Sur les tueurs narcissiques de la modernité
Sur les machos insatisfaits du gangsta rap convertis en bigots
Sur les pétasses passées de Closer au niqab
Sur leurs besoins d'exister qui s'expriment en carnage
Sur l'immense trou béant puant purulent du vide métaphysique de l'Occident
Sur les 1 300 000 morts de la "guerre au terrorisme"
Sur les tortionnaires facebook
Sur les signalés vivant facebook
Sur les tricolores par injonction facebook
Sur l'immensité indicible des chagrins kidnappée par les marchands de peur et de tricolore
Sur la force de ceux qui sont si sûrs que les assassinés auraient aimé qu'on chante la marseillaise pour eux
Sur ces morts qu'on veut faire marcher au son du clairon patriotard
Sur les néo-cons, faux cons, vrais éditocrates en tenue léopard
prêts à dénoncer les collabos qui ne marchent pas au pas de leur musique militaire
Sur les sangs impurs qui abreuveront nos sillons
Sur les corps hachés menus à Beyrouth, Bagdad,Yola, Paris, Kano, Bamako, Mogadiscio
Sur les quartiers soumis à couvre-feu comme une punition collective
Sur les fichés S dont je fais sûrement partie grâce au major Didier D
Sur les camps d'internement qu'on n'exclut pas de leur réserver
Sur la milice, pardon la garde nationale qu'on n'exclut pas de créer
Sur l'armement des polices municipales,
les bracelets électroniques
la surveillance généralisée
l'amour de la police
Sur le reproche de ne pas réagir en tant que communauté adressée à une population à laquelle on reproche son communautarisme
Sur les 86% de français qui approuveraient
Sur les 14% que je remercie de désapprouver l'éventualité de mon internement
Sur les "un peu moins de liberté" pour "un peu plus de sécurité"
Sur les "sécurité,première des libertés", aussi vrai-faux que "liberté première des sécurités"
Sur ceux qui sont d'accord pour mourir de tout ce qu'une civilisation mortifère fabrique à coup de moteurs à explosion, dégradation de la nature (y compris humaine), empoisonnement médicamenteux des rivières, ogmnanotechnologiespesticideintrantsamiantenucléaire, d'accord pour mourir de tout sauf du terrorisme pourtant consubstantiel à cette civilisation même
Sur ceux qui sont prêts à mourir pour défendre cette civilisation et s'engagent se rengagent trois fois plus qu'avant
Sur l'acte de résistance inouï consistant à boire une bière en terrasse
Sur les manifs interdites, la COP21 débarrassée de la seule partie qui aurait été intéressante, celle de sa contestation virulente
Sur le curieux destin du mot "radicalisation" qui nous interdit de prendre les choses à la racine
Sur l'anxiété qui paralyse, la méfiance qui monte, le sourire qui se crispe
J'écris ton nom,
Sécurité
Sur les machos insatisfaits du gangsta rap convertis en bigots
Sur les pétasses passées de Closer au niqab
Sur leurs besoins d'exister qui s'expriment en carnage
Sur l'immense trou béant puant purulent du vide métaphysique de l'Occident
Sur les 1 300 000 morts de la "guerre au terrorisme"
Sur les tortionnaires facebook
Sur les signalés vivant facebook
Sur les tricolores par injonction facebook
Sur l'immensité indicible des chagrins kidnappée par les marchands de peur et de tricolore
Sur la force de ceux qui sont si sûrs que les assassinés auraient aimé qu'on chante la marseillaise pour eux
Sur ces morts qu'on veut faire marcher au son du clairon patriotard
Sur les néo-cons, faux cons, vrais éditocrates en tenue léopard
prêts à dénoncer les collabos qui ne marchent pas au pas de leur musique militaire
Sur les sangs impurs qui abreuveront nos sillons
Sur les corps hachés menus à Beyrouth, Bagdad,Yola, Paris, Kano, Bamako, Mogadiscio
Sur les quartiers soumis à couvre-feu comme une punition collective
Sur les fichés S dont je fais sûrement partie grâce au major Didier D
Sur les camps d'internement qu'on n'exclut pas de leur réserver
Sur la milice, pardon la garde nationale qu'on n'exclut pas de créer
Sur l'armement des polices municipales,
les bracelets électroniques
la surveillance généralisée
l'amour de la police
Sur le reproche de ne pas réagir en tant que communauté adressée à une population à laquelle on reproche son communautarisme
Sur les 86% de français qui approuveraient
