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Vladimir Semënovič Vysotskij / Владимир Семёнович Высоцкий: Сыт я по горло

GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG
Langue: russe


Liste des versions


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(Vladimir Semënovič Vysotskij / Владимир Семёнович Высоцкий)


XX secolo
Нью-Йорк -17 января 1979г.
Parole muscicate da Владимир Семёнович Высоцкий
Da, da http://liryka-liryka.blogspot.com/2015...

https://pp.vk.me/c623928/v623928483/22...
Сыт я по горло, до подбородка,
Даже от песен стал уставать.
Лечь бы на дно, как подводная лодка,
Чтоб не могли запеленговать.

Друг подавал мне водку в стакане,
Друг говорил, что это пройдёт.
Друг познакомил с Веркой по пьяни, -
Верка поможет, а водка спасёт.

Не помогли мне ни Верка, ни водка.
С водки похмелье, а с Верки - что взять?
Лечь бы на дно, как подводная лодка,
Чтоб не могли запеленговать.

Сыт я по горло, сыт я по глотку.
Ох, надоело петь и играть!
Лечь бы на дно, как подводная лодка,
И позывных не передавать.

envoyé par krzyś - 16/12/2015 - 01:39




Langue: italien

Versione italiana di Elio Berrà
da http://www.wysotsky.com/1040.htm?103
GIACERE SUL FONDO

Sono sazio fino alla gola, fino al mento.
Ho iniziato a stancarmi perfino delle canzoni.
Giacerei sul fondo, come un sottomarino,
da non poter localizzare.

L’amico mi ha offerto nel bicchiere della vodka,
l’amico mi ha detto che passerà,
l’amico mi ha fatto conoscere Verka, da ubnaco.
- Verka ti aiuta, la vodka ti salva.

Non hanno aiutato né Verka né la vodka.
Dalla vodka - ne viene il dopo sbornia, e da Verka - cosa prendere? -
Giacerei sul fondo, come un sottomarino,
da non riuscire a localizzare.

Sono sazio fino alla gola, fino al mento.
Oh mi è venuto a noia cantare e suonare!
Giacerei sul fondo, come un sottomarino,
e non trasmetterei segnali.

envoyé par Krzysiek - 18/12/2015 - 02:26




Langue: italien

Esiste anche quest'altra traduzione, del 2009, di Emanuele Ricciardi:
HO TOCCATO IL FONDO

Ho la gola piena fino all’inverosimile,
Anche delle canzoni mi sono stancato.
Giaccio sul fondo come un sommergibile,
Che non può essere recuperato.

L’amico, vodka mi ha fatto bere,
E l’amico mi dice che passerà.
Vedendo Verka, ubriachezza e piacere:
Verka mi aiuta e dalla vodka mi salverà.

Verka e vodka fanno l’impossibile.
La vodka ubriaca, e Verka... dove è andato?
Giaccio sul fondo come un sommergibile,
Che non può essere recuperato.

Ho la gola piena fino all’inverosimile.
Di suonare e cantare mi sono stancato!
Giaccio sul fondo come un sommergibile,
Che non può essere recuperato.

envoyé par Flavio Poltronieri - 18/12/2015 - 16:57


GIACERE SUL FONDO non centra niente da guerra....canzone per salitudine e stanchezza...Auguro una buona giornata Vladimir. https://www.facebook.com/profile.php?i...

25/7/2017 - 09:57


D'accordo con Vladimir.

Agli Extra! Agli Extra!

B.B. - 25/7/2017 - 11:54


Comme toujours, il convient de réfléchir à la situation des disons dissidents (dans n'importe quelle société et a fortiori dans la russe, de surcroît soviétique) pour comprendre pourquoi dans cette société, on étouffe et pourquoi on tente de se cacher au plus profond, de, dit-on en français, faire le mort. C'est une attitude de résistance (Ora e sempre : Resistenza !) et vouloir ramener l'étouffement et l'ataraxie à un sentiment personnel et purement psychologique revient à nier l'oppression, qui n'est rien d'autre que la pression sociale, une des formes les plus constantes de la Guerre de Cent Mille Ans. Pour ce qui est de la vodka comme forme de résistance au système, on peut lire Alexandre Zinoviev.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane

Marco Valdo M.I. - 25/7/2017 - 15:46


VII FESTIWAL VOLODIA POD SZCZELIŃCEM
22.07.2017

Krzysiek - 25/7/2017 - 20:41


Krzysiek, peccato non esserci...a proposito il 19/7/2017 ti ho indirizzato una richiesta (in The House of the Rising Sun): il recente CD Vladimir Wysocki interpretacje edito da Empik...

