Les révoltés du Moyen Âge
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Mais planté sur les barricades
Par les héros de Février,
Il devint pour les camarades,
Le drapeau du peuple ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Sous la Commune il flotte encore
A la tête des bataillons.
Et chaque barricade arbore
Ses longs plis taillés en haillons.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Noble étendard du prolétaire,
Des opprimés soit l'éclaireur :
A tous les peuples de la terre
Porte la Paix et le Bonheur.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Mais planté sur les barricades
Par les héros de Février,
Il devint pour les camarades,
Le drapeau du peuple ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Sous la Commune il flotte encore
A la tête des bataillons.
Et chaque barricade arbore
Ses longs plis taillés en haillons.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Noble étendard du prolétaire,
Des opprimés soit l'éclaireur :
A tous les peuples de la terre
Porte la Paix et le Bonheur.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
envoyé par Bernart Bartleby - 13/5/2015 - 09:47
Langue: français
Versione di Achille Le Roy (1841-1929), tipografo, comunardo, fu arrestato nel 1871 e spedito al bagno penale in Nuova Caledonia, insieme a Louise Michel. Trascorse tutta la sua vita nella militanza anarchica. Personaggio molto noto a Parigi, nel 1924, vecchio e povero, fu attaccato per strada da un gruppo di picchiatori (i “Camelots du Roi”, militanti del movimento monarchico “Action Française”) che lo malmenarono e gli rubarono quel poco che aveva. La rivista Le Libertaire ed il gruppo di chansonnier de La Muse Rouge di Clovis Poirier organizzarono sottoscrizione e concerti per pagargli le spese ospedaliere e restituirgli il maltolto.
Achille Le Roy scrisse questa sua versione sempre nel 1877, a partire dai versi di Paul Brousse e sulla stessa melodia
La prima strofa ed il ritornello sono identici. Le modifiche nei versi successivi sono evidenziate in corsivo.
E scopro pure che Achille Le Roy fu, se non l’autore, l’adattatore dei versi, forse di anonimo, di Ni Dieu ni maître, 1892, con musica di Basch, probabilmente Victor Basch (1863-1944), filosofo e docente universitario di origine ungherese, ebreo, cofondatore della “Ligue des droits de l'homme”. Anche Basch come l’amico Le Roy fu vittima di uno dei frequenti pestaggi operati dai “Camelots du Roi” monarchici e di estrema destra.
Nel 1944 il vecchio Victor Basch fu assassinato insieme alla moglie Hélène (Ilona, di 79 anni) da miliziani di Vichy guidati da August Moritz, capo della Gestapo di Lione.
Gli esecutori del duplice omicidio, i fascisti Joseph Lécussan ed Henri Gonnet, furono fucilati alla Liberazione; August Moritz fu condannato due volte a morte in contumacia ma non è mai stato arrestato e processato. Individuato nei primi anni 70 ad Hannover, città dove era nato nel 1913, del criminale nazista August Moritz non sono note nemmeno data e località di morte…
Achille Le Roy scrisse questa sua versione sempre nel 1877, a partire dai versi di Paul Brousse e sulla stessa melodia
La prima strofa ed il ritornello sono identici. Le modifiche nei versi successivi sono evidenziate in corsivo.
E scopro pure che Achille Le Roy fu, se non l’autore, l’adattatore dei versi, forse di anonimo, di Ni Dieu ni maître, 1892, con musica di Basch, probabilmente Victor Basch (1863-1944), filosofo e docente universitario di origine ungherese, ebreo, cofondatore della “Ligue des droits de l'homme”. Anche Basch come l’amico Le Roy fu vittima di uno dei frequenti pestaggi operati dai “Camelots du Roi” monarchici e di estrema destra.
Nel 1944 il vecchio Victor Basch fu assassinato insieme alla moglie Hélène (Ilona, di 79 anni) da miliziani di Vichy guidati da August Moritz, capo della Gestapo di Lione.
Gli esecutori del duplice omicidio, i fascisti Joseph Lécussan ed Henri Gonnet, furono fucilati alla Liberazione; August Moritz fu condannato due volte a morte in contumacia ma non è mai stato arrestato e processato. Individuato nei primi anni 70 ad Hannover, città dove era nato nel 1913, del criminale nazista August Moritz non sono note nemmeno data e località di morte…
LE DRAPEAU ROUGE
Les révoltés du Moyen Age
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Puis planté sur les barricades
Par le peuple de Février
Lui le signal des fusillades
Devint drapeau de l’ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Quand la deuxième république
Condamna ses fils à la faim
Il fut de la lutte tragique
Le drapeau rouge de Juin.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Sous la Commune, il flotte encore
À la tête des bataillons.