Sur les 14% que je remercie de désapprouver l'éventualité de mon internement
Sur les "un peu moins de liberté" pour "un peu plus de sécurité"
Sur les "sécurité,première des libertés", aussi vrai-faux que "liberté première des sécurités"
Sur ceux qui sont d'accord pour mourir de tout ce qu'une civilisation mortifère fabrique à coup de moteurs à explosion, dégradation de la nature (y compris humaine), empoisonnement médicamenteux des rivières, ogmnanotechnologiespesticideintrantsamiantenucléaire, d'accord pour mourir de tout sauf du terrorisme pourtant consubstantiel à cette civilisation même
Sur ceux qui sont prêts à mourir pour défendre cette civilisation et s'engagent se rengagent trois fois plus qu'avant
Sur l'acte de résistance inouï consistant à boire une bière en terrasse
Sur les manifs interdites, la COP21 débarrassée de la seule partie qui aurait été intéressante, celle de sa contestation virulente
Sur le curieux destin du mot "radicalisation" qui nous interdit de prendre les choses à la racine
Sur l'anxiété qui paralyse, la méfiance qui monte, le sourire qui se crispe
J'écris ton nom,
Sécurité
envoyé par Riccardo Venturi - 22/11/2015 - 20:55
Langue: italien
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
22 novembre 2015
22 novembre 2015
SCRIVO IL TUO NOME, SICUREZZA
Sui killer narcisisti della modernità
sui machos insoddisfatti del gangsta rap convertiti in bigotti
sulle troie passate da Closer [1] al niqab
sulle loro necessità di esistere che si esprimono in massacri
sull'immenso buco spalancato puzzolente purulento del vuoto metafisico dell'Occidente
sul milione e trecentomila morti della “guerra al terrorismo”
sui torturatori facebook
sui segnalati vivi facebook
sui tricolori per endovenosa facebook
sull'indicibile immensità dei dolori rapita dai mercanti di paura e di tricolore
sulla forza di coloro che sono tanto sicuri che alle vittime assassinate sarebbe tanto piaciuto che per loro si cantasse la marsigliese
su quei morti che si vuol far marciare al suono della tromba patriottarda
sui neocon stronzi, sui falchi finti tonti, sui veri editocrati leopardati [2]
pronti a denunciare i collaborazionisti che non marciano al passo della loro musica militare
sul sangue impuro che irrorerà i nostri solchi [3]
sui corpi triturati di Beirut, Bagdad, Yola, Parigi, Kano, Bamako, Mogadiscio
sui quartieri sottoposti a coprifuoco come punizione collettiva
sugli Schedati S [4] di cui sicuramente faccio parte grazie al maggiore Didier D. [5]
sui campi di internamento che non si esclude di riservare loro
sulla milizia, pardon, sulla guardia nazionale che non si esclude di creare
sull'armamento delle polizie municipali
sui braccialetti elettronici
sulla sorveglianza generalizzata
sulla passione per la polizia
sul rimprovero di non reagire in quanto comunità che si rivolge ad una popolazione alla quale si rimprovera il suo comunitarismo
sull'86% dei francesi che approverebbero
sul 14% che ringrazio di disapprovare l'eventualità del mio internamento
sugli “un po' meno libertà” per un “un po' più di sicurezza”
sulla “sicurezza prima libertà”, uguale alla “libertà prima sicurezza”, falso rilasciato dalle autorità competenti
su chi è d'accordo di morire per tutto ciò che è fabbricato da una civiltà mortifera a colpi di motori a scoppio, degrado della natura (compresa quella umana), avvelenamento medicinale dei fiumi, ogmnanotecnologiepesticidifattoriproduttiviamiantonucleare, d'accordo di morire di ogni cosa tranne di terrorismo, che è peraltro del tutto organico a questa stessa civiltà
su chi è pronto a morire per difendere questa civiltà, e ci s'impegna, e ci si impegna ancora tre volte più di prima
sull'atto di resistenza inaudito consistente nel bersi una birra a un tavolino fuori da un bar
sulle manifestazioni vietate,sulla COP21 [6] sbarazzata dall'unica sua parte che sarebbe stata interessante, la contestazione senza quartiere verso di essa
sul curioso destino del termine “radicalizzazione”, che ci impedisce di affrontare le cose alla radice
sull'angoscia paralizzante, sulla diffidenza che cresce, sul sorriso che s'increspa
scrivo il tuo nome,
Sicurezza.