Flavio Poltronieri - 26/7/2017 - 21:08


Caro Flavio,
manco io ci sono stato mai al Festival "Volodia pod Szczelińcem", che quest'anno è arrivato alla sua settima edizione. Menomale c'è Donat Kamiński da Pieśniarze che registra parecchi concerti e li mette in rete, imperterrito.
Per il CD "Włodzimierz Wysocki - Interpretacje", credo che si tratti di questo disco qua:

http://www.empik.com/wlodzimierz-wysoc...

Certo che te lo mando, basta che chiedi agli amministratori del sito il mio indirizzo e-mail e mi contatti per farmi sapere dove lo devo spedire.
Colgo l'occasione per aggiornarti sulle tue richieste precedenti. C'è poco da fare, purtroppo. Ho cercato di contattare il Museo fondato da Marlena Zimna, per sapere se sia andata in porto l'edizione italiana del libro "Chi ha ucciso Vysotsky?", ma non mi ha risposto nessuno. Al telefono, la signora interpellata, non sapeva dirmi nulla sulla facenda. Secondo me il libro non è stato mai tradotto in italiano. Se fosse uscito in pure piccolissima officina, qualche traccia nel Internet ci rimarebbe, credo, invece non si trova niente, a parte l'articolo di questo giornale sardo che lo preannuncia.
Anche per il disco con le interpretazioni polacce delle canzoni di Leonard Cohen registrato al Teatro Roma, ciccia.
Fu un'edizione limitata, mai messa in vendita e anche se ho chiesto in giro, fra amici, cultori di Cohen, la cosa sembra molto difficile... anzi, per adesso impossibile.

https://www.leonardcohenfiles.com/teat...

Da questo forum si evince che Artur Jarosinskichi che ha segnalato uscita di questo disco è morto da sei anni.

http://www.expectingrain.com/discussio...

Un abbraccio
Krzysiek

Krzysiek - 27/7/2017 - 20:30




Langue: hébreu

Translated by Maxim Zhak

צוללת

נמאס לי לגמרי, איני סובל עוד,
אף לשירים אין חשק יותר, -
הלוואי ואשקע בים כמו צוללת,
שלא יוכלו אותי לאתר.

סחבק מזג לי וודקה בשפע,
סחבק אמר, כי זה יעבור,
סחבק הכיר לי את וֶרקה-כונפה,
שוֶרקה תציל ושתייה תעזור.

אך וֶרקה כמו וודקה – אין בה תועלת:
מוודקה – פחמלת, מוֶרקה – נשבר!
הלוואי ואשקע בים כמו צוללת,
בלי לשדר יותר שום דבר!

נמאס לי לגמרי, הנפש אוזלת,
לא מנגן וגם לא שר יותר, -
הלוואי ואשקע בים כמו צוללת,
שלא יוכלו אותי לאתר.

envoyé par Maxim Zhak - 17/12/2018 - 08:31




Langue: français

Version française — COMME UN SOUS-MARIN — Marco Valdo M.I. — 2023
Chanson russe — Сыт я по горло — Vladimir Semënovič Vyssotsky / Владимир Семёнович Высоцкий — 1969

Dialogue maïeutique

EXPULSONS LES ALCOOLIQUES DE NOTRE COMMUNAUTÉ D’OUVRIERS  <br />
(SUR LE TUYAU, ON LIT : PRODUIT DÉFECTUEUX)
EXPULSONS LES ALCOOLIQUES DE NOTRE COMMUNAUTÉ D’OUVRIERS
(SUR LE TUYAU, ON LIT : PRODUIT DÉFECTUEUX)


Oh, Marco Valdo M.I., bonne idée de mettre en français cette chanson russe. Je me souviens de ce que tu en disais, il y a quelque temps déjà et de ce commentaire, j’imaginais bien que tu en viendrais à proposer une version de ta manière. Que disais-tu ? Voici :