L’infâme drapeau tricolore
En fit de glorieux haillons.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur
Déjà l’Internationale
Acclame sa rouge couleur.
Les révoltés du Moyen Age
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fit pâlir les rois.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Puis planté sur les barricades
Par le peuple de Février
Lui le signal des fusillades
Devint drapeau de l’ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Quand la deuxième république
Condamna ses fils à la faim
Il fut de la lutte tragique
Le drapeau rouge de Juin.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Sous la Commune, il flotte encore
À la tête des bataillons.
L’infâme drapeau tricolore
En fit de glorieux haillons.
Le voilà, le voilà, regardez !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier,
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l’ouvrier
Rouge du sang de l’ouvrier.
Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur
Déjà l’Internationale
Acclame sa rouge couleur.
envoyé par Bernart Bartleby - 13/5/2015 - 15:25
Langue: français
According to French historian Robert Brécy, this is actually the original 1877 version by Paul Brousse, later modified in further editions.
Dans la fumée et le désordre,
Parmi les cadavres épars
II était du « parti de l'ordre »
Au massacre du Champ-de-Mars.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Mais planté sur les barricades,
Par le peuple de Février,
Lui, le signal des fusillades,
Devient drapeau de l'ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Puis, quand l'ingrate république
Laissa ses fils mourir de faim,
II rentra dans la lutte épique
Le drapeau rouge de Juin.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Sous la Comunne il flotte encore
A ja te-te des bataillons,
Jt chaque barricade arbore
Ses longs Plis tailles en haillons !
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
On crut qu'à Berne, en république,
I pouvait passer fièrement ?
Mais, par le sabre despotique,
II fut attaqué lâchement.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Ce drapeau que le vent balance
Devant un cortège ouvrier,
C'est lui ! glorieux, il s'avance
En triomphe dans St. Imier
Parmi les cadavres épars
II était du « parti de l'ordre »
Au massacre du Champ-de-Mars.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Mais planté sur les barricades,
Par le peuple de Février,
Lui, le signal des fusillades,
Devient drapeau de l'ouvrier.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Puis, quand l'ingrate république
Laissa ses fils mourir de faim,
II rentra dans la lutte épique
Le drapeau rouge de Juin.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Sous la Comunne il flotte encore
A ja te-te des bataillons,
Jt chaque barricade arbore
Ses longs Plis tailles en haillons !
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
On crut qu'à Berne, en république,
I pouvait passer fièrement ?
Mais, par le sabre despotique,
II fut attaqué lâchement.
Le voilà, le voilà, regardez !
II flotte et, fier, il bouge
es longs plis au combat préparés.
Osez le défier
Notre superbe drapeau rouge,
Rouge du sang de l'ouvrier,
Rouge du sang de l'ouvrier.
Ce drapeau que le vent balance
Devant un cortège ouvrier,
C'est lui ! glorieux, il s'avance
En triomphe dans St. Imier
envoyé par Paweł Dembowski - 20/5/2018 - 18:57
According to French historian Robert Brécy (https://www.persee.fr/doc/rhmc_0048-80...), the version you have as the original Paul Brousse version is actually the 1885 version by Achille Le Roy, while the version you attribute to Le Roy seems like a combination of the 1885 Le Roy version and the 1910 version by Lucien Roland. I've submitted the actual original Brousse version and will submit the actual Roland version too.
So:
1) the current version 1 you have should be replaced by the actual original version by Brousse
2) the current version 2 you have should be replaced by the actual Le Roy version which you currently incorrectly attribute to Brousse
3) you should add a new heading for the Roland version
So:
1) the current version 1 you have should be replaced by the actual original version by Brousse
2) the current version 2 you have should be replaced by the actual Le Roy version which you currently incorrectly attribute to Brousse
3) you should add a new heading for the Roland version
Paweł Dembowski - 20/5/2018 - 19:05
Langue: français
According to French historian Robert Brécy, this version was adapted by Lucien Roland in 1910.
LE DRAPEAU ROUGE
Il apparut dans le désordre
Parmi les cadavres épars.