Sui killer narcisisti della modernità
sui machos insoddisfatti del gangsta rap convertiti in bigotti
sulle troie passate da Closer [1] al niqab
sulle loro necessità di esistere che si esprimono in massacri
sull'immenso buco spalancato puzzolente purulento del vuoto metafisico dell'Occidente
sul milione e trecentomila morti della “guerra al terrorismo”
sui torturatori facebook
sui segnalati vivi facebook
sui tricolori per endovenosa facebook
sull'indicibile immensità dei dolori rapita dai mercanti di paura e di tricolore
sulla forza di coloro che sono tanto sicuri che alle vittime assassinate sarebbe tanto piaciuto che per loro si cantasse la marsigliese
su quei morti che si vuol far marciare al suono della tromba patriottarda
sui neocon stronzi, sui falchi finti tonti, sui veri editocrati leopardati [2]
pronti a denunciare i collaborazionisti che non marciano al passo della loro musica militare
sul sangue impuro che irrorerà i nostri solchi [3]
sui corpi triturati di Beirut, Bagdad, Yola, Parigi, Kano, Bamako, Mogadiscio
sui quartieri sottoposti a coprifuoco come punizione collettiva
sugli Schedati S [4] di cui sicuramente faccio parte grazie al maggiore Didier D. [5]
sui campi di internamento che non si esclude di riservare loro
sulla milizia, pardon, sulla guardia nazionale che non si esclude di creare
sull'armamento delle polizie municipali
sui braccialetti elettronici
sulla sorveglianza generalizzata
sulla passione per la polizia
sul rimprovero di non reagire in quanto comunità che si rivolge ad una popolazione alla quale si rimprovera il suo comunitarismo
sull'86% dei francesi che approverebbero
sul 14% che ringrazio di disapprovare l'eventualità del mio internamento
sugli “un po' meno libertà” per un “un po' più di sicurezza”
sulla “sicurezza prima libertà”, uguale alla “libertà prima sicurezza”, falso rilasciato dalle autorità competenti
su chi è d'accordo di morire per tutto ciò che è fabbricato da una civiltà mortifera a colpi di motori a scoppio, degrado della natura (compresa quella umana), avvelenamento medicinale dei fiumi, ogmnanotecnologiepesticidifattoriproduttiviamiantonucleare, d'accordo di morire di ogni cosa tranne di terrorismo, che è peraltro del tutto organico a questa stessa civiltà
su chi è pronto a morire per difendere questa civiltà, e ci s'impegna, e ci si impegna ancora tre volte più di prima
sull'atto di resistenza inaudito consistente nel bersi una birra a un tavolino fuori da un bar
sulle manifestazioni vietate,sulla COP21 [6] sbarazzata dall'unica sua parte che sarebbe stata interessante, la contestazione senza quartiere verso di essa
sul curioso destino del termine “radicalizzazione”, che ci impedisce di affrontare le cose alla radice
sull'angoscia paralizzante, sulla diffidenza che cresce, sul sorriso che s'increspa
scrivo il tuo nome,
Sicurezza.
NOTE
[1] Closer è un film del 2004 Mike Nichols, con Jude Law, Natalie Portman, Julia Roberts e Clive Owen, tratto dall'omonima opera teatrale diPatrick Marber. Riporto la breve trama da Wikipedia: “Dan, un giornalista di necrologi aspirante scrittore, si fidanza con Alice, stripper americana in cerca di fortuna a Londra. Poi però conosce la fotografa Anna, si innamora di lei ed è disposto a tutto pur di averla. Chattando sotto falsa identità con un dermatologo e fingendosi proprio Anna, Dan spinge il dottor Larry tra le braccia dell'ignara donna. I due si sposano, ma lo scrittore non si dà per vinto: provoca la separazione tra Larry ed Anna, ma poi finisce per farsi mettere nell'angolo dal dermatologo che si concede anche una notte al sex-club con Alice. Ma chi è veramente Alice? Alla fine Alice (Jane) lascia Dan perché lui la costringe a confessare il "tradimento" con Larry, che torna con Anna.”