« Comme toujours, il convient de réfléchir à la situation des disons dissidents (dans n’importe quelle société et a fortiori dans la russe, de surcroît soviétique) pour comprendre pourquoi dans cette société, on étouffe et pourquoi on tente de se cacher au plus profond, de, dit-on en français, faire le mort. C’est une attitude de résistance (Ora e sempre : Resistenza !) et vouloir ramener l’étouffement et l’ataraxie à un sentiment personnel et purement psychologique revient à nier l’oppression, qui n’est rien d’autre que la pression sociale, une des formes les plus constantes de la Guerre de Cent Mille Ans. Pour ce qui est de la vodka comme forme de résistance au système, on peut lire Alexandre Zinoviev. » C’était prémonitoire. Depuis, on fait le voyage au bout de la Zinovie et on comprend mieux cette envie de fuir, de se cacher… En fait, rien n’a changé là-bas, comme au temps de Vyssotsky. Comme un sous-marin, on se couche au fond ; un animal terrorisé, on fait le mort. L’État, la bande au pouvoir font la guerre aux gens. Comment ne pas le voir ?

Oui, Lucien l’âne mon ami, c’est une guerre civile qui se poursuit depuis plus de cent ans et qui a fait des millions de morts parmi les habitants du pays ; c’est une guerre qui déborde régulièrement sur les pays voisins. On a pu croire un temps qu’elle finirait par se résorber, mais ce fut un faux espoir. Maintenant, pour en revenir à la chanson de Vyssotsky — et après avoir établi cette version en langue française en tenant compte des versions italiennes et de celle publiée par Marina Vlady, qui fut la femme de Vyssotsky — je ferais la réflexion suivante. À savoir que ce « Me coucher au fond » est une sorte d’écho inversé à ce que disait Stéphane Mallarmé dans Brise Marine :

« Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! »


Être artiste dans un pays de dictature ? Ne pouvoir exercer son art qu’en cachette, subrepticement, être constamment sous pression comme tous les citoyens et comme la population désespérée qui cherche le refuge national dans l’alcool, c’est l’ordinaire de la journée ordinaire dans un pays en guerre contre les voisins, mais aussi en guerre contre sa population, laquelle résiste comme elle peut, se cache, se terre. Chacun tentant de se planquer au fond du décor, de jouer au sous-marin inerte au fond de la mer. Il s’agit en permanence de fuir les obligations du collectif, fuir les réquisitions de l’État, les inquisitions de sa justice, les perquisitions de sa milice. Alors, les gens en ont marre et nombre d’entre eux sombrent dans une noire dépression permanente, un état endémique que malgré des campagnes antialcooliques répétées, la population combat en consommant des quantités astronomiques de vodka et à défaut, de tout autre produit contenant peu ou prou de l’alcool ou d’autres essences.

Oui, dit Lucien l’âne, comme dit La Journée ordinaire :

« En Zinovie, on produit beaucoup de pétrole
Et on consomme encore plus d’alcool.
Le pétrole fait marcher la machine ;
L’alcool fait tourner les usines,
Le Guide fait marcher le pays. »


et la population du pays en a marre. Quand on y réfléchit, on voit bien que vu de l’intérieur du pays, c’est pareil en Russie qu’en Zinovie. À se demander quand les gens s’en sortiront de ce guêpier, mais avec l’Histoire, on a parfois de ces surprises et souvent, quand on s’y attend le moins.
En attendant, tissons le linceul de ce vieux monde pris dans les vieux plis de son Histoire, ridé, perclus, radotant et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
COMME UN SOUS-MARIN

J’en ai marre, jusqu’au menton,
Et me fatiguent même mes chansons.
Je veux comme un sous-marin, plonger
Pour qu’ils ne puissent plus me tracer.

Un ami me sert la vodka,
L’ami me dit ça passera.
Je suis ivre, je vois Véra.
M’aide Véra, me sauve la vodka.

Vera et la vodka ne m’ont pas aidé.
Vodka : gueule de bois, où est passée Véra ?
Je veux comme un sous-marin, plonger
Pour qu’ils ne puissent plus me tracer

J’en ai marre, j’en ai marre.
Chanter, de jouer, j’en ai marre.
Je veux comme un sous-marin, plonger
Pour qu’ils ne puissent plus me tracer.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 4/4/2023 - 19:57




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