Un noir démon avait suborné Katheline
Pour s’emparer du trésor
Il avait appris ainsi de façon clandestine
Où gisaient les carolus d’or.
Au matin, une hirondelle jette un cri.
Ruinée, Soetkin s’en est allée de la nuit.
On la met en terre au champ des pauvres.
Contre le cœur, battent les cendres.
Rêveur, dolent, maussade, fâché,
Jour et nuit, Till erre désespéré,
Toujours répondant : battent les cendres .
Et Nelle pleurait de l’entendre.
Le poissonnier veule, veule, veule,
Vit de hareng sec, sec, sec ;
Les gens le huent seul, seul, seul ;
Les enfants le fuient bec, bec, bec.
Il se rend aux trois cabarets.
Au premier, les buveurs sortent,
Au deuxième, la patronne s’emporte,
Au troisième, le patron ferme le loquet.
Au bord du canal, loin du village,
Il est un bouge sans étage.
On y sert tout le monde ;
Tous, jusques aux plus immondes.
Contre le cœur, murmurent les cendres.
Justice, justice, il faut rendre.
Au bord du canal, marche le meurtrier.
Till arrête le poissonnier.
Ah, je suis vieux, je suis faible.
Pardon ! Pardon ! Je m’en vais boire.
En ville, on ne veut plus me voir.
Je paierai, je rendrai les meubles.
Le fils ne veut rien entendre
Sur son cœur battent les cendres.
Justice, justice sans plus attendre.
Chez les poissons, il lui faut descendre.
À genoux, laid, tremblant et lâche,
Le poissonnier supplie et pleure.
Till repousse l’ombre d’un geste banal
Et pensif, s’en repart au long du canal.
Pour s’emparer du trésor
Il avait appris ainsi de façon clandestine
Où gisaient les carolus d’or.
Au matin, une hirondelle jette un cri.
Ruinée, Soetkin s’en est allée de la nuit.
On la met en terre au champ des pauvres.
Contre le cœur, battent les cendres.
Rêveur, dolent, maussade, fâché,
Jour et nuit, Till erre désespéré,
Toujours répondant : battent les cendres .
Et Nelle pleurait de l’entendre.
Le poissonnier veule, veule, veule,
Vit de hareng sec, sec, sec ;
Les gens le huent seul, seul, seul ;
Les enfants le fuient bec, bec, bec.
Il se rend aux trois cabarets.
Au premier, les buveurs sortent,
Au deuxième, la patronne s’emporte,
Au troisième, le patron ferme le loquet.
Au bord du canal, loin du village,
Il est un bouge sans étage.
On y sert tout le monde ;
Tous, jusques aux plus immondes.
Contre le cœur, murmurent les cendres.
Justice, justice, il faut rendre.
Au bord du canal, marche le meurtrier.
Till arrête le poissonnier.
Ah, je suis vieux, je suis faible.
Pardon ! Pardon ! Je m’en vais boire.
En ville, on ne veut plus me voir.
Je paierai, je rendrai les meubles.
Le fils ne veut rien entendre
Sur son cœur battent les cendres.
Justice, justice sans plus attendre.
Chez les poissons, il lui faut descendre.
À genoux, laid, tremblant et lâche,
Le poissonnier supplie et pleure.
Till repousse l’ombre d’un geste banal
Et pensif, s’en repart au long du canal.
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