Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Quand j'étais à la Légion étrangère,
Je traversais tous les jours le désert.
Le sable chaud, le soleil quelle misère !
J'aurais donné ma vie pour boire une bière.
Il n'y avait pas de vent, il n'y avait pas de courant d'air ;
De soif, ma langue pendait jusque par terre.
Quand on avait le cafard, fallait le faire,
On chantait la chanson des légionnaires.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Un jour, je suis tombé en panne de super ;
Il n'y avait plus d'essence dans mon dromadaire.
Soudain devant moi, j'ai vu un Berbère
C'était Ali…Baba la bonne affaire.
Il m'a dit : j'ai des montres en toc pas chères,
Des babouches, des cravates, de l'huile solaire,
Un collier en plastique pour ta moukère,
Il avait de tout, de tout sauf de la bière.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
on a soif ! !
on a soif ! !
Après avoir marché pendant six mois,
Le gosier sec, je vous jure, ce n'est pas la joie.
J'étais à la recherche de l'autoroute
Qui allait droit, tout droit sur Knokke-le-Zoute.
Un chauffeur de camion passant par-là
M'a embarqué avec tout mon barda.
En route, on s'est arrêté plusieurs fois
Pour boire un verre, les routiers sont sympas.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Quand j'étais à la Légion étrangère,
Je traversais tous les jours le désert.
Le sable chaud, le soleil quelle misère !
J'aurais donné ma vie pour boire une bière.
Il n'y avait pas de vent, il n'y avait pas de courant d'air ;
De soif, ma langue pendait jusque par terre.
Quand on avait le cafard, fallait le faire,
On chantait la chanson des légionnaires.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Un jour, je suis tombé en panne de super ;
Il n'y avait plus d'essence dans mon dromadaire.
Soudain devant moi, j'ai vu un Berbère
C'était Ali…Baba la bonne affaire.
Il m'a dit : j'ai des montres en toc pas chères,
Des babouches, des cravates, de l'huile solaire,
Un collier en plastique pour ta moukère,
Il avait de tout, de tout sauf de la bière.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
on a soif ! !
on a soif ! !
Après avoir marché pendant six mois,
Le gosier sec, je vous jure, ce n'est pas la joie.
J'étais à la recherche de l'autoroute
Qui allait droit, tout droit sur Knokke-le-Zoute.
Un chauffeur de camion passant par-là
M'a embarqué avec tout mon barda.
En route, on s'est arrêté plusieurs fois
Pour boire un verre, les routiers sont sympas.
Chef, un petit verre, on a soif !
Chef, un petit verre, on a soif !
Une petite bière, on a soif !
On a soif !
On a soif !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/9/1 - 20:20
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Chanson française – On a soif ! – Grand Jojo – 1979
La voilà cette chanson dont je disais l'autre jour : « Quant ... à ce petit refrain ironique et rageur, il trottait dans ma tête dès le départ, car c'est celui d'une chanson fort connue et appréciée dans nos régions. Il suffit que quelqu'un l'entame dans une soirée pour que tout le monde (ou presque) reprenne ce refrain : « Chef, un petit verre, on a soif ! » ; le titre de la chanson est d'ailleurs tout bêtement : « On a soif ! ». Je l’insérerai ici prochainement, car c'est aussi une chanson dite « du légionnaire ». Toute une histoire ! ».
Du point de vue du « légionnaire », c'est un peu comme pour le « Le Sergent Flagada », une fameuse mise en boîte.
Disons que la gloire de la Légion est assez malmenée. La critique sociétale du Grand Jojo prend toujours des biais étonnants, mais elle est assez efficace avec son air de deux airs, cet air de ne pas y toucher. On comprend aisément qu'il n'est pas pétrifié d'admiration pour la Légion ou toute autre institution militaire.
C'est comme pour la gloire de Jules César, c'est en effet assez ravageur. J'ai comme l'impression qu'une fois qu'on a entendu le Grand Jojo, on ne voit plus les héros de la même façon ; on ne peut vraiment plus les prendre au sérieux. Oh, malheureux héros, oh pauvres légionnaires égarés dans les déserts… Oh, je sais, ça fait pas sérieux de se moquer comme ça, l'humour du grand Jojo est un peu particulier. Reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce monde trop plein de militaires, de guerres, de légionnaires et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.