Je sais qu'il me faudra partir
De l'autre côté de la mer
J'entends l'appel de vos soupirs
Qui m'obsède et me désespère
Il y a trop longtemps que je traîne
Ce mal que vous m'avez donné
Cette mélancolie quotidienne
Il faudra bien m'en séparer
J'irai dans cette ville sombre
Qui vous a déjà oubliée
Je chercherai parmis les ombres
Les traces de votre passé
Je marcherai devant les portes
Des maisons que vous habitiez
Je verrai la longue cohorte
De vos regards hallucinés
Il y aura dans le vent d'été
Vos plaintes et vos gémissements
vous m'avez toujours tourmenté
Je connais cet envoûtement
Je viens pour vos âmes errantes
Vous mes fantômes abandonnés
Votre solitude me hante
Je ne peux pas vous oublier
Je viens pour un enterrement
Je suis seul sans fleurs ni couronnes
Je vous dirai tout simplement
Savez vous comment je me nomme
Mon nom chante avec vos rivières
Mon nom ressemble à ce pays
Je viens sans haine et sans colère
Demain je serai loin d'ici
Ce deuil dure depuis trop longtemps
Vous n'avez pas de cimetière
Reposez en moi maintenant
Vos racines n'ont plus de frontières
Il n'y aura pas de chant funèbre
Ni plainte, ni larmes versées
Je sortirai de ces ténèbres
Au grand jour enfin délivré
Je vous dirai que vos enfants
Vivent librement dans la lumière
Reposez en paix maintenant
Ma mémoire sera votre terre
Et vous cesserez vos soupirs
Je n'entendrai plus vos prières
Alors je pourrai repartir
De l'autre côté de la mer
De l'autre côté de la mer
J'entends l'appel de vos soupirs
Qui m'obsède et me désespère
Il y a trop longtemps que je traîne
Ce mal que vous m'avez donné
Cette mélancolie quotidienne
Il faudra bien m'en séparer
J'irai dans cette ville sombre
Qui vous a déjà oubliée
Je chercherai parmis les ombres
Les traces de votre passé
Je marcherai devant les portes
Des maisons que vous habitiez
Je verrai la longue cohorte
De vos regards hallucinés
Il y aura dans le vent d'été
Vos plaintes et vos gémissements
vous m'avez toujours tourmenté
Je connais cet envoûtement
Je viens pour vos âmes errantes
Vous mes fantômes abandonnés
Votre solitude me hante
Je ne peux pas vous oublier
Je viens pour un enterrement
Je suis seul sans fleurs ni couronnes
Je vous dirai tout simplement
Savez vous comment je me nomme
Mon nom chante avec vos rivières
Mon nom ressemble à ce pays
Je viens sans haine et sans colère
Demain je serai loin d'ici
Ce deuil dure depuis trop longtemps
Vous n'avez pas de cimetière
Reposez en moi maintenant
Vos racines n'ont plus de frontières
Il n'y aura pas de chant funèbre
Ni plainte, ni larmes versées
Je sortirai de ces ténèbres
Au grand jour enfin délivré
Je vous dirai que vos enfants
Vivent librement dans la lumière
Reposez en paix maintenant
Ma mémoire sera votre terre
Et vous cesserez vos soupirs
Je n'entendrai plus vos prières
Alors je pourrai repartir
De l'autre côté de la mer
envoyé par Bernart Bartleby - 13/6/2016 - 11:20
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Parole e musica di Aram Sédèfian (1944-), autore, compositore, interprete francese di origine armena, della regione di Erzurum, Anatolia orientale.
Nel disco intitolato “Instants Volés”, con Jean-Pierre Auffrédo
Testo trovato sul sito dell’autore
La famiglia di Aram Sédèfian era originaria di Erzurum (Karin, nella traslitterazione dall’armeno), una provincia dove tradizionalmente risiedeva una consistente comunità armena. Ma nel 1894–96 e poi nel 1915 proprio Erzurum divenne uno dei luoghi dove gli armeni furono maggiormente perseguitati e massacrati dagli ottomani, che nel 1915 erano già quei “Giovani Turchi” autori della rivoluzione nel 1908 e consolidatisi al potere come “İttihat ve Terakki Cemiyeti” (Comitato per l’Unione e il Progresso) a partire dal 1912-13, l’abbozzo di quella che, dopo la Grande Guerra, sarebbe diventata la nuova Turchia kemalista.