Valigie di vecchio cartone
Legate da un pezzo di spago
Quanti figli dagli occhi precoci
Quanti volti bruciati dal sole
Quante cose lasciate al paese
Quanto sole sui muri scrostati
Un curato che prega il signore
E la terra che il sole ha bruciato.
Forza Salvatore
Sei un manovale
Non specializzato
Corri a lavorare
Prendi la corriera
Compra il tesserino
Corri su un cantiere
Pensa alla famiglia
Occhi all’ingegnere
Ti può licenziare
Devi guadagnare
Deve risparmiare
Devi risparmiare.
Baracche di vecchio cartone
Quanta nebbia sui vetri appannati
Quanti letti in due metri quadrati
Benedetti da un altro curato.
Forza salvatore…..
Baracche di vecchio cartone
Quanta nebbia sui vetri appannati
Quanti letti in due metri quadrati
Benedetti da un altro curato.
Legate da un pezzo di spago
Quanti figli dagli occhi precoci
Quanti volti bruciati dal sole
Quante cose lasciate al paese
Quanto sole sui muri scrostati
Un curato che prega il signore
E la terra che il sole ha bruciato.
Forza Salvatore
Sei un manovale
Non specializzato
Corri a lavorare
Prendi la corriera
Compra il tesserino
Corri su un cantiere
Pensa alla famiglia
Occhi all’ingegnere
Ti può licenziare
Devi guadagnare
Deve risparmiare
Devi risparmiare.
Baracche di vecchio cartone
Quanta nebbia sui vetri appannati
Quanti letti in due metri quadrati
Benedetti da un altro curato.
Forza salvatore…..
Baracche di vecchio cartone
Quanta nebbia sui vetri appannati
Quanti letti in due metri quadrati
Benedetti da un altro curato.
Contributed by dq82 - 2015/10/11 - 10:24
Language: French
Version française – VALISES DE CARTON – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Valigie di cartone – Peos – 1963
Texte de Nuccio Ambrosino
Musique de Giampiero Borella
Encore des valises ?, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses dents.
Eh oui, mon ami l'âne Lucien, dit Marco Valdo M.I. en clignant les yeux. Encore… Ainsi l'autre jour, je disais :
La valise, la valise, s'il y a bien un objet qui illustre l'immigration, c'est la valise. La vieille valise, sans roulettes, généralement en carton, enfin, celle qu'on porte à bout de bras. En découvrant cette valise de La Tresca, il m'est revenu à la mémoire, outre les histoires racontées par les immigrés, une autre chanson italienne où il était question de « la valise », dont j'avais fait une version française, il y a quelque temps déjà. C'était une chanson de Gianni Rodari. Puis j'ai un peu cherché dans le labyrinthe et j'en ai trouvé d'autres encore sur le même thème :
une valise anonyme La valigia,
la valise de Rodari La valigia dell’emigrante
la valise de La Tresca La valigia
J'ai donc pris la peine de les mettre en français, puisque l'une renvoie à l'autre et inversement.
Depuis, il y en a une nouvelle qui s'est ajoutée :
la valise de valeriano La valigia
Moi, dit Lucien l'âne, j'en suis toujours à me demander s'il y a autant de valises dans les chansons en d'autres langues que l' italien. Qui donc pourra éclaircir ce mystère ? Enfin, reprenons notre douce tâche et tissons le linceul de ce vieux monde plein d'émigrants, d'émigrés, d'exilés, de fugitifs, de cadavres et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Valigie di cartone – Peos – 1963
Texte de Nuccio Ambrosino
Musique de Giampiero Borella
Encore des valises ?, dit Lucien l'âne en riant de toutes ses dents.
Eh oui, mon ami l'âne Lucien, dit Marco Valdo M.I. en clignant les yeux. Encore… Ainsi l'autre jour, je disais :
La valise, la valise, s'il y a bien un objet qui illustre l'immigration, c'est la valise. La vieille valise, sans roulettes, généralement en carton, enfin, celle qu'on porte à bout de bras. En découvrant cette valise de La Tresca, il m'est revenu à la mémoire, outre les histoires racontées par les immigrés, une autre chanson italienne où il était question de « la valise », dont j'avais fait une version française, il y a quelque temps déjà. C'était une chanson de Gianni Rodari. Puis j'ai un peu cherché dans le labyrinthe et j'en ai trouvé d'autres encore sur le même thème :
une valise anonyme La valigia,
la valise de Rodari La valigia dell’emigrante
la valise de La Tresca La valigia
J'ai donc pris la peine de les mettre en français, puisque l'une renvoie à l'autre et inversement.
Depuis, il y en a une nouvelle qui s'est ajoutée :
la valise de valeriano La valigia
Moi, dit Lucien l'âne, j'en suis toujours à me demander s'il y a autant de valises dans les chansons en d'autres langues que l' italien. Qui donc pourra éclaircir ce mystère ? Enfin, reprenons notre douce tâche et tissons le linceul de ce vieux monde plein d'émigrants, d'émigrés, d'exilés, de fugitifs, de cadavres et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
VALISES DE CARTON
Valises de vieux carton,
Liées d'un bout de ficelle.
Tant de gars aux yeux précoces,
Tant de faces brûlées par le soleil,
Tant de choses laissées au pays,
Tant de soleil sur les murs décrépis,
Un curé qui prie le seigneur
Et la terre que le soleil a brûlé.
Allez Salvatore !
Tu es un manœuvre
Non spécialisé.
Cours travailler !
Prends le car !
Achète la carte !
Cours sur un chantier !
Pense à ta famille !
Gaffe à l'ingénieur,
Il peut te licencier !
Tu dois gagner !
Il faut épargner !
Tu dois épargner !
Baraques de vieux cartons usés,
Quel brouillard sur les carreaux embués !
Que de lits sur deux mètres carrés
Bénits par un autre curé.
Allez Salvatore !
Tu es un manœuvre
Non spécialisé.
Cours travailler !
Prends le car !
Achète la carte !
Cours sur un chantier !
Pense à ta famille !
Gaffe à l'ingénieur,
Il peut te licencier !
Tu dois gagner !
Il faut épargner !
Tu dois épargner !
Baraques de vieux cartons usés,
Quel brouillard sur les carreaux embués !
Que de lits sur deux mètres carrés
Bénits par un autre curé.
Valises de vieux carton,
Liées d'un bout de ficelle.
Tant de gars aux yeux précoces,
Tant de faces brûlées par le soleil,
Tant de choses laissées au pays,
Tant de soleil sur les murs décrépis,
Un curé qui prie le seigneur
Et la terre que le soleil a brûlé.
Allez Salvatore !
Tu es un manœuvre
Non spécialisé.
Cours travailler !
Prends le car !
Achète la carte !
Cours sur un chantier !
Pense à ta famille !
Gaffe à l'ingénieur,
Il peut te licencier !
Tu dois gagner !
Il faut épargner !
Tu dois épargner !
Baraques de vieux cartons usés,
Quel brouillard sur les carreaux embués !
Que de lits sur deux mètres carrés
Bénits par un autre curé.
Allez Salvatore !
Tu es un manœuvre
Non spécialisé.
Cours travailler !
Prends le car !
Achète la carte !
Cours sur un chantier !
Pense à ta famille !
Gaffe à l'ingénieur,
Il peut te licencier !
Tu dois gagner !
Il faut épargner !
Tu dois épargner !
Baraques de vieux cartons usés,
Quel brouillard sur les carreaux embués !
Que de lits sur deux mètres carrés
Bénits par un autre curé.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/10/12 - 19:08
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Testo di: Nuccio Ambrosino, musica di Giampiero Borella