui est étonnant avec cette chanson, Lucien l’âne mon ami, c’est le temps lointain où elle a été imaginée, composée ou écrite – comme on voudra, et le fait qu’elle soit quand même parvenue jusqu’à nous. D’abord, à cause du temps passé, de cette ancienneté, mais aussi à cause de l’éloignement, car comme tu le sais, la Namibie n’est pas à côté de la porte. Et enfin, même en Allemagne, le souvenir des colonies (depuis longtemps perdues – elles furent retirées aux Allemands après la guerre 1914-18) s’est estompé, a été balayé par d’autres aventures nationales et d’autres grands massacres.
Oh, dit Lucien l’âne, l’histoire des vivants est parsemée de grands massacres volontaires en tous genres, tous plus absurdes les uns que les autres, même si en finale – jusqu’à présent, la vie finit par submerger le malheur. Et pour s’en tenir aux humains, ils ont au cours de leur courte présence au monde, du bref délai où a sévi leur espèce commis bien des génocides et des ethnocides. On ne les compte plus, on n’a même plus la mémoire des espèces éradiquées.
Certes, Lucien l’âne mon ami, tu as raison de le dire, mais c’est là un autre débat, car la chanson est déjà assez terrifiante : elle montre des hommes (blancs) opérant le massacre systématique de populations noires. Cependant, il y eut aussi dans l’histoire de la plupart des « colonies » d’Afrique, que la traite négrière fit aussi de terribles chasses à l’homme (femmes et enfants compris), qu’il y a eu récemment encore de grands massacres dans certains pays d’Afrique – mettons : Congo, Rwanda, Burundi ( deux anciennes colonies allemandes), Soudan, Nigeria, Sahara, etc. ; la liste est sans doute plus longue. Sans compter ce qui s’est fait en Amérique par les conquérants et par les empires amérindiens eux-mêmes.
Oui, dit Lucien l’âne, arrête-toi là, on n’en finirait pas. Parle-moi un peu de la chanson ;
De fait, dit Marco Valdo M.I., un peu de précision, car la chanson dénonce sur le mode parodique la colonisation. Elle fait surgir le mensonge de la propagande et raconte avec une sorte de réalisme directe l’aventure africaine, les soubresauts de la « colonisation-décolonisation ». Dans l’histoire récente, presque toutes les nations européennes ont eu leur heure de (dé)gloire ; du moins, celles qui ont eu ou voulu avoir des colonies. Mais, il fut un temps où un État-nation sérieux se devait d’avoir des colonies. Pour terminer, je complèterai la remarque de Riccardo Venturi à propos du mot « Krupp » qu’il traduit par « angina » (en italien), qui pourrait être l’« angine » en français, mais aussi : le « croup » ; j’ajoute que le mot « Kruppe » en allemand se traduit en français par la « croupe » – et en italien…
Oh, dit Lucien l’âne en agitant son arrière-train, en italien, c’est la « groppa », et maintenant, il faut conclure et tisser le linceul de ce vieux monde assassin, génocidaire, ethnocide, missionnaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
QU’EST-CE QU’ON FOUT NOUS AUTRES ALLEMANDS EN AFRIQUE ?
Mais qu’est-ce qu’on a à foutre nous autres Allemands en Afrique ?
Oyez ! Oyez !
Nous allons éradiquer complètement l’esclavage
Et dès lors, si un nègre ne veut plus de nous,
Nous le ferons taire pour toujours.
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
Nous prêchons le christianisme aux païens.
Oh, comme nous sommes braves !
Et ceux qui ne veulent pas croire, nous les zigouillerons !
Paf, boum !
Heureux soient les sauvages, car nous leur enseignons
L’amour chrétien par le feu et l’épée.
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
Nous autres, on est de courageux missionnaires
Eviva ! Eviva !
La Croix, le Krupp et le Mauser
La Sainte Trinité !
Et nous portons ainsi en Afrique le Saint Nom de Dieu.
Charité ! Feu ! Alléluia !
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
Mais qu’est-ce qu’on a à foutre nous autres Allemands en Afrique ?
Oyez ! Oyez !
Nous allons éradiquer complètement l’esclavage
Et dès lors, si un nègre ne veut plus de nous,
Nous le ferons taire pour toujours.
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
Nous prêchons le christianisme aux païens.
Oh, comme nous sommes braves !
Et ceux qui ne veulent pas croire, nous les zigouillerons !
Paf, boum !
Heureux soient les sauvages, car nous leur enseignons
L’amour chrétien par le feu et l’épée.