Contre nous, le Parti de l'Ordre
Le brandissait au Champ de Mars,
Le brandissait au Champ de Mars.
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Mais planté sur les barricades
Par les héros de Février,
II devint pour les camarades
Le drapeau du Peuple ouvrier !
Le drapeau du Peuple ouvrier !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Quand la deuxième République
Condamna ses fils à la faim,
II fut de la lutte tragique
Le drapeau rouge de Juin !
Le drapeau rouge de Juin !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Sous la Commune il flotte encore.
Il entraîne ses bataillons
Et rougit sa dernière aurore
Du sang vermeil de ses haillons !
Du sang vermeil de ses haillons !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Les braves marins de Russie,
Contre le tzarisrme en fureur,
Ont fait flotter jusqu'en Asie
Notre drapeau libérateur !
Notre drapeau libérateur !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur.
Déjà l'Internationale
Acclame sa rouge couleur !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Il apparut dans le désordre
Parmi les cadavres épars.
Contre nous, le Parti de l'Ordre
Le brandissait au Champ de Mars,
Le brandissait au Champ de Mars.
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Mais planté sur les barricades
Par les héros de Février,
II devint pour les camarades
Le drapeau du Peuple ouvrier !
Le drapeau du Peuple ouvrier !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Quand la deuxième République
Condamna ses fils à la faim,
II fut de la lutte tragique
Le drapeau rouge de Juin !
Le drapeau rouge de Juin !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Sous la Commune il flotte encore.
Il entraîne ses bataillons
Et rougit sa dernière aurore
Du sang vermeil de ses haillons !
Du sang vermeil de ses haillons !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Les braves marins de Russie,
Contre le tzarisrme en fureur,
Ont fait flotter jusqu'en Asie
Notre drapeau libérateur !
Notre drapeau libérateur !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur.
Déjà l'Internationale
Acclame sa rouge couleur !
Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Sur la foule immense qui bouge
Il jette ses flots empourprés
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier !
Rouge du sang de l'ouvrier !
envoyé par Paweł Dembowski - 20/5/2018 - 19:10
Langue: polonais
The Polish version, titled "Czerwony sztandar", is loosely based on the French original. Only part of the chorus is directly based on the Brousse version, while the rest of the lyrics is completely new. The lyrics were written by Bolesław Czerwieński in 1881, and the music was adapted by Jan Kozakiewicz. Czerwieński's version was the basis for many further translations.
Krew naszą długo leją katy,
Wciąż płyną ludu gorzkie łzy,
Nadejdzie jednak dzień zapłaty,
Sędziami wówczas będziem my!
Sędziami wówczas będziem my!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Choć stare łotry, nocy dzieci,
Nawiązać chcą starganą nić,
Co złe, to w gruzy się rozleci,
Co dobre, wiecznie będzie żyć!
Co dobre, wiecznie będzie żyć!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Porządek stary już się wali,
Żywotem dla nas jego zgon,
Będziemy wspólnie pracowali,
I wspólnym będzie pracy plon!
I wspólnym będzie pracy plon!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Hej, bracia, siostry, do szeregu!
Z jednaką myślą, z dłonią w dłoń!
Któż zdoła strumień wstrzymać w biegu?
Czyż jest na świecie taka broń?
Czyż jest na świecie taka broń?
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Precz z tyranami, ze zdziercami!...
Niech zginie stary, podły świat!
My nowe życie stworzym sami
I nowy zaprowadzim ład!
I nowy zaprowadzim ład!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Wciąż płyną ludu gorzkie łzy,
Nadejdzie jednak dzień zapłaty,
Sędziami wówczas będziem my!
Sędziami wówczas będziem my!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Choć stare łotry, nocy dzieci,
Nawiązać chcą starganą nić,
Co złe, to w gruzy się rozleci,
Co dobre, wiecznie będzie żyć!
Co dobre, wiecznie będzie żyć!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Porządek stary już się wali,
Żywotem dla nas jego zgon,
Będziemy wspólnie pracowali,
I wspólnym będzie pracy plon!
I wspólnym będzie pracy plon!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Hej, bracia, siostry, do szeregu!
Z jednaką myślą, z dłonią w dłoń!
Któż zdoła strumień wstrzymać w biegu?
Czyż jest na świecie taka broń?
