Non si può scendere a patti con la tua violenza
c'è qualcosa di marcio già nella tua esistenza
e non tratterò mai con chi sta sul tuo podio
perché, detto fra noi, società, io ti odio
Non c'è modo per noi di entrare in contatto
se urlo il mio dolore tu mi dai del matto
il contratto fra noi io non l'ho mai firmato
perché finché avrò fiato, società io ti odio
Tu ami le uniformi: divisa e doppiopetto
se sotto c'è una belva, non ti interessa affatto
io odio il tuo soldato, il tuo carabiniere
lo amerei impiccato alle bandiere nere!
Sono un sanguinario! Sono un poco di buono!
ma lui si crede virile...e non è neanche un uomo!
Società...io ti odio!
Tu ti sbarazzi in fretta di chi ti ha rifiutato
sempre pronta a bollarlo "barbone" o "drogato"
dopo che li hai schiacciati sotto la "civiltà"
gli dai il colpo di grazia della tua pietà,
società, io ti odio!
E avverti le tue suore e avverti anche i tuoi frati
perché saranno i primi ad essere sgozzati!
restituiremo così la "carità cristiana"
loro "figli di dio", noi "figli di puttana!"
Società, io ti odio!
Non diteci che è bello "famiglia e lavoro"
quel vuoto sussiego che chiamiamo "decoro"
non vogliamo maestri, non vogliamo profeta
fracasseremo al suolo ogni vostra Cometa
e il vostro asfissiante soccorso peloso
sapremo risbattervelo sopra il muso
società, io ti odio!
Non cerco le mie sbarre, non voglio mai un lavoro
le gabbie sono gabbie, anche le gabbie d'oro!
Sfruttate il mio corpo, sfruttate la mia mente,
ma se non servo più,
ma se non servo più...staccate la corrente
società, io ti odio!
Se cerco ancora parole siano dure e sorde
se proprio devo sbattermi, mi sbatto sulle corde
per trovare la voce, avere l'illusione
di potervi scuotere con una canzone
società, io ti odio!
Io urlo la mia rabbia e so che faccio pena
come la pulce folle sul collo della iena
ma mi è rimasta solo la collera impotente
di vomitare sul collo della gente
per andare oltre la maschera che abbiamo
oltre la "società", cercare quel che siamo:
amici...fratelli...compagni, io vi amo!
c'è qualcosa di marcio già nella tua esistenza
e non tratterò mai con chi sta sul tuo podio
perché, detto fra noi, società, io ti odio
Non c'è modo per noi di entrare in contatto
se urlo il mio dolore tu mi dai del matto
il contratto fra noi io non l'ho mai firmato
perché finché avrò fiato, società io ti odio
Tu ami le uniformi: divisa e doppiopetto
se sotto c'è una belva, non ti interessa affatto
io odio il tuo soldato, il tuo carabiniere
lo amerei impiccato alle bandiere nere!
Sono un sanguinario! Sono un poco di buono!
ma lui si crede virile...e non è neanche un uomo!
Società...io ti odio!
Tu ti sbarazzi in fretta di chi ti ha rifiutato
sempre pronta a bollarlo "barbone" o "drogato"
dopo che li hai schiacciati sotto la "civiltà"
gli dai il colpo di grazia della tua pietà,
società, io ti odio!
E avverti le tue suore e avverti anche i tuoi frati
perché saranno i primi ad essere sgozzati!
restituiremo così la "carità cristiana"
loro "figli di dio", noi "figli di puttana!"
Società, io ti odio!
Non diteci che è bello "famiglia e lavoro"
quel vuoto sussiego che chiamiamo "decoro"
non vogliamo maestri, non vogliamo profeta
fracasseremo al suolo ogni vostra Cometa
e il vostro asfissiante soccorso peloso
sapremo risbattervelo sopra il muso
società, io ti odio!
Non cerco le mie sbarre, non voglio mai un lavoro
le gabbie sono gabbie, anche le gabbie d'oro!
Sfruttate il mio corpo, sfruttate la mia mente,
ma se non servo più,
ma se non servo più...staccate la corrente
società, io ti odio!
Se cerco ancora parole siano dure e sorde
se proprio devo sbattermi, mi sbatto sulle corde
per trovare la voce, avere l'illusione
di potervi scuotere con una canzone
società, io ti odio!
Io urlo la mia rabbia e so che faccio pena
come la pulce folle sul collo della iena
ma mi è rimasta solo la collera impotente
di vomitare sul collo della gente
per andare oltre la maschera che abbiamo
oltre la "società", cercare quel che siamo:
amici...fratelli...compagni, io vi amo!
Contributed by Riccardo Venturi - 2015/12/21 - 00:05
Language: French
Version française – SOCIÉTÉ JE TE HAIS ! – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Società io ti odio – Alessio Lega – vers 1990.
Texte d’Alessio Lega
Librement inspiré de:
Société tu m'auras pas de Renaud
Chanson italienne – Società io ti odio – Alessio Lega – vers 1990.
Texte d’Alessio Lega
Librement inspiré de:
Société tu m'auras pas de Renaud
SOCIÉTÉ JE TE HAIS !
On ne peut pactiser avec ta violence,
Il y a quelque chose de pourri dans ton existence
Et je ne m’accorderai jamais avec ce que tu as fait,
Car, cela dit entre nous, société, je te hais.
Il n’y a pas moyen de s’entendre entre nous ;
Quand je hurle ma douleur, tu me traites de fou.
Ce contrat entre nous, je ne l’ai jamais signé
Et jusqu’à mon dernier souffle, société je te haïrai.
Tu aimes les uniformes : les tenues, les costumes ;
Si dessous, il y a un fauve, tu ne vas pas y voir.
Je hais ton soldat, je hais ton gendarme ;
J’aimerais le voir pendre aux drapeaux noirs !
Je suis sanguinaire ! Je suis imparfait !
Mais lui se croit viril… et ce n’est même pas un homme !
Société… je te hais !
Tu te débarrasses en vitesse de celui qui te rejette ;
À le cataloguer « clochard » ou « drogué », tu es toujours prête.
Puis quand sous ta « civilisation », tu les as écrasés ?
Tu donnes le coup de grâce de ta pitié,
Société, je te hais !
Et préviens tes bonnes sœurs et préviens tes curés,
Car ce seront les premiers à être égorgés !
Nous rendrons ainsi la « charité chrétienne »
Eux « fils de dieu », nous « fils de pute ! »
Société, je te hais !
Ne nous dites pas que « famille et travail » sont pour l’homme,
Ni ce vide dédain qu’on appelle« décorum ».
Nous ne voulons pas de maîtres, nous ne voulons pas de prophète ;
Nous fracasserons au sol toutes vos comètes
Et votre asphyxiant secours qu’on dégueule,
Nous vous le rabattrons sur la gueule.
Société, je te hais !
Je ne cherche pas mes barreaux, je ne veux pas vivre en travaillant ;
Les cages sont des cages, même les cages d’or !
Vous exploitez mon esprit, vous exploitez mon corps,
Mais si je ne sers plus,
Mais si je ne sers plus… vous débranchez le courant
Société, je te hais !
Si je trouve encore des paroles qu’elles soient dures et sourdes ;
Si vraiment je dois claquer, je sauterai sur les cordes
Pour trouver ma voix, avoir l’illusion
De pouvoir vous renverser d’une chanson.
Société, je te hais !
Je hurle ma rage et sais que j’exaspère
Comme la puce folle sur le cou de la panthère.
Mais il me reste la colère seulement
À vomir dans le cou des gens.
Pour aller au-delà de la mascarade
De la « société », chercher ce que nous sommes :
Amis… frères… camarades,
Je vous aime !
On ne peut pactiser avec ta violence,
Il y a quelque chose de pourri dans ton existence
Et je ne m’accorderai jamais avec ce que tu as fait,
Car, cela dit entre nous, société, je te hais.
Il n’y a pas moyen de s’entendre entre nous ;
Quand je hurle ma douleur, tu me traites de fou.
Ce contrat entre nous, je ne l’ai jamais signé
Et jusqu’à mon dernier souffle, société je te haïrai.
Tu aimes les uniformes : les tenues, les costumes ;
Si dessous, il y a un fauve, tu ne vas pas y voir.
Je hais ton soldat, je hais ton gendarme ;
J’aimerais le voir pendre aux drapeaux noirs !
Je suis sanguinaire ! Je suis imparfait !
Mais lui se croit viril… et ce n’est même pas un homme !
Société… je te hais !
Tu te débarrasses en vitesse de celui qui te rejette ;
À le cataloguer « clochard » ou « drogué », tu es toujours prête.
Puis quand sous ta « civilisation », tu les as écrasés ?
Tu donnes le coup de grâce de ta pitié,
Société, je te hais !
Et préviens tes bonnes sœurs et préviens tes curés,
Car ce seront les premiers à être égorgés !
Nous rendrons ainsi la « charité chrétienne »
Eux « fils de dieu », nous « fils de pute ! »
Société, je te hais !
Ne nous dites pas que « famille et travail » sont pour l’homme,
Ni ce vide dédain qu’on appelle« décorum ».
Nous ne voulons pas de maîtres, nous ne voulons pas de prophète ;
Nous fracasserons au sol toutes vos comètes
Et votre asphyxiant secours qu’on dégueule,
Nous vous le rabattrons sur la gueule.
Société, je te hais !
Je ne cherche pas mes barreaux, je ne veux pas vivre en travaillant ;
Les cages sont des cages, même les cages d’or !
Vous exploitez mon esprit, vous exploitez mon corps,
Mais si je ne sers plus,
Mais si je ne sers plus… vous débranchez le courant
Société, je te hais !
Si je trouve encore des paroles qu’elles soient dures et sourdes ;
Si vraiment je dois claquer, je sauterai sur les cordes
Pour trouver ma voix, avoir l’illusion
De pouvoir vous renverser d’une chanson.
Société, je te hais !
Je hurle ma rage et sais que j’exaspère
Comme la puce folle sur le cou de la panthère.
Mais il me reste la colère seulement
À vomir dans le cou des gens.
Pour aller au-delà de la mascarade
De la « société », chercher ce que nous sommes :
Amis… frères… camarades,
Je vous aime !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/12/21 - 21:00
Ecco, perchè non scrivo le canzoni e mi accontento di fare qualche traduzioncina. Bisogna avere una certa età per essere sinceri :) (sorriso triste che nelle emoticon mica esiste)
krzyś - 2015/12/21 - 23:20
D'accordo, però le "traduzioncine" le fai parecchio bene. Ad esempio, dopo anni sono ancora a chiedermi come hai fatto a tradurre in polacco (e a cantare) Una casa in riva al fiume. Non perché la ho scritta io, ma perché così come mi venne fuori quel giorno, la ritenevo assolutamente intraducibile "in un certo modo". Tuttora la considero una delle cose più belle che mi siano capitate in questo sito. Saludowicz!
Riccardo Venturi - 2015/12/22 - 01:53
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
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Testo di Alessio Lega
Liberamente ispirata da:
Société tu m'auras pas di Renaud
Depositata presso l'Archivio Proletario Internazionale di Milano, fondato e tenuto da Santo Catanuto, Società io ti odio deve probabilmente la sua sopravvivenza proprio al Canto anarchico in Italia dello stesso Catanuto e di Franco Schirone, nella cui edizione aggiornata del 2009 è stata inserita a pagina 353. Dev'essere una delle prime canzoni scritte da un giovanissimo Alessio Lega, ispirata a sua volta da una famosa canzone di un altro che era giovanissimo nel '74, Renaud. Ma se per Renaud la "società non lo avrebbe avuto", l'Alessio Lega ventenne o poco più dichiarava addirittura tutto il suo odio alla società stessa. Come Alessio scrisse ai curatori del volume: "Questa canzone fu la prima cosa che scrissi nel mio anno di servizio civile presso 'Cometa', la comunità di prima accoglienza per tossicodipendenti, giovani psicopatici, borderline ecc. situata nell'estrema periferia di Milano. Essere obiettore 'Caritas' rafforzò un anticlericalismo che fino ad allora era stato, per me, un po' più di forma che di sostanza; essere a contatto con i reietti mi chiarì subito da quale parte della barricata stare: con la triste conseguenza di essere relegato, negli ultimi sei mesi, ai soli turni di notte, dove potessi fare meno danni." Se, sicuramente, non ci è dato sapere quali e quanti danni Alessio abbia procurato alla "Caritas", quel che forse è da rimpiangere un po' è che questa canzone primordiale nella sua produzione non ne abbia provocati come canzone in sé, sperduta com'è in un volume e assolutamente ignota alla grande Rete fino ad oggi. Cerchiamo quindi di rimediare, anche perché -diciamocelo francamente- si sente parecchio la mancanza di fieri odiatori della Società, dei suoi ordini costituiti e delle sue componenti "spirituali". [RV]