Hommage aux victimes du 13 novembre
Ils voudront nous diviser jusqu’au dernier
Ils chercheront à petit feu à étouffer nos libertés
Finiront-ils par nous arracher nos sourires
Rompre l’espoir de se revoir, les chances de se réunir
Pour combien serons-nous fous de croire encore
Que nous sommes frères sur cette terre, âmes sœurs de cœur et de corps
Nous devrons choisir notre camp comme dans chacune de leur guerre
Nous devrons choisir et nos morts devront peupler leurs cimetières
Là sera notre résistance : ne pas subir, ne pas céder
Notre pain, notre pitance… quittons la table, allons danser
Nous, tout ce que l’on veut, tout ce que l’on désire
Aimer la vie tant que l’on peut, et puis qu’on nous laisse sortir
Sous nos pieds, pièges nombreux, difficile de ne pas tomber
Dans les bras de l’un de ceux qui recrutent par milliers
« bonnes gens, ayez donc peur ! Et restez bien au chaud chez vous »
« bonnes gens, laissez nous faire ! nous nous occupons de tout »
Voici des recommandations venues tout droit d’un autre âge
Bientôt les lois d’exceptions, allons donc… danser sous l’orage
« Vous devriez, c’est moins risqué
Attendre que vienne l’été »
« Au grand soleil, mon général !
Un jour de fête nationale »
Oui ! dehors il pleut mais cette pluie est délicieuse
Dehors la vie est belle, que diable est-elle dangereuse
Chaque goutte qui tombe sur chacun de nos visages
Comme un éclat, comme une fronde, douce hérésie, joyeux outrage
Dansons ensemble au son du luth
Dansons debout sans autre but
Que d’être là, que d’être nous
Que d’être heureux, que d’être fous
Dansons dehors et même pire
Dansons encore quand d’autres tirent
Oui ! ce soir nous irons au bal
Ce soir nous danserons de plus belle
Ils chercheront à petit feu à étouffer nos libertés
Finiront-ils par nous arracher nos sourires
Rompre l’espoir de se revoir, les chances de se réunir
Pour combien serons-nous fous de croire encore
Que nous sommes frères sur cette terre, âmes sœurs de cœur et de corps
Nous devrons choisir notre camp comme dans chacune de leur guerre
Nous devrons choisir et nos morts devront peupler leurs cimetières
Là sera notre résistance : ne pas subir, ne pas céder
Notre pain, notre pitance… quittons la table, allons danser
Nous, tout ce que l’on veut, tout ce que l’on désire
Aimer la vie tant que l’on peut, et puis qu’on nous laisse sortir
Sous nos pieds, pièges nombreux, difficile de ne pas tomber
Dans les bras de l’un de ceux qui recrutent par milliers
« bonnes gens, ayez donc peur ! Et restez bien au chaud chez vous »
« bonnes gens, laissez nous faire ! nous nous occupons de tout »
Voici des recommandations venues tout droit d’un autre âge
Bientôt les lois d’exceptions, allons donc… danser sous l’orage
« Vous devriez, c’est moins risqué
Attendre que vienne l’été »
« Au grand soleil, mon général !
Un jour de fête nationale »
Oui ! dehors il pleut mais cette pluie est délicieuse
Dehors la vie est belle, que diable est-elle dangereuse
Chaque goutte qui tombe sur chacun de nos visages
Comme un éclat, comme une fronde, douce hérésie, joyeux outrage
Dansons ensemble au son du luth
Dansons debout sans autre but
Que d’être là, que d’être nous
Que d’être heureux, que d’être fous
Dansons dehors et même pire
Dansons encore quand d’autres tirent
Oui ! ce soir nous irons au bal
Ce soir nous danserons de plus belle
Contributed by adriana - 2016/6/15 - 06:52
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