Czyż jest na świecie taka broń?
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
Precz z tyranami, ze zdziercami!...
Niech zginie stary, podły świat!
My nowe życie stworzym sami
I nowy zaprowadzim ład!
I nowy zaprowadzim ład!
Dalej więc, dalej więc, wznieśmy śpiew,
Nasz sztandar płynie ponad trony,
Niesie on zemsty grom, ludu gniew,
Przyszłości rzucając siew,
A kolor jego jest czerwony,
Bo na nim robotnicza krew!
Bo na nim robotnicza krew!
envoyé par Paweł Dembowski - 21/5/2018 - 05:16
Langue: allemand
The German version was translated from Polish by Rosa Luxemburg in 1905.
DIE ROTE FAHNE
Des Volkes Blut verströmt in Bächen
Und bittre Tränen rinnen drein
Doch kommt der Tag da wir uns rächen
Dann werden wir die Richter sein,
Dann werden wir die Richter sein.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Wohl knüpft ihr knechtisch finstern
Schergen vergeblich das zerrissne Seil.
Das Schlechte fault in dumpfen Särgen,
Das Gute siegt der Welt zum Heil,
Das Gute siegt der Welt zum Heil.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Tod euch, den Henkern, den Despoten
Die alte Niedertracht zerfällt
Wir pflügen um den alten Boden
Und bauen eine neue Welt,
Und bauen eine neue Welt.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Auf Brüder, scharet euch zum Heere
Die Brust von gleichem Geist durchweht
Wo ist die Macht, die einem Meere
Die unsrer Sturmflut widersteht,
Die unsrer Sturmflut widersteht.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Des Volkes Blut verströmt in Bächen
Und bittre Tränen rinnen drein
Doch kommt der Tag da wir uns rächen
Dann werden wir die Richter sein,
Dann werden wir die Richter sein.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Wohl knüpft ihr knechtisch finstern
Schergen vergeblich das zerrissne Seil.
Das Schlechte fault in dumpfen Särgen,
Das Gute siegt der Welt zum Heil,
Das Gute siegt der Welt zum Heil.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Tod euch, den Henkern, den Despoten
Die alte Niedertracht zerfällt
Wir pflügen um den alten Boden
Und bauen eine neue Welt,
Und bauen eine neue Welt.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
Auf Brüder, scharet euch zum Heere
Die Brust von gleichem Geist durchweht
Wo ist die Macht, die einem Meere
Die unsrer Sturmflut widersteht,
Die unsrer Sturmflut widersteht.
Stimmet an den Gesang! Nun wohlan!
Die Fahne trägt des Volkes Grollen
Über Zwingburgen stolz himmelan
Morgen der Freiheit, brich an!
Rot ist das Tuch, das wir entrollen,
Klebt doch des Volkes Blut daran,
Klebt doch des Volkes Blut daran.
envoyé par Paweł Dembowski - 27/5/2018 - 23:58
Langue: russe
This Russian version was translated from Polish by Vladimir Akimov in 1900.
КРАСНОЕ ЗНАМЯ
Слезами залит мир безбрежный,
Вся наша жизнь – тяжелый труд,
Но день настанет неизбежный,
Неумолимо грозный суд!
Неумолимо грозный суд!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Пусть слуги тьмы хотят насильно
Связать разорванную сеть,
Слепое зло падет бессильно,
Добро не может умереть!
Добро не может умереть!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Бездушный гнет, тупой, холодный,
Готов погибнуть наконец.
Нам будет счастьем труд свободный,
И братство даст ему венец.
И братство даст ему венец.
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Скорей, друзья, идем все вместе,
Рука с рукой и мысль одна!
Кто скажет буре: стой на месте?
Чья власть на свете так сильна?
Чья власть на свете так сильна?
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Долой тиранов! Прочь оковы,
Не нужно старых рабских пут!
Мы путь земле укажем новый,
Владыкой мира будет труд!
Владыкой мира будет труд!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Слезами залит мир безбрежный,
Вся наша жизнь – тяжелый труд,
Но день настанет неизбежный,
Неумолимо грозный суд!
Неумолимо грозный суд!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Пусть слуги тьмы хотят насильно
Связать разорванную сеть,
Слепое зло падет бессильно,
Добро не может умереть!
Добро не может умереть!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Бездушный гнет, тупой, холодный,
Готов погибнуть наконец.
