Faut pas croire que vous faîtes la guerre
Pour une misérable question
D'orgueil ou de changement de frontière
Encore moins affaire de pognon.
Non, si nous avons tous tant de peine
N'en doutez pas mes chers amis
C'est pour la liberté humaine.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Depuis 13 mois on ne bouge pas de place,
Chacun reste sur ses positions.
Quand on bouge c'est comme la limace
On court comme le limaçon.
Les Boches sont sur notre territoire
Ils tiennent un bon bout du pays
Pourtant nous aurons la victoire.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
On sait que grâce à l'Angleterre
Les Austro-Boches ne reçoivent plus rien,
Qu'ils n'ont plus de pain, plus de pommes de terre
Et depuis longtemps qu'ils crèvent de faim.
C'est vrai qu'ils ont tous une bonne mine,
Gros comme des moines, ceux qu'on a pris.
Pourtant chez eux y a de la famine
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Vous verrez tous après la guerre
Les peuples heureux c'est bien certain.
Jamais on ne leur fera plus de misère.
Chacun pour tous, tous pour chacun,
Pour les vieux, les retraites ouvrières
Et pour les orphelins un abri.
Du pain pour les veuves et les mères.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Mais une chose sur laquelle ils se taisent,
Qu'ils feraient pas mal de raconter
C'est qu'à la fin cette vie nous pèse
Et que l'on voudrait bien s'en aller,
Qu'il faut cependant qu'on démarre,
Qu'il faut à tout prix en finir,
Qu'à la fin tout le monde en a marre
Ça les journaux nous l'ont pas dit !
Pour une misérable question
D'orgueil ou de changement de frontière
Encore moins affaire de pognon.
Non, si nous avons tous tant de peine
N'en doutez pas mes chers amis
C'est pour la liberté humaine.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Depuis 13 mois on ne bouge pas de place,
Chacun reste sur ses positions.
Quand on bouge c'est comme la limace
On court comme le limaçon.
Les Boches sont sur notre territoire
Ils tiennent un bon bout du pays
Pourtant nous aurons la victoire.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
On sait que grâce à l'Angleterre
Les Austro-Boches ne reçoivent plus rien,
Qu'ils n'ont plus de pain, plus de pommes de terre
Et depuis longtemps qu'ils crèvent de faim.
C'est vrai qu'ils ont tous une bonne mine,
Gros comme des moines, ceux qu'on a pris.
Pourtant chez eux y a de la famine
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Vous verrez tous après la guerre
Les peuples heureux c'est bien certain.
Jamais on ne leur fera plus de misère.
Chacun pour tous, tous pour chacun,
Pour les vieux, les retraites ouvrières
Et pour les orphelins un abri.
Du pain pour les veuves et les mères.
C'est les journaux qui nous l'ont dit !
Mais une chose sur laquelle ils se taisent,
Qu'ils feraient pas mal de raconter
C'est qu'à la fin cette vie nous pèse
Et que l'on voudrait bien s'en aller,
Qu'il faut cependant qu'on démarre,
Qu'il faut à tout prix en finir,
Qu'à la fin tout le monde en a marre
Ça les journaux nous l'ont pas dit !
Contributed by Bernart Bartleby - 2015/6/9 - 23:00
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Canzone parodistica composta da anonimo “pioupiou” francese sprofondato nel fango di una trincea nei pressi di Tilloloy , Somme.
Sull’aria de “Le pendu (de Saint Germain)” di Maurice Mac-Nab, 1891.
Il brano è riportato nel progetto storico-musicale di Denis Le Vraux e Annic Pezé intitolato “Chansons pour une ville en guerre”, dedicato alla Grande Guerra come vissuta a Trélazé nella Loira.
Su cosa dicono e non dicono i giornali di regime quando soffiano i venti di guerra.
Ne sappiamo qualcosa anche noi, oggi che si combatte alle nostre frontiere assediate da orde di feroci pirati saraceni... E pensare che qualche cretino crede ancora alla balla che siano profughi in fuga da guerre e carestie cui i paesi occidentali, come il nostro, avrebbero pure dato un pesante contributo nel passato remoto e prossimo... bah!