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Blues dell'Homo sapiens

Vintage Violence
Langue: italien


Vintage Violence

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[2011]
Album: Piccoli intrattenimenti musicali
Testo e musica di Rocco Arienti

vintage violence
La religione non ci rappresenta
Per vivere in ansia e confusione basta la coscienza
E va bene così
Siamo nati così
E non ci si può fermare ad ogni passo
Con un chilo di cervello non mi riconosco
E va bene così
Moriremo così
Civilizzati senza averlo scelto
Costretti a mentire, ad obbedire
Per sentirci meglio
Fanno tutti così
Basta dire di sì
Ma non ci si può fermare ad ogni passo
Con un chilo di cervello non mi riconosco
E va bene così
Moriremo così
Vivere tra evoluzione e rivoluzione
Anima e corpo, sangue ed utopia
Ma alla fine di tutto quanta commozione
Non ci avremo capito niente
Ma finiremo piangendo di nostalgia

envoyé par daniela -k.d.- - 5/12/2015 - 00:14



Langue: français

Version française – BLUES DE L’HOMO SAPIENS – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Blues dell’Homo sapiens – Vintage Violence – 2011
Album: Piccoli intrattenimenti musicali
Paroles et musique : Rocco Arienti

Tels sont nos ancêtres et les racines de l'humaine nation
Tels sont nos ancêtres et les racines de l'humaine nation


La petite chanson dont je viens de faire une version française me plaît beaucoup et je pense, elle te ravira. Déjà par son titre : « Blues dell’Homo sapiens ». Car, Lucien l’âne mon ami, l’homme a le blues. Enfin, il l’a depuis que les esclaves noirs d’Amérique l’ont inventé sur ce continent lointain pour exorciser leurs peurs, exprimer leurs douleurs et exhaler leurs nostalgies. Ils chantaient ainsi la mort de leur liberté.

Nous aussi, les ânes, les somari, les bêtes de somme comme ces hommes à la peau foncée venus d’Afrique, nous connaissons la nostalgie et la douleur de la privation de la liberté et de la dignité et nous remâchons cette mauvaise avoine en trottinant le long des chemins.

Sache, mon ami Lucien l’âne, que les bipèdes que nous sommes actuellement sont tous des homo sapiens sapiens, même si « sapiens », ils ne le sont pas beaucoup, à voir le nombre exagéré de massacres qu’ils perpètrent entre eux et parmi les autres espèces. Ils en sont à présent à rendre la planète insalubre à la vie, à détruire la vie organique sur la planète elle-même. Ce qui, comme je te l’ai déjà dit, m’indiffère assez, car mourir seul ou mourir tous ensemble… On finit tous par mourir. D’ailleurs, la planète elle-même connaîtra le même sort.

Certes, Marco Valdo M.I. mon ami, mais en attendant ?

En attendant, certes… C’est mieux si c’est plaisant.

Juste une dernière question, dit Lucien l’âne en papillotant de ses noires paupières. Je me demande, à voir le schéma de l’évolution de l’homo jusqu’au sapiens, où peuvent bien se trouver ces fameuses racines chrétiennes de l’Europe ?

Eh bien, c’est tout simple. Il n’y en a pas. C’est une marchandise d’importation. On ne saurait considérer comme des racines les effets d’une colonisation tardive. L’humaine nation n’a d’autres racines qu’elle-même et il n’y a pas lieu d’y insérer des intrusions de propagandistes religieux. C’est ce que raconte la canzone :

« La religion ne nous représente pas.
Pour vivre entre angoisse et confusion, la conscience suffit
Et c’est bien ainsi.
Nous sommes nés ainsi... »


Certes, dit Lucien l’âne en opinant de deux oreilles, l’âne est l’âne et l’homme est l’homme, même quand il revendique une ascendance du côté de Monsieur de Cro Magnon. L'Homme de Cro-Magnon Cela étant, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde enraciné, malade du sida, de la peste porcine, de la grippe aviaire et des religions, théologique, téléologique et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
BLUES DE L’HOMO SAPIENS

La religion ne nous représente pas.
Pour vivre entre angoisse et confusion, la conscience suffit
Et c’est bien ainsi.
Nous sommes nés ainsi
Et on ne peut s’arrêter à chaque pas.
Dans un kilo de cerveau, on ne se reconnaît pas
Et c’est bien ainsi.
On mourra ainsi :
Civilisés sans l’avoir choisi,
Forcés à mentir, à obéir
Pour mieux nous sentir.
Tous font ainsi.
Il suffit de dire de oui.
Mais on ne peut s’arrêter à chaque pas ;
Dans un kilo de cerveau, on ne se reconnaît pas
Et c’est bien ainsi.
On mourra ainsi.
Vivre entre évolution et révolution,
Âme et corps, sang et utopie
Mais à la fin de tout, on sera surpris,
On n’y aura rien compris
Et on finira en pleurant de nostalgie.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 5/12/2015 - 11:38




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