[2] Se cosa sia un “editocrate” dovrebbe essere chiaro, suggerisco di tenere presente il probabile gioco di parole tra “tenue léopard” (costume o abito leopardato) e i carri armati Leopard. “En tenue léopard” potrebbe voler dire “in tenuta da carro armato”. Ma è, chiaramente, una mia interpretazione personale. Ma c'è tutta una serie, qui, di giochi di parole che sono soliti essere definiti “intraducibili”: dai “neo-cons”, vale a dire i “neocon”, i neoconservatori che in francese può essere inteso anche come “neostronzi” ai “faux cons”, “finti tonti” ma omofono di “faucons” (falchi). Ho cercato di rendere come meglio mi è riuscito.
[3] Si tratta di uno dei più famosi versi della “Marsigliese” (qu'un sang impur abreuve nos sillons).
[4] Gli “Schedati S” sono i titolari delle “Schede S” (Fiches S), vale a dire i dossier aperti generalmente dalla Direzione Nazionale del Ministero degli Interni francese su personaggi sospettati di attività nocive per la Sicurezza dello Stato. Per qualche informazione più ampia si veda qui; è in francese, ma in tempi in cui tutti, persino sui campi di pallone di serie B, cantano la “Marsigliese”, non sarà un problema. Os arm' situaièn, formè vo' bataiòn!
[5] Si tratta dello scrittore Didier Daeninckx (che leggo si definisce “comunista libertario”), che ha avuto una polemica con Quadruppani a proposito della libertà di espressione dei Negazionisti (in particolare di Robert Faurisson). Si veda a proposito, per farsi almeno un'idea della cosa, l'articolo Serge Quadruppani su fr.wikipedia.
[6] La “COP21” è la “Conferenza Internazionale sul Clima” (o “Sustainable Innovation Forum 2015”) che si terrà a Parigi, con debiti lutti e imponenti misure di sicurezza, il 7 e 8 dicembre 2015, con interventi di numerosi potenti della terra. Quale sia il vero “clima” in cui si svolgerà tale summit è facile immaginarlo. Essendo in vigore lo Stato di Emergenza, ogni tipo di manifestazione sarà ovviamente vietata (circostanza alla quale Quadruppani fa esplicito riferimento).
[1] Closer è un film del 2004 Mike Nichols, con Jude Law, Natalie Portman, Julia Roberts e Clive Owen, tratto dall'omonima opera teatrale diPatrick Marber. Riporto la breve trama da Wikipedia: “Dan, un giornalista di necrologi aspirante scrittore, si fidanza con Alice, stripper americana in cerca di fortuna a Londra. Poi però conosce la fotografa Anna, si innamora di lei ed è disposto a tutto pur di averla. Chattando sotto falsa identità con un dermatologo e fingendosi proprio Anna, Dan spinge il dottor Larry tra le braccia dell'ignara donna. I due si sposano, ma lo scrittore non si dà per vinto: provoca la separazione tra Larry ed Anna, ma poi finisce per farsi mettere nell'angolo dal dermatologo che si concede anche una notte al sex-club con Alice. Ma chi è veramente Alice? Alla fine Alice (Jane) lascia Dan perché lui la costringe a confessare il "tradimento" con Larry, che torna con Anna.”
[2] Se cosa sia un “editocrate” dovrebbe essere chiaro, suggerisco di tenere presente il probabile gioco di parole tra “tenue léopard” (costume o abito leopardato) e i carri armati Leopard. “En tenue léopard” potrebbe voler dire “in tenuta da carro armato”. Ma è, chiaramente, una mia interpretazione personale. Ma c'è tutta una serie, qui, di giochi di parole che sono soliti essere definiti “intraducibili”: dai “neo-cons”, vale a dire i “neocon”, i neoconservatori che in francese può essere inteso anche come “neostronzi” ai “faux cons”, “finti tonti” ma omofono di “faucons” (falchi). Ho cercato di rendere come meglio mi è riuscito.
