Ci passò John Ford
Con tutta la sua troupe
E ci passò John Wayne
Sprizzando vita e whisky da ogni poro
E ci passò Clark Gable
Con Marilyn Monroe
Ed altri illusi che
Riducevano il loro numero di Marlboro
E l’aria era calda
Frizzante e cristallina
Ma chi l’avrebbe detto
ch’era la stessa aria di Hiroshima
Ci passò una bionda
Su di una chevrolet
Col suo amante nuovo
In cerca di un motel a buon mercato
Un’intera famiglia
Di turisti del Wyoming
Il figlio con la fionda
La figlia con mutandine di bucato
E c’era un cielo azzurro
Mai veduto prima
Ma chi l’avrebbe detto
ch’era lo stesso cielo di Hiroshima
Il cappello di Oppenheimer
Cresceva come un fungo
Lontano sullo sfondo
Della noia
E Fermi era già morto
E il tempo ancora lungo
Prima che s’imprecasse
Al mondo boia
John Wayne si operò
Così fece John Ford
Invece Marilyn Monroe
Nascose la sua faccia tra i capelli
Così non seppe mai
Che cosa vuole dire
Vivere e morire
Col brivido delle cellule ribelli
Svegliarsi nella notte
Andarsene in cucina
Scaldarsi un po’ di latte
Lo stesso latte di Hiroshima
Con tutta la sua troupe
E ci passò John Wayne
Sprizzando vita e whisky da ogni poro
E ci passò Clark Gable
Con Marilyn Monroe
Ed altri illusi che
Riducevano il loro numero di Marlboro
E l’aria era calda
Frizzante e cristallina
Ma chi l’avrebbe detto
ch’era la stessa aria di Hiroshima
Ci passò una bionda
Su di una chevrolet
Col suo amante nuovo
In cerca di un motel a buon mercato
Un’intera famiglia
Di turisti del Wyoming
Il figlio con la fionda
La figlia con mutandine di bucato
E c’era un cielo azzurro
Mai veduto prima
Ma chi l’avrebbe detto
ch’era lo stesso cielo di Hiroshima
Il cappello di Oppenheimer
Cresceva come un fungo
Lontano sullo sfondo
Della noia
E Fermi era già morto
E il tempo ancora lungo
Prima che s’imprecasse
Al mondo boia
John Wayne si operò
Così fece John Ford
Invece Marilyn Monroe
Nascose la sua faccia tra i capelli
Così non seppe mai
Che cosa vuole dire
Vivere e morire
Col brivido delle cellule ribelli
Svegliarsi nella notte
Andarsene in cucina
Scaldarsi un po’ di latte
Lo stesso latte di Hiroshima
envoyé par Dq82 - 25/6/2016 - 22:05
Langue: français
Version française – EXPLOSIONS NUCLÉAIRES À LOS ALAMOS – Marco Valdo M.I. – 2017
Chanson italienne – Esplosioni nucleari a Los Alamos – Marco Ongaro – 2004
(Version corrigée)
Comme d’habitude, Lucien l’âne mon ami, je sais que tu vas me poser la question rituelle à propos de l’étrangeté de ce titre incongru. Et tu auras raison. Comme d’habitude aussi, je vais commencer par te dire que ma traduction ou plus exactement, ma version française de la canzone n’est pas tout à fait conforme à l’originale italienne. Et comment le pourrait-elle ? C’est une absurdité d’imaginer qu’elle pourrait l’être. Il y a mille raisons à ça et la principale, c’est que pour refléter exactement un texte, il n’y a pas d’autre voie que de le recopier tel quel. À partir de là, comme d’habitude, je rappellerai la raison essentielle pour laquelle je me bricole des versions françaises de textes conçus en d’autres langues et là, c’est tout aussi évident, c’est parce que je ne les comprends pas et je ne les comprends pas, car je ne connais pas – disons suffisamment – les langues dans lesquelles ils ont été écrits. D’aucuns imaginent ingénument que je connais d’autres langues que le français. Ils se trompent.