Нам будет счастьем труд свободный,
И братство даст ему венец.
И братство даст ему венец.
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Скорей, друзья, идем все вместе,
Рука с рукой и мысль одна!
Кто скажет буре: стой на месте?
Чья власть на свете так сильна?
Чья власть на свете так сильна?
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
Долой тиранов! Прочь оковы,
Не нужно старых рабских пут!
Мы путь земле укажем новый,
Владыкой мира будет труд!
Владыкой мира будет труд!
Лейся вдаль, наш напев! Мчись кругом!
Над миром знамя наше реет
И несет клич борьбы, мести гром,
Семя грядущего сеет.
Оно горит и ярко рдеет –
То наша кровь горит огнем,
То кровь работников на нем.
envoyé par Paweł Dembowski - 2/6/2018 - 04:44
Langue: anglais
English translation by Michael L. Korr, based on the Polish version.
THE STANDARD OF REVOLT
The cruel tyrants of the nation
Have always shed the workers' blood
The people's wrath and indignation
Arises in a mighty flood,
Arises in a mighty flood.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
The en'my's brutal rage and fury
Our day of reckoning won't stay
The people will be judge and jury
To try the tyrants of today,
To try the tyrants of today.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
March onward, comrades, into battle
The dawn of liberty is near
No more shall we, like voiceless cattle
Be driven by the goad of fear,
Be driven by the goad of fear.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
Let now the tyrants fret and shudder
The hour approaches of their fall;
The working class will turn the rudder,
Give life and freedom to us all,
Give life and freedom to us all.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
The cruel tyrants of the nation
Have always shed the workers' blood
The people's wrath and indignation
Arises in a mighty flood,
Arises in a mighty flood.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
The en'my's brutal rage and fury
Our day of reckoning won't stay
The people will be judge and jury
To try the tyrants of today,
To try the tyrants of today.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
March onward, comrades, into battle
The dawn of liberty is near
No more shall we, like voiceless cattle
Be driven by the goad of fear,
Be driven by the goad of fear.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
Let now the tyrants fret and shudder
The hour approaches of their fall;
The working class will turn the rudder,
Give life and freedom to us all,
Give life and freedom to us all.
Far and wide spreads the tide of our wrath
We hoist the flag of revolution
It proclaims workers' aims, rebels' path
Tyrants' defeat, retribution
We raise our standard, freedom's banner
Its color is the deepest red
For it the workers' blood was shed
envoyé par Paweł Dembowski - 25/1/2019 - 19:07
Langue: letton
The Latvian version, based on the Polish lyrics, was translated by Valts Dāvids in 1920.
SARKANAIS KAROGS
Mirkst asru plūdos zeme plašā,
Mums visā dzīvē cīniņš smags.
Bet drīz jo drīzi gaitā ašā
Pār zemi tiesas diena nāks.
Pār zemi tiesas diena nāks.
Tālu ej, mūsu dziesma,plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
No varmākām mums bailes nava,
Jo stipras saites vieno mūs.
Kas labs, tam mūžam skanēs slava,
Kas ļauns, tas drīzi kapā grūs.
Kas ļauns, tas drīzi kapā grūs.
Tāļu ej, mūsu dziesma, plaši plūst
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
Un ļaunā netaisnības vara
Drīz aizmirstībā pazudīs.
Būs darbs un maize mūsu varā
Un brīvība mums kroņus vīs.
Un brīvība mums kroņus vīs.
Tālu ej mūsu dziesma plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc, atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās.
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
Nost varmākas, nost važas smagās,
Nost vecais vērgu likums skarbs!
Priekš pasauls jauna gaita sākas,
Būs viņas valdnieks brīvais darbs!
Būs viņas valdnieks brīvais darbs!
Tālu ej mūsu dziesma plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc, atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās.
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
Mirkst asru plūdos zeme plašā,
Mums visā dzīvē cīniņš smags.
Bet drīz jo drīzi gaitā ašā
Pār zemi tiesas diena nāks.
Pār zemi tiesas diena nāks.
Tālu ej, mūsu dziesma,plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
No varmākām mums bailes nava,
Jo stipras saites vieno mūs.
Kas labs, tam mūžam skanēs slava,
Kas ļauns, tas drīzi kapā grūs.
Kas ļauns, tas drīzi kapā grūs.
Tāļu ej, mūsu dziesