Soixante-dix
Les pauvres vont crever, c’est une question de temps
Dans les hôtels de luxe, les riches se prélassent
En France on expulse les gamines de treize ans
Le ministre s’en branle c’est un gros dégueulasse
Tu poses la question, la question qui dérange
Tu imposes le tempo la sueur et les larmes
Au fond de ton ennui tu te noies dans l’étrange
Pour l’Indien Navajo c’est un adieu aux larmes
C’est dans ce monde pourri par le fric et l’envie
Que tu parles d’amour et des élans du cœur
Tu vomis sur les cons et sur tous les nantis
Tu craches ton venin ton dégoût et ta peur
Le fusil dans les pognes les flics sont arrogants
Tu te retrouves seul au milieu des chacals
Au loin une sirène c’est l’ordre fascisant
Tu craches et tu dégueules sur tous ces visages pâles
Dans cet univers glauque il faut savoir crever
On choisit le moment on soigne les blessures
Une dizaine de corps embrassent le pavé
Et on glisse en silence vers cette déchirure
Le ciel est vert-de-gris, nous n’irons plus danser
Tu as sorti ton flingue ton ombre est fugitive
Il reste le bruit des bottes et l’Etat policier
Dans ce monde de dingue ta douleur est captive
Dans les hôtels de luxe, les riches se prélassent
En France on expulse les gamines de treize ans
Le ministre s’en branle c’est un gros dégueulasse
Tu poses la question, la question qui dérange
Tu imposes le tempo la sueur et les larmes
Au fond de ton ennui tu te noies dans l’étrange
Pour l’Indien Navajo c’est un adieu aux larmes
C’est dans ce monde pourri par le fric et l’envie
Que tu parles d’amour et des élans du cœur
Tu vomis sur les cons et sur tous les nantis
Tu craches ton venin ton dégoût et ta peur
Le fusil dans les pognes les flics sont arrogants
Tu te retrouves seul au milieu des chacals
Au loin une sirène c’est l’ordre fascisant
Tu craches et tu dégueules sur tous ces visages pâles
Dans cet univers glauque il faut savoir crever
On choisit le moment on soigne les blessures
Une dizaine de corps embrassent le pavé
Et on glisse en silence vers cette déchirure
Le ciel est vert-de-gris, nous n’irons plus danser
Tu as sorti ton flingue ton ombre est fugitive
Il reste le bruit des bottes et l’Etat policier
Dans ce monde de dingue ta douleur est captive
envoyé par dq82 - 24/1/2016 - 12:07
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