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
Nous autres, on est de courageux missionnaires
Eviva ! Eviva !
La Croix, le Krupp et le Mauser
La Sainte Trinité !
Et nous portons ainsi en Afrique le Saint Nom de Dieu.
Charité ! Feu ! Alléluia !
Pif, paf, boum, hourra !
Heureuse Afrique !
envoyé par Marco Valdo M.I. - 27/2/2019 - 18:49
Langue: finnois
Traduzione finlandese / Finnish translation / Traduction finnoise / Finnische Übersetzung / Suomennos: Juha Rämö
SAKSAN POJAT AFRIKASSA 1)
Mitä tekemistä meillä saksalaisilla on Afrikassa?
Kuulkaa, kun kerromme sen.
Me kitkemme pois orjuuden.
Ja jos kafferille 2) emme ole mieliksi,
sen suitsait vaiennamme iäksi.
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
Kristinuskoa saarnaamme pakanoille,
hellurei!
Ja jos joku ei usko, niin kuolema sille,
huhhahhei!
Autuaita villit, joille opetetaan
rakkautta miekan voimalla vaan.
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
On urheimmat meillä missionäärit,
heisulivei,
jaloviina, Krupp ja Mauser-kiväärit,
huhhahhei!
Kulttuurilla siunaamme Afrikkaa.
Lataa, tähtää, tulta, halleluja!
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
Mitä tekemistä meillä saksalaisilla on Afrikassa?
Kuulkaa, kun kerromme sen.
Me kitkemme pois orjuuden.
Ja jos kafferille 2) emme ole mieliksi,
sen suitsait vaiennamme iäksi.
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
Kristinuskoa saarnaamme pakanoille,
hellurei!
Ja jos joku ei usko, niin kuolema sille,
huhhahhei!
Autuaita villit, joille opetetaan
rakkautta miekan voimalla vaan.
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
On urheimmat meillä missionäärit,
heisulivei,
jaloviina, Krupp ja Mauser-kiväärit,
huhhahhei!
Kulttuurilla siunaamme Afrikkaa.
Lataa, tähtää, tulta, halleluja!
Huhhahhei ja hurraa!
Oi, onnellista Afrikkaa!
1) Viittaa Saksan Lounais-Afrikkaan eli nykyisen Namibian alueeseen, joka oli Saksan keisarikunnan siirtomaa vuosina 1884 - 1919. Saksan imperialistinen politiikka Lounais-Afrikassa oli erittäin raakaa, ja sitä onkin sanottu 1900-luvun ensimmäiseksi kansanmurhaksi, jonka uhreiksi joutui arviolta 65 000 - 100 000 alkuperäisväestöön kuulunutta ihmistä.
2) Arabian kielen harhaoppista tarkoittavasta sanasta kāfir johdettu valkoisten siirtolaisten käyttämä halventava nimitys Kaakkois-Afrikan bantukansoista.
2) Arabian kielen harhaoppista tarkoittavasta sanasta kāfir johdettu valkoisten siirtolaisten käyttämä halventava nimitys Kaakkois-Afrikan bantukansoista.
envoyé par Juha Rämö - 28/2/2019 - 15:29
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Versi di autore anonimo da cantarsi sulla melodia della canzoncina infantile di epoca romantica che fa “Es klappert die Mühle am rauschen Bach, klipp-klapp, klipp-klapp, klipp-klapp”
Testo contenuto in un “Demokratisches Liederbuch” pubblicato a Stoccarda nel 1898.
Testo trovato su Hymne Auf Deutschland - Deutschlandhymne Aus Dem Deutschlandlied
Deutsch-Südwestafrika, Africa Tedesca del Sud-Ovest, così fu chiamata una porzione del continente africano, oggi più o meno corrispondente alla Namibia, che tra il 1884 e la fine della Grande Guerra l'Impero Tedesco elesse a sua colonia. Quello che coloni e soldati tedeschi fecero laggiù non fu altro che un genocidio, persino di qualche anno precedente a quello armeno, comunemente ritenuto il primo genocidio del XX° secolo. La sopravvivenza delle popolazioni indigene dei Nama, degli Ovambo e soprattutto degli Herero fu messa seriamente a repentaglio dai soldati del Kaiser ai comandi del sanguinario generale Lothar von Trotha, e sarebbero sicuramente scomparse se la guerra in Europa non si fosse risolta a sfavore dei tedeschi...
Si veda anche al proposito la canzone Vernichtungsbefehl di Andries Bezuidenhout, magistralmente tradotta in italiano e commentata dal nostro Riccardo Venturi.