Comme je te comprends, Marco Valdo M.I. mon ami. C’est l’évidence-même quand on prend la peine d’y réfléchir : il faut toujours se traduire un texte, même quand il est dans la langue qu’on connaît. Sinon, comment expliquer les exégèses ? Souvent même, les gens demandent qu’on leur traduise ou qu’on leur paraphrase des textes dans leur propre langue. C’est vrai pour des phrases aussi simples que : le chat est sur la table ou le canapé est au milieu du salon, pour lesquelles il faut d’historiques explications. Car, comme l’on sait, ces phrases-là disent autre chose que ce qu’elles ont l’air de dire.
Ainsi, la carte n’est pas le territoire est le fondement de la sémantique générale, laquelle comme son nom l’indique s’applique à tout et donc aussi à la chanson. J’en tiens pour preuves parmi bien d’autres « Le temps des cerises », « I pompieri di Viggiù » ou « Tout va très bien, Madame la Marquise ». Cela dit, en effet, je voudrais bien que tu éclaircisses un peu ma lanterne, car ce titre me paraît fort mystérieux.
Dans les faits et au premier degré, « Explosions nucléaires à Los Alamos », c’est clair, c’est limpide. Si l’on s’en tient là, Lucien l’âne mon ami, il suffit de dire que la seule chose mystérieuse est « Los Alamos » et que Los Alamos est un nom charmant qui désigne tout simplement « Les Peupliers », ce qui n’explique pas la présence de ce toponyme dans le titre de cette chanson. En fait, Los Alamos est une petite ville des États-Unis, située au Nouveau Mexique, pas trop loin de Santa Fé et c’est sur son territoire sur le site d’une ancienne école de rancheurs (en français de Camargue : des gardians) – en fait, une ancienne école agricole – que fut établi au cours de la dernière Guerre Mondiale, dans le courant 1943, le centre de recherches nucléaires, chargé de mettre au point la bombe atomique. Mais il y a un mystère complémentaire, à savoir que ce lieu ultra-secret à l’époque n’est en réalité pas celui où eut lieu la première explosion ; il n’y en eut même jamais à Los Alamos. La première explosion de la première bombe, curieusement dénommée Gadget, effectivement conçue à Los Alamos, eut lieu à l’extrémité nord du champ de tir d’Alamogordo dans la vallée de Jornada del Muerto dans le comté de Soccoro au Nouveau-Mexique, à plus de 350 kilomètres de Los Alamos.
Cependant, je te dois quand même une autre explication. Je passe les allusions aux vedettes du cinéma hollywoodien et à l’American Way of Life de cette famille de campeurs du Wyoming et j’en viens à ce que je veux expliciter un brin : le chapeau d’Oppenheimer. Robert Oppenheimer est un physicien étazunien qui à ce moment dirige le projet Manhattan dont le but explicite est la réalisation dans les délais les plus brefs de bombes atomiques, considérées comme l’arme suprême, capable de mettre hors combat les adversaires des Alliés. En l’occurrence, l’Allemagne et le Japon.
Quant à son chapeau, c’est une façon de désigner l’explosion elle-même qui après quelques instants, prit la forme d’un chapeau.
Et ce que raconte la chanson se présente un peu comme un film à la fois précis et vague, une sorte de rêve américain – American dream – assez cauchemardeux dans lequel traîne une terrible pestilence, celle d’Hiroshima, ville japonaise frappée par la première bombe militaire, une odeur nauséeuse qui se répandit au monde entier dans les temps qui suivirent l’explosion du 6 août 1945. Cette sensation est toujours là au cœur de la Terre à hanter l’humanité entière.
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, maintenant que tout ça est éclairci, il ne nous reste qu’à reprendre notre tâche et à tisser le linceul de ce vieux monde explosif, nucléaire, pestilentiel, dément, légèrement suicidaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Esplosioni nucleari a Los Alamos – Marco Ongaro – 2004
(Version corrigée)
Comme d’habitude, Lucien l’âne mon ami, je sais que tu vas me poser la question rituelle à propos de l’étrangeté de ce titre incongru. Et tu auras raison. Comme d’habitude aussi, je vais commencer par te dire que ma traduction ou plus exactement, ma version française de la canzone n’est pas tout à fait conforme à l’originale italienne. Et comment le pourrait-elle ? C’est une absurdité d’imaginer qu’elle pourrait l’être. Il y a mille raisons à ça et la principale, c’est que pour refléter exactement un texte, il n’y a pas d’autre voie que de le recopier tel quel. À partir de là, comme d’habitude, je rappellerai la raison essentielle pour laquelle je me bricole des versions françaises de textes conçus en d’autres langues et là, c’est tout aussi évident, c’est parce que je ne les comprends pas et je ne les comprends pas, car je ne connais pas – disons suffisamment – les langues dans lesquelles ils ont été écrits. D’aucuns imaginent ingénument que je connais d’autres langues que le français. Ils se trompent.
Comme je te comprends, Marco Valdo M.I. mon ami. C’est l’évidence-même quand on prend la peine d’y réfléchir : il faut toujours se traduire un texte, même quand il est dans la langue qu’on connaît. Sinon, comment expliquer les exégèses ? Souvent même, les gens demandent qu’on leur traduise ou qu’on leur paraphrase des textes dans leur propre langue. C’est vrai pour des phrases aussi simples que : le chat est sur la table ou le canapé est au milieu du salon, pour lesquelles il faut d’historiques explications. Car, comme l’on sait, ces phrases-là disent autre chose que ce qu’elles ont l’air de dire.
Ainsi, la carte n’est pas le territoire est le fondement de la sémantique générale, laquelle comme son nom l’indique s’applique à tout et donc aussi à la chanson. J’en tiens pour preuves parmi bien d’autres « Le temps des cerises », « I pompieri di Viggiù » ou « Tout va très bien, Madame la Marquise ». Cela dit, en effet, je voudrais bien que tu éclaircisses un peu ma lanterne, car ce titre me paraît fort mystérieux.
Dans les faits et au premier degré, « Explosions nucléaires à Los Alamos », c’est clair, c’est limpide. Si l’on s’en tient là, Lucien l’âne mon ami, il suffit de dire que la seule chose mystérieuse est « Los Alamos » et que Los Alamos est un nom charmant qui désigne tout simplement « Les Peupliers », ce qui n’explique pas la présence de ce toponyme dans le titre de cette chanson. En fait, Los Alamos est une petite ville des États-Unis, située au Nouveau Mexique, pas trop loin de Santa Fé et c’est sur son territoire sur le site d’une ancienne école de rancheurs (en français de Camargue : des gardians) – en fait, une ancienne école agricole – que fut établi au cours de la dernière Guerre Mondiale, dans le courant 1943, le centre de recherches nucléaires, chargé de mettre au point la bombe atomique. Mais il y a un mystère complémentaire, à savoir que ce lieu ultra-secret à l’époque n’est en réalité pas celui où eut lieu la première explosion ; il n’y en eut même jamais à Los Alamos. La première explosion de la première bombe, curieusement dénommée Gadget, effectivement conçue à Los Alamos, eut lieu à l’extrémité nord du champ de tir d’Alamogordo dans la vallée de Jornada del Muerto dans le comté de Soccoro au Nouveau-Mexique, à plus de 350 kilomètres de Los Alamos.
Cependant, je te dois quand même une autre explication. Je passe les allusions aux vedettes du cinéma hollywoodien et à l’American Way of Life de cette famille de campeurs du Wyoming et j’en viens à ce que je veux expliciter un brin : le chapeau d’Oppenheimer. Robert Oppenheimer est un physicien étazunien qui à ce moment dirige le projet Manhattan dont le but explicite est la réalisation dans les délais les plus brefs de bombes atomiques, considérées comme l’arme suprême, capable de mettre hors combat les adversaires des Alliés. En l’occurrence, l’Allemagne et le Japon.
Quant à son chapeau, c’est une façon de désigner l’explosion elle-même qui après quelques instants, prit la forme d’un chapeau.
Et ce que raconte la chanson se présente un peu comme un film à la fois précis et vague, une sorte de rêve américain – American dream – assez cauchemardeux dans lequel traîne une terrible pestilence, celle d’Hiroshima, ville japonaise frappée par la première bombe militaire, une odeur nauséeuse qui se répandit au monde entier dans les temps qui suivirent l’explosion du 6 août 1945. Cette sensation est toujours là au cœur de la Terre à hanter l’humanité entière.
Alors, Marco Valdo M.I. mon ami, maintenant que tout ça est éclairci, il ne nous reste qu’à reprendre notre tâche et à tisser le linceul de ce vieux monde explosif, nucléaire, pestilentiel, dément, légèrement suicidaire et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
EXPLOSIONS NUCLÉAIRES À LOS ALAMOS
John Ford passa
Avec toute son équipe ;
John Wayne passa
Jetant la vie et le whisky par chaque pore ;
Clark Gable passa ;
Marilyn Monroe passa
Et d’autres fantômes qui
Qui consumaient des Malboros en tas ;
L'air était chaud en ce matin
Pétillant et cristallin.
Mais qui aurait dit comme ça
Que c’était l’air d’Hiroshima ?
Une blonde passa
Dans une Impala
Avec son nouvel amant
À la recherche d'un motel bon marché.
Une famille : les parents, les enfants,
Des touristes du Wyoming
Qui partaient en camping :
Le fils avait son air échevelé,
La fille avait un nœud dans les cheveux.
Il y avait un ciel bleu
Comme on n’en avait jamais vu là.
Mais qui aurait dit comme ça,
Que c’était le ciel d’Hiroshima ?
Le chapeau d'Oppenheimer
Poussait comme un champignon
Là-bas tout au fond
De l'ennui du désert.
Fermi était déjà mort
Et le temps long encore
Avant qu’on accable tout haut
Ce monde bourreau.
John Wayne se leva,
John Ford broncha,
Marilyn Monroe, le sourire joyeux,
Cacha son visage dans ses cheveux.
Ainsi, on ne sait pas plus qu’elle
Ce que veut dire
Vivre et mourir.
Avec ce frisson de cellules rebelles
De celui qui dans la nuit, va
À la cuisine à pas discrets
Se chauffer un peu de lait,
De ce lait au goût d’Hiroshima.
John Ford passa
Avec toute son équipe ;
John Wayne passa
Jetant la vie et le whisky par chaque pore ;
Clark Gable passa ;
Marilyn Monroe passa
Et d’autres fantômes qui
Qui consumaient des Malboros en tas ;
L'air était chaud en ce matin
Pétillant et cristallin.
Mais qui aurait dit comme ça
Que c’était l’air d’Hiroshima ?
Une blonde passa
Dans une Impala
Avec son nouvel amant
À la recherche d'un motel bon marché.
Une famille : les parents, les enfants,
Des touristes du Wyoming
Qui partaient en camping :
Le fils avait son air échevelé,
La fille avait un nœud dans les cheveux.
Il y avait un ciel bleu
Comme on n’en avait jamais vu là.
Mais qui aurait dit comme ça,
Que c’était le ciel d’Hiroshima ?
Le chapeau d'Oppenheimer
Poussait comme un champignon
Là-bas tout au fond
De l'ennui du désert.
Fermi était déjà mort
Et le temps long encore
Avant qu’on accable tout haut
Ce monde bourreau.
John Wayne se leva,
John Ford broncha,
Marilyn Monroe, le sourire joyeux,
Cacha son visage dans ses cheveux.
Ainsi, on ne sait pas plus qu’elle
Ce que veut dire
Vivre et mourir.
Avec ce frisson de cellules rebelles
De celui qui dans la nuit, va
À la cuisine à pas discrets
Se chauffer un peu de lait,
De ce lait au goût d’Hiroshima.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 14/5/2017 - 22:20
cher Marco Valdo, je respecte toutes les interprétations, mais pourquoi "John Ford passa" et
"John Wayne NOUS passa"?????? et aussi
"Clark Gable NOUS passa" et
"Marilyn Monroe NOUS passa"??????
En italien CI PASSO' signifie qu'il est passé par la, (dans ce cas "CI" n'a rien à voir avec NOUS) donc seule la ligne de john ford est traduit correctement...........
Dans la base de Los Alamos, il a été conçu et construit la première bombe américaine.
Salut d'Italie
"John Wayne NOUS passa"?????? et aussi
"Clark Gable NOUS passa" et
"Marilyn Monroe NOUS passa"??????
En italien CI PASSO' signifie qu'il est passé par la, (dans ce cas "CI" n'a rien à voir avec NOUS) donc seule la ligne de john ford est traduit correctement...........
Dans la base de Los Alamos, il a été conçu et construit la première bombe américaine.
Salut d'Italie
Flavio Poltronieri - 15/5/2017 - 18:28
D’abord, merci beaucoup Flavio de ces excellentes remarques.
Ton intervention prouve plusieurs choses :
La première, c’est que tu as lu le texte.
La seconde, c’est que comme il est dit dans le commentaire (« D’aucuns imaginent ingénument que je connais d’autres langues que le français. Ils se trompent. »), je ne connais pas l’italien. Et il faut parfois corriger ce que je fais ; alors corrigeons. Et merci encore au correcteur.
Cela dit, je ne fais pas de traduction – jamais ; je me « bricole une version française », que j’offre à lire à d’autres, s’ils le désirent. Il y a donc sans doute un certain écart entre le texte de départ et la version française ; mais n’est-ce pas pareil pour n’importe quelle traduction ?
Cela dit, si je comprends bien, il suffit de supprimer ce « nous » ennuyeux et superfétatoire pour que le texte soit meilleur. Alors, supprimons-le et la version française donnerait ceci, que je trouve en effet plus léger et meilleur que le texte de départ. J’en suis ravi et là encore, merci de ton intervention.
Pour ce qui est de Los Alamos, c’est en effet – comme il est expliqué longuement dans le commentaire – le centre de recherches où fut conçue la « bombe », mais il aurait été imbécile de l’y faire exploser. On aurait tué toute la recherche nucléaire américaine d’un seul coup et les 10.000 habitants de l’époque. Et comme il est dit dans le commentaire, on fit la première expérience dans un lieu désert à plus de 350 km de là. Il n’y a donc jamais eu d’explosions nucléaires à Los Alamos.
Cordialement
Marco Valdo M.I.
Ton intervention prouve plusieurs choses :
La première, c’est que tu as lu le texte.
La seconde, c’est que comme il est dit dans le commentaire (« D’aucuns imaginent ingénument que je connais d’autres langues que le français. Ils se trompent. »), je ne connais pas l’italien. Et il faut parfois corriger ce que je fais ; alors corrigeons. Et merci encore au correcteur.
Cela dit, je ne fais pas de traduction – jamais ; je me « bricole une version française », que j’offre à lire à d’autres, s’ils le désirent. Il y a donc sans doute un certain écart entre le texte de départ et la version française ; mais n’est-ce pas pareil pour n’importe quelle traduction ?
Cela dit, si je comprends bien, il suffit de supprimer ce « nous » ennuyeux et superfétatoire pour que le texte soit meilleur. Alors, supprimons-le et la version française donnerait ceci, que je trouve en effet plus léger et meilleur que le texte de départ. J’en suis ravi et là encore, merci de ton intervention.
Pour ce qui est de Los Alamos, c’est en effet – comme il est expliqué longuement dans le commentaire – le centre de recherches où fut conçue la « bombe », mais il aurait été imbécile de l’y faire exploser. On aurait tué toute la recherche nucléaire américaine d’un seul coup et les 10.000 habitants de l’époque. Et comme il est dit dans le commentaire, on fit la première expérience dans un lieu désert à plus de 350 km de là. Il n’y a donc jamais eu d’explosions nucléaires à Los Alamos.
Cordialement
Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 15/5/2017 - 22:32
Caro Marco Valdo, è meglio che io ti parli in italiano perchè non vorrei che questo sembrasse un dialogo a due, tanto tu lo comprendi. Sono d'accordo con te su tutto quello che hai scritto, così d'accordo che il mio primo disco omaggio a Cohen si intitolava infatti "Com(m)e trad(u)ire Leonard Cohen"....Mi sono permesso di intervenire solamente perchè in questo caso si tratta di un testo dell'autore Marco Ongaro. Devi sapere che noi due ci conosciamo da circa 40 anni e di tutte le sue canzoni io curo un archivio privato che ne contiene centinaia e centinaia di inedite, eseguite solamente in pubblico e mai inserite nei dischi. Inoltre insieme abbiamo realizzato la versione italiana anche di una cinquantina di canzoni di Cohen e io ho avuto il piacere di parlare di esse direttamente con Leonard, tanti annni fa all'Hotel Palace di Milano. Quella del titolo è una "licenza", non è da prendere alla lettera, vuole significare che, sotto il cielo americano così limpido e sereno, l'aria era inquinata e chi passava di là anche se era un personaggio ricco e famoso non poteva sottrarsi al rischio di venire colpito dalle radiazioni assassine, esattamente come capitava ad una qualsiasi famigliola in vacanza del Wyoming. Tu in quale luogo ti trovi dell'Esagono? Io la scorsa settimana ero in Bretagna. Kenavo.
Flavio Poltronieri - 16/5/2017 - 17:12
Caro Flavio,
Je réponds d’abord à ta question relative à l’Hexagone. À certains égards, Lucien et moi, on pourrait, en effet, être en Bretagne ou en Suisse. Mais comme je l’ai plusieurs fois évoqué ici dans mes dialogues avec Lucien Lane, nous vivons retirés dans une réserve indienne de Wallonie et donc, nous ne sommes pas dans l’Hexagone.
Parenthèse sur les réserves indiennes de Wallonie : ce sont d’anciennes zones minières qui sont densément peuplées d’Italiens et de leurs descendances. Au point qu’ici récemment, un éminent professeur d’une université italienne, qui était de passage pour faire une conférence à propos de Darwin, a circulé dans la ville plusieurs jours en s’adressant aux gens en italien et se voyant au minimum compris et le plus souvent, la réponse lui était donnée dans sa langue (sauf par moi). On dirait une ville frontalière à 1000 km de la Botte.
Pour le reste, mes félicitations pour tout ce travail dans le domaine de la canzone et pour cette collaboration avec des auteurs si passionnants.
Cela dit, ces centaines de chansons dont tu parles et les traductions d’auteurs divers également, il serait bien de les insérer dans les CCG.
Moi, j’ai approché l’Italie via Carlo Levi – rencontré par hasard en lisant Le Parole sono pietre, je suis tombé presque par hasard également dans la chanson (et ensuite, mon ami Lucien Lane) au milieu des Canzoni contro la Guerra, où tout le reste est raconté au fil du temps qui passe.
Comme Lucien l’âne le dit : nous tissons le linceul de ce vieux monde. Ce qu’obstinément et lentement et parcimonieusement – car le temps est trop court, nous continuons à faire.
D’ailleurs, on y retourne.
Cordial
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Je réponds d’abord à ta question relative à l’Hexagone. À certains égards, Lucien et moi, on pourrait, en effet, être en Bretagne ou en Suisse. Mais comme je l’ai plusieurs fois évoqué ici dans mes dialogues avec Lucien Lane, nous vivons retirés dans une réserve indienne de Wallonie et donc, nous ne sommes pas dans l’Hexagone.
Parenthèse sur les réserves indiennes de Wallonie : ce sont d’anciennes zones minières qui sont densément peuplées d’Italiens et de leurs descendances. Au point qu’ici récemment, un éminent professeur d’une université italienne, qui était de passage pour faire une conférence à propos de Darwin, a circulé dans la ville plusieurs jours en s’adressant aux gens en italien et se voyant au minimum compris et le plus souvent, la réponse lui était donnée dans sa langue (sauf par moi). On dirait une ville frontalière à 1000 km de la Botte.
Pour le reste, mes félicitations pour tout ce travail dans le domaine de la canzone et pour cette collaboration avec des auteurs si passionnants.
Cela dit, ces centaines de chansons dont tu parles et les traductions d’auteurs divers également, il serait bien de les insérer dans les CCG.
Moi, j’ai approché l’Italie via Carlo Levi – rencontré par hasard en lisant Le Parole sono pietre, je suis tombé presque par hasard également dans la chanson (et ensuite, mon ami Lucien Lane) au milieu des Canzoni contro la Guerra, où tout le reste est raconté au fil du temps qui passe.
Comme Lucien l’âne le dit : nous tissons le linceul de ce vieux monde. Ce qu’obstinément et lentement et parcimonieusement – car le temps est trop court, nous continuons à faire.
D’ailleurs, on y retourne.
Cordial
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 17/5/2017 - 10:44
AH, dunque sei in Belgio?! Interessante, ero convinto tu fossi in Francia...
Flavio Poltronieri - 17/5/2017 - 18:39
×
Album: Esplosioni nucleari a Los Alamos