Uno studia sui libri il fascismo
come fosse una cosa lontana
una maschera del narcisismo
della buia provincia italiana
Con mascelle che volano al vento
cazzutelli vestiti in orbace
che tendendo le mani ed il mento
fan capire che il duce gli piace.
Ma però sembra un sogno lontano
e l’analisi è sempre imperfetta:
grazie a dio che ci pensa Erdogano
a spiegarci il fascismo in diretta.
Primo passo: trovare un nemico
che minacci lo popolo intero.
meglio ancora se è un vecchio amico,
per spiegare che è grave davvero.
Due: chiamare lo popolo in piazza
a difendere i sacri valori
e raggiungerlo mentre schiamazza
accarezzando gli istinti peggiori,
immergendosi completamente
nel suddetto di fronte e di lato,
perché possano agevolmente
annusare l’odore della capo.
Tre: tener su di giri il livello
perché non cali più la tensione,
con frustate su questo e su quello
e con pratiche di umiliazione
(e si sa che al pezzente gli gusta
umiliare degli altri pezzenti,
quindi porta la cinghia e la frusta
alla Fiera dei Risentimenti. )
Quattro: vara un periodo d’urgenza
che permetta le leggi speciali
ed espelli cattura licenzia
dentro scuole caserme e giornali.
(Quanto ai giudici dei tribunali
caccia quelli che danno sui nervi,
che a servire le leggi speciali
serviranno dei giudici servi.)
Quinto: spara cazzate arroganti
su complotti e potenze straniere
che son cose che fanno piacere
alla prostata dei militanti.
Sesto: parla di patria tradita
a manipoli di patrioti
che se ancora non l’hanno capita
tanto vale trattarli da idioti.
Otto: dare la sensazione
che saresti disposto a trattare
con chiunque, alla condizione
che ti lasciano comandare.
Nove: strilla con alti strilli
che difendi la Turchia:
Maggioranza è democrazia
Ed il resto sono cavilli.
Dieci: spenditi come ricatto
Tutti i profughi siriani
Nella crisi tra cane e gatto
tra li russi e li americani.
Settebello con carte e scopa,
Ma è soltanto la prima parte.
Domattina danno le carte
e la mano tocca all’Europa.
come fosse una cosa lontana
una maschera del narcisismo
della buia provincia italiana
Con mascelle che volano al vento
cazzutelli vestiti in orbace
che tendendo le mani ed il mento
fan capire che il duce gli piace.
Ma però sembra un sogno lontano
e l’analisi è sempre imperfetta:
grazie a dio che ci pensa Erdogano
a spiegarci il fascismo in diretta.
Primo passo: trovare un nemico
che minacci lo popolo intero.
meglio ancora se è un vecchio amico,
per spiegare che è grave davvero.
Due: chiamare lo popolo in piazza
a difendere i sacri valori
e raggiungerlo mentre schiamazza
accarezzando gli istinti peggiori,
immergendosi completamente
nel suddetto di fronte e di lato,
perché possano agevolmente
annusare l’odore della capo.
Tre: tener su di giri il livello
perché non cali più la tensione,
con frustate su questo e su quello
e con pratiche di umiliazione
(e si sa che al pezzente gli gusta
umiliare degli altri pezzenti,
quindi porta la cinghia e la frusta
alla Fiera dei Risentimenti. )
Quattro: vara un periodo d’urgenza
che permetta le leggi speciali
ed espelli cattura licenzia
dentro scuole caserme e giornali.
(Quanto ai giudici dei tribunali
caccia quelli che danno sui nervi,
che a servire le leggi speciali
serviranno dei giudici servi.)
Quinto: spara cazzate arroganti
su complotti e potenze straniere
che son cose che fanno piacere
alla prostata dei militanti.
Sesto: parla di patria tradita
a manipoli di patrioti
che se ancora non l’hanno capita
tanto vale trattarli da idioti.
Otto: dare la sensazione
che saresti disposto a trattare
con chiunque, alla condizione
che ti lasciano comandare.
Nove: strilla con alti strilli
che difendi la Turchia:
Maggioranza è democrazia
Ed il resto sono cavilli.
Dieci: spenditi come ricatto
Tutti i profughi siriani
Nella crisi tra cane e gatto
tra li russi e li americani.
Settebello con carte e scopa,
Ma è soltanto la prima parte.
Domattina danno le carte
e la mano tocca all’Europa.
envoyé par adriana - 3/8/2016 - 07:46
Langue: français
Version française – LEÇONS DE FASCISME EN DIRECT – POUR ÉTUDIANTS PARESSEUX – Marco Valdo M.I. – 2017
Chanson italienne – Ripetizioni di fascismo in diretta – per studenti pigri – David Riondino – 2016
Chanson italienne – Ripetizioni di fascismo in diretta – per studenti pigri – David Riondino – 2016
LEÇONS DE FASCISME EN DIRECT – POUR ÉTUDIANTS PARESSEUX
On étudie le fascisme dans des livres
comme si c’était une chose lointaine,
Un visage du narcissisme
De la province italienne profonde
Avec ses mâchoires qui volent au vent,
Ses homoncules, vêtus d’orbace,
Levant la main et le menton triomphant,
Affirmant leur admiration pour le Duce.