[3] Si tratta di uno dei più famosi versi della “Marsigliese” (qu'un sang impur abreuve nos sillons).
[4] Gli “Schedati S” sono i titolari delle “Schede S” (Fiches S), vale a dire i dossier aperti generalmente dalla Direzione Nazionale del Ministero degli Interni francese su personaggi sospettati di attività nocive per la Sicurezza dello Stato. Per qualche informazione più ampia si veda qui; è in francese, ma in tempi in cui tutti, persino sui campi di pallone di serie B, cantano la “Marsigliese”, non sarà un problema. Os arm' situaièn, formè vo' bataiòn!
[5] Si tratta dello scrittore Didier Daeninckx (che leggo si definisce “comunista libertario”), che ha avuto una polemica con Quadruppani a proposito della libertà di espressione dei Negazionisti (in particolare di Robert Faurisson). Si veda a proposito, per farsi almeno un'idea della cosa, l'articolo Serge Quadruppani su fr.wikipedia.
[6] La “COP21” è la “Conferenza Internazionale sul Clima” (o “Sustainable Innovation Forum 2015”) che si terrà a Parigi, con debiti lutti e imponenti misure di sicurezza, il 7 e 8 dicembre 2015, con interventi di numerosi potenti della terra. Quale sia il vero “clima” in cui si svolgerà tale summit è facile immaginarlo. Essendo in vigore lo Stato di Emergenza, ogni tipo di manifestazione sarà ovviamente vietata (circostanza alla quale Quadruppani fa esplicito riferimento).
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Écrite par Serge Quadruppani à l'exemple de Liberté de Paul Éluard
Scritta da Serge Quadruppani sulla falsariga di Liberté di Paul Éluard
D'après son blog Les Contrées Magnifiques
Dal suo blog Les Contrées Magnifiques
Il 22 novembre 2015, vale a dire “oggi” nel normale computo del tempo, Serge Quadruppani (che ho avuto occasione di incrociare lo scorso giugno a Bologna, senza scambiarci nemmeno una parola ma canticchiandogli sulla sua faccia un po' sorpresa una canzone di Brassens) ha scritto questa cosa sul suo blog, Les Contrées Magnifiques. Come tutti, in questi giorni che definire “di merda” sarebbe un'indebita e del tutto ingiustificata offesa alla merda, ho cercato, per un naturale bisogno, delle “parole giuste”, con la piena coscienza di non poter riuscire a trovarle; così, quando oggi ho visto che cosa Serge Quadruppani aveva scritto facendo una parafrasi, o una specie di détournement della famosa poesia Liberté di Éluard (personaggio sul quale ho avuto e continuo ad avere peraltro parecchie riserve), ho pensato che quelle parole giuste le avesse trovate lui. Stop. Così mi sono messo immediatamente al lavoro, perché oltre che giuste le ho ritenute parole urgenti e necessarie. La traduzione italiana che ho fatto quasi in “tempo reale” avrà, naturalmente, tutti i difetti di qualcosa fatta sotto l'imperativo di far conoscere immediatamente quelle parole; essendo quello di Quadruppani un testo a sua volta legato all'immediatezza, agli eventi e alle repressioni in atto nel nome della “Sicurezza”, agli Stati di Emergenza, ai coprifuochi e a tutto ciò che il massacro di Parigi ha messo in atto non soltanto in Francia, ma in tutto il “mondo occidentale”, si tratta di un testo non semplice che ho cercato di corredare di Note le quali, peraltro, non spiegano tutto. Qualcosa sì, però. Un'altra cosa da fare sarebbe, forse, cercare di adattare in un futuro questo testo alla realtà italiana e/o di altri paesi, con le loro identità e le loro specificità. Senza però perdere di vista che Quadruppani si riferisce ad una realtà che è generale, a partire dalla “Francia” ma che coinvolge tutta la terra, tutto, tutti. [RV]