Avvolte in carta di giornale
aveva una pistola ed un cannocchiale
perché una volta ucciso il generale,
la sua nave avrebbe solcato il mare,
avrebbe subito solcato il mare.
Ma lo presero dopo il fattaccio,
così tante botte che non serve il ghiaccio
stette in quella cella così tanti anni
che una volta uscito il figlio aveva figli,
tanto che suo figlio aveva avuto figli.
E tutto intorno era cambiato,
non c'eran più compagni neanche il padronato,
il figlio di suo figlio neanche lavorava,
la figlia di suo figlio dice che ballava,
la figlia di suo figlio stava lì e ballava.
Ed i suoi amici artigiani,
quasi tutti morti senza successori.
Disse al nipote "qui puoi lavorare"
ma il nipote non ne voleva sapere,
disse che voleva fare il generale.
E poco prima di morire
andò dalla nipote del generale,
non chiese perdono, dette spiegazioni,
ma chiuse gli occhi e si lasciò spirare
ed il generale potè vendicare.
E mentre tutto se ne andava
un bel riposo già si pregustava
ma si trovò davanti al Padre eterno
che lo spedì diritto all'inferno
con il generale giù a bestemmiare.
aveva una pistola ed un cannocchiale
perché una volta ucciso il generale,
la sua nave avrebbe solcato il mare,
avrebbe subito solcato il mare.
Ma lo presero dopo il fattaccio,
così tante botte che non serve il ghiaccio
stette in quella cella così tanti anni
che una volta uscito il figlio aveva figli,
tanto che suo figlio aveva avuto figli.
E tutto intorno era cambiato,
non c'eran più compagni neanche il padronato,
il figlio di suo figlio neanche lavorava,
la figlia di suo figlio dice che ballava,
la figlia di suo figlio stava lì e ballava.
Ed i suoi amici artigiani,
quasi tutti morti senza successori.
Disse al nipote "qui puoi lavorare"
ma il nipote non ne voleva sapere,
disse che voleva fare il generale.
E poco prima di morire
andò dalla nipote del generale,
non chiese perdono, dette spiegazioni,
ma chiuse gli occhi e si lasciò spirare
ed il generale potè vendicare.
E mentre tutto se ne andava
un bel riposo già si pregustava
ma si trovò davanti al Padre eterno
che lo spedì diritto all'inferno
con il generale giù a bestemmiare.
Contributed by Bernart Bartleby - 2015/9/14 - 11:49
Language: French
Version française – L'ANARCHISTE ET LE GÉNÉRAL – Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – L’anarchico e il generale – Zen Circus – 2014
Chanson italienne – L’anarchico e il generale – Zen Circus – 2014
Une chanson qui raconte un attentat contre un général et un attentat réussi, l'auteur est arrêté et mis en prison. Il y reste tellement longtemps… qu'à sa sortie, voir la suite dans la chanson. Et voilà que je tombe sur le thème du Livre Blanc, cycle que j'avais commencé et que je n'ai pas encore terminé, dans lequel le personnage principal marche au plafond et finira en prison, plutôt à l'asile et n'en sortira que des années plus tard… et à sa sortie…
Il faudra bien que tu finisses le cycle, on ne peut quand même pas laisser cette histoire en suspens. Quel suspense...
Certes, tu as bien raison, Lucien l'âne mon ami. Mais tout cela vient de ces satanées Chansons contre la Guerre, où il y a tant à faire et toujours du nouveau. Il faudra bien se rendre à l'évidence, on n'en viendra pas à bout. Pour en revenir à cette histoire de la chanson L'Anarchiste et le Général, j'imaginais quelle illustration y mettre et j'en ai trouvé deux : l'une concerne l'élimination d'un général, mais en le faisant sauter en l'air comme une fusée Ariane (donc pas de revolver) et l'exécution était le fait d'un groupe de l'ETA, dès lors pas par un individu et pas nécessairement, anarchiste. Il s'agissait de l'attentat : Boum ! L'amiral Boum, qui mit fin à la carrière et à la vie du Général Carrero Blanco, premier ministre du sinistre Franco. L’autre illustration montre bien un anarchiste revolvérisant et tuant un important personnage, mais c'était un roi… Il s'agit bien de Gaetano Bresci et d'Umberto I. Mais Gaetano Bresci Gaetano, gracié et pendu ne sortira jamais de sa prison-tombeau ; on l'y pendra.
Enfin, voyons cette chanson et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde misérable et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Il faudra bien que tu finisses le cycle, on ne peut quand même pas laisser cette histoire en suspens. Quel suspense...
Certes, tu as bien raison, Lucien l'âne mon ami. Mais tout cela vient de ces satanées Chansons contre la Guerre, où il y a tant à faire et toujours du nouveau. Il faudra bien se rendre à l'évidence, on n'en viendra pas à bout. Pour en revenir à cette histoire de la chanson L'Anarchiste et le Général, j'imaginais quelle illustration y mettre et j'en ai trouvé deux : l'une concerne l'élimination d'un général, mais en le faisant sauter en l'air comme une fusée Ariane (donc pas de revolver) et l'exécution était le fait d'un groupe de l'ETA, dès lors pas par un individu et pas nécessairement, anarchiste. Il s'agissait de l'attentat : Boum ! L'amiral Boum, qui mit fin à la carrière et à la vie du Général Carrero Blanco, premier ministre du sinistre Franco. L’autre illustration montre bien un anarchiste revolvérisant et tuant un important personnage, mais c'était un roi… Il s'agit bien de Gaetano Bresci et d'Umberto I. Mais Gaetano Bresci Gaetano, gracié et pendu ne sortira jamais de sa prison-tombeau ; on l'y pendra.
Enfin, voyons cette chanson et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde misérable et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ANARCHISTE ET LE GÉNÉRAL
Enveloppés dans du papier journal
Il avait une longue-vue et un revolver
Car une fois tué le général,
Son bateau aurait pris la mer,
Aurait immédiatement pris la mer.
Mais ils le prirent par le cou
Et le rouèrent de tant de coups.
On le tînt en cellule si longtemps
Qu'à sa sortie, son fils avait des enfants,
Autant qu'il avait passé d’années dedans.
Dehors, plus rien n'était comme autrefois
Il n'y avait plus de camarades et plus de patronat,
Le fils de son fils ne travaillait pas,
La femme de son fils dit qu'il chômait,
La fille de son fils était là et dansait.
Et de ses amis artisans,
Tous étaient morts sans descendants.
Il dit « Tu peux travailler avec moi » à son petit-fils
Mais il ne voulut rien savoir, le petit-fils
Il voulait être général, son propre petit-fils.
Peu avant de mourir,
Il alla chez la petite-fille du général.
Il ne demanda pas pardon, elle ne fit pas de scandale,
Il ferma les yeux et se laissa partir.
Ainsi, le général fut vengé.
Et pendant que tout s'éteignait,
Il savourait l'éternel repos qui l'attendait.
Arrivé devant le Dieu le Père, ce dernier,
D'un coup de tonnerre, droit en enfer, l'expédia.
Depuis si longtemps, le général l'attendait déjà.
Enveloppés dans du papier journal
Il avait une longue-vue et un revolver
Car une fois tué le général,
Son bateau aurait pris la mer,
Aurait immédiatement pris la mer.
Mais ils le prirent par le cou
Et le rouèrent de tant de coups.
On le tînt en cellule si longtemps
Qu'à sa sortie, son fils avait des enfants,
Autant qu'il avait passé d’années dedans.
Dehors, plus rien n'était comme autrefois
Il n'y avait plus de camarades et plus de patronat,
Le fils de son fils ne travaillait pas,
La femme de son fils dit qu'il chômait,
La fille de son fils était là et dansait.
Et de ses amis artisans,
Tous étaient morts sans descendants.
Il dit « Tu peux travailler avec moi » à son petit-fils
Mais il ne voulut rien savoir, le petit-fils
Il voulait être général, son propre petit-fils.
Peu avant de mourir,
Il alla chez la petite-fille du général.
Il ne demanda pas pardon, elle ne fit pas de scandale,
Il ferma les yeux et se laissa partir.
Ainsi, le général fut vengé.
Et pendant que tout s'éteignait,
Il savourait l'éternel repos qui l'attendait.
Arrivé devant le Dieu le Père, ce dernier,
D'un coup de tonnerre, droit en enfer, l'expédia.
Depuis si longtemps, le général l'attendait déjà.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/9/15 - 21:41
Rivendicando una profonda conoscenza (sfociata in dipendenza) verso tutto ciò che riguarda gli Zen, posso affermare che l'ultima parola del brano è bestemmiare e non aspettare (basta ascoltarlo).
Letizia - 2017/12/15 - 23:30
Mi inchino di fronte alla tua conoscenza-dipendenza. Spero che presto potremmo andare insieme a un bel concerto degli Zen Circus e fare gli anziani circondati da una folla di adolescenti in delirio.
Maso - 2017/12/16 - 00:19
Ah ok...per me lo Zen 'e gli era un quartiere popolare di Palermo...pardonnemuà poi, 'e mi so' fatto tre Poretti a sei luppoli...
Riccardo Venturi - 2017/12/16 - 12:44
Sarò ben lieta di introdurti in questo delirante mondo in cui l'anzianità svanisce appena ci metti piede! (Loro comunque sono nostri coetanei)
Letizia - 2017/12/16 - 14:55
Adesso questa è l'unica pagina in tutto web che riporta il testo corretto!
Letizia - 2017/12/16 - 14:56
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Nell’album intitolato “Canzoni contro la natura”
Nella musica un po' omaggio un po' citazione del Pescatore di De André