Ce monde est horrible silence
Les enfants crient dans la distance
Qui se soucie de les entendre
Qui se soucie de les comprendre
Ils sont millions devant la peine
Ils sont millions qui ne comprennent
Pourquoi c'est péché de jouer
Pourquoi c'est péché d'être gai
Ce monde est horrible romance
On dit que chacun a sa chance
S'en vont clamant les bons apôtres
Sa chance d'écraser les autres
Ils sont millions qui sont ces autres
Ils sont millions qui sont les vôtres
Les vôtres tous ces ventres creux
Indignement vôtres les gueux
On hissera le pavillon
Quand les pirates s'en iront,
On hissera toutes nos voiles
On s'en ira vers les étoiles
Ce monde est horriblement guerre
De Madelons en Madeleines
Les orgues puis après les trompettes
Et la mort devient une fête
Ils sont millions devant ces morts
Des millions de regrets, de remords
des millions de ventre féconds
Millions qui n'ont jamais dit non.
Ce monde est horrible lumière
Des incendies couvrent la terre
Et l'odeur froide des charniers
Ne va pas si tôt s'éloigner
Ils sont millions que le feu brûle
Ils sont millions d'enfants qui hurlent
Et qui hurleront jusqu'au jour
Où ils brûleront à leur tour
On hissera le pavillon
Quand les pirates s'en iront,
On hissera toutes nos voiles
On s'en ira vers les étoiles
Ce monde où vous êtes sans peine
Ce monde où vous êtes sans haine,
Il faudra qu'un jour il s'écroule
Il faudra que les têtes roulent
Et que la peur des innocents
Et que les cris des innocents
Et que la mort des innocents
Soit rachetée par quelque sang
Vienne le temps des pavillons
Quand les pirates s'en iront
Vienne le temps d' hisser les voiles
Sur le grand chemin des étoiles
Les enfants crient dans la distance
Qui se soucie de les entendre
Qui se soucie de les comprendre
Ils sont millions devant la peine
Ils sont millions qui ne comprennent
Pourquoi c'est péché de jouer
Pourquoi c'est péché d'être gai
Ce monde est horrible romance
On dit que chacun a sa chance
S'en vont clamant les bons apôtres
Sa chance d'écraser les autres
Ils sont millions qui sont ces autres
Ils sont millions qui sont les vôtres
Les vôtres tous ces ventres creux
Indignement vôtres les gueux
On hissera le pavillon
Quand les pirates s'en iront,
On hissera toutes nos voiles
On s'en ira vers les étoiles
Ce monde est horriblement guerre
De Madelons en Madeleines
Les orgues puis après les trompettes
Et la mort devient une fête
Ils sont millions devant ces morts
Des millions de regrets, de remords
des millions de ventre féconds
Millions qui n'ont jamais dit non.
Ce monde est horrible lumière
Des incendies couvrent la terre
Et l'odeur froide des charniers
Ne va pas si tôt s'éloigner
Ils sont millions que le feu brûle
Ils sont millions d'enfants qui hurlent
Et qui hurleront jusqu'au jour
Où ils brûleront à leur tour
On hissera le pavillon
Quand les pirates s'en iront,
On hissera toutes nos voiles
On s'en ira vers les étoiles
Ce monde où vous êtes sans peine
Ce monde où vous êtes sans haine,
Il faudra qu'un jour il s'écroule
Il faudra que les têtes roulent
Et que la peur des innocents
Et que les cris des innocents
Et que la mort des innocents
Soit rachetée par quelque sang
Vienne le temps des pavillons
Quand les pirates s'en iront
Vienne le temps d' hisser les voiles
Sur le grand chemin des étoiles
envoyé par Bernart Bartleby - 22/6/2015 - 15:27
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Parole e musica di Jean-Max Brua (1938-1999), cantautore francese autore di varie canzoni interpretate da Francesca Solleville
Nel LP intitolato semplicemente “Jean-Max Brua”, noto anche come “Bateaux... Compagnies...”, prodotto da Mouloudji
Testo trovato sul blog Cocomagnanville
Così Mouloudji, insieme a Colette Magny, a proposito di Jean-Max Brua nella loro presentazione del disco: « Un vrai chant d’homme lucide, blessé, prêt encore à mordre, prêt pour le combat ; le chant d’un homme de la Cité, le chant d’un citoyen de la terre ».