C'est une musique anatolienne
Mélancolie qui coule en toi
Kurde ottomane et arménienne
Un peu persane tout à la fois
Sur un kémantcha, sur un saz
De la Mer Noire à la Caspienne
On l'a jouée au bal des Lazes
Chrétienne musulmane ou païenne
Elle parle des hommes de cette terre
Doux et cruels tout comme toi
Un jour amis comme des frères
Un jour ennemis par la foi
On l'a jetée dans la poussière
Sur les chemins un jour d'Avril
On l'a noyée dans la rivière
Rouge de sang indélébile
Loin de sa terre, de ses campagnes
Loin des villages abandonnés
Elle a traversé les montagnes
Elle est venue te retrouver
Musiciens chanteurs sans visage
Leurs âmes mortes t'ont laissé
Cet air venu du fond des âges
Qui ne te quittera jamais
Une musique anatolienne
Mélancolie qui coule en toi
Aujourd'hui seule et arménienne
Douce et cruelle tout à la fois
Mélancolie qui coule en toi
Kurde ottomane et arménienne
Un peu persane tout à la fois
Sur un kémantcha, sur un saz
De la Mer Noire à la Caspienne
On l'a jouée au bal des Lazes
Chrétienne musulmane ou païenne
Elle parle des hommes de cette terre
Doux et cruels tout comme toi
Un jour amis comme des frères
Un jour ennemis par la foi
On l'a jetée dans la poussière
Sur les chemins un jour d'Avril
On l'a noyée dans la rivière
Rouge de sang indélébile
Loin de sa terre, de ses campagnes
Loin des villages abandonnés
Elle a traversé les montagnes
Elle est venue te retrouver
Musiciens chanteurs sans visage
Leurs âmes mortes t'ont laissé
Cet air venu du fond des âges
Qui ne te quittera jamais
Une musique anatolienne
Mélancolie qui coule en toi
Aujourd'hui seule et arménienne
Douce et cruelle tout à la fois
envoyé par Bernart Bartleby - 13/6/2016 - 11:36
×
Parole e musica di Aram Sédèfian (1944-), autore, compositore, interprete francese di origine armena, della regione di Erzurum, Anatolia orientale.
Nel disco intitolato “Ces moments là”
Testo trovato sul sito dell’autore
La famiglia di Aram Sédèfian era originaria di Erzurum (Karin, nella traslitterazione dall’armeno), una provincia dove tradizionalmente risiedeva una consistente comunità armena. Ma nel 1894–96 e poi nel 1915 proprio Erzurum divenne uno dei luoghi dove gli armeni furono maggiormente perseguitati e massacrati dagli ottomani, che nel 1915 erano già quei “Giovani Turchi” autori della rivoluzione nel 1908 e consolidatisi al potere come “İttihat ve Terakki Cemiyeti” (Comitato per l’Unione e il Progresso) a partire dal 1912-13, l’abbozzo di quella che, dopo la Grande Guerra, sarebbe diventata la nuova Turchia kemalista.