Mais c’est un rêve d’antan
Et son engagement est bancal ;
Grâce à dieu, il y a Erdogan
Pour nous expliquer le fascisme intégral.
Premier pas : inventer un ennemi
Qui menace le peuple entier.
C’est mieux encore si on a un vieil ami,
Pour en expliquer toute la gravité.
Deux : appeler le peuple à défendre
Les valeurs sacrées dans la rue,
Attiser ses pires instincts et le rejoindre
Pendant qu’il manifeste.
S’engager complètement
Dans l’aventure, se manifester
Pour qu’on sente facilement
La présence du chef vénéré.
Trois : maintenir au plus haut l’attention
Pour entretenir la tension,
Avec des mots d’insulte dans toutes les directions
Et des pratiques d'humiliation.
(On sait qu’au beauf, il plaît
D’humilier les uns et les unes.
Il manie la ceinture et le fouet
À la Foire des Rancunes.)
Quatre : décréter une période d’urgence
Qui donne les pouvoirs spéciaux.
Alors on capture, on licencie, on expulse,
Dans les écoles, les casernes, les journaux.
(Épurer les juges, les tribunaux, la justice,
L’administration, l’armée et même la police,
Car pour appliquer les lois spéciales
Il faut des militaires, des agents et des juges serviles.)
Cinq : lancer des accusations délétères
À propos de complots et de puissances étrangères ;
Ce sont des affirmations qui plaisent tant
À la prostate des militants.
Six : parler de la patrie trahie
Aux défenseurs de la patrie
Qui n’ont pas compris plus tôt
Et sont une solide bande d’idiots.
Huit : donner l’impression
Qu’on serait disposé à traiter
Avec tous, à condition
D’être seul à commander.
Neuf : Proclamer à hauts cris
Qu’on défend la Turquie,
Que majorité est démocratie
Et tout le reste est interdit.
Dix : Utiliser comme chantage
Tous les réfugiés syriens
Dans la querelle de ménage
Entre Russes et Américains.
Avoir tous les atouts aux cartes,
Est un bon début, mais demain
Demain, on rebat les cartes
Et l’Europe reprend la main.
On étudie le fascisme dans des livres
comme si c’était une chose lointaine,
Un visage du narcissisme
De la province italienne profonde
Avec ses mâchoires qui volent au vent,
Ses homoncules, vêtus d’orbace,
Levant la main et le menton triomphant,
Affirmant leur admiration pour le Duce.
Mais c’est un rêve d’antan
Et son engagement est bancal ;
Grâce à dieu, il y a Erdogan
Pour nous expliquer le fascisme intégral.
Premier pas : inventer un ennemi
Qui menace le peuple entier.
C’est mieux encore si on a un vieil ami,
Pour en expliquer toute la gravité.
Deux : appeler le peuple à défendre
Les valeurs sacrées dans la rue,
Attiser ses pires instincts et le rejoindre
Pendant qu’il manifeste.
S’engager complètement
Dans l’aventure, se manifester
Pour qu’on sente facilement
La présence du chef vénéré.
Trois : maintenir au plus haut l’attention
Pour entretenir la tension,
Avec des mots d’insulte dans toutes les directions
Et des pratiques d'humiliation.
(On sait qu’au beauf, il plaît
D’humilier les uns et les unes.
Il manie la ceinture et le fouet
À la Foire des Rancunes.)
Quatre : décréter une période d’urgence
Qui donne les pouvoirs spéciaux.
Alors on capture, on licencie, on expulse,
Dans les écoles, les casernes, les journaux.
(Épurer les juges, les tribunaux, la justice,
L’administration, l’armée et même la police,
Car pour appliquer les lois spéciales
Il faut des militaires, des agents et des juges serviles.)
Cinq : lancer des accusations délétères
À propos de complots et de puissances étrangères ;
Ce sont des affirmations qui plaisent tant
À la prostate des militants.
Six : parler de la patrie trahie
Aux défenseurs de la patrie
Qui n’ont pas compris plus tôt
Et sont une solide bande d’idiots.
Huit : donner l’impression
Qu’on serait disposé à traiter
Avec tous, à condition
D’être seul à commander.
Neuf : Proclamer à hauts cris
Qu’on défend la Turquie,
Que majorité est démocratie
Et tout le reste est interdit.
Dix : Utiliser comme chantage
Tous les réfugiés syriens
Dans la querelle de ménage
Entre Russes et Américains.
Avoir tous les atouts aux cartes,
Est un bon début, mais demain
Demain, on rebat les cartes
Et l’Europe reprend la main.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 20/6/2017 - 14:15
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Testo reperito nella pagina facebook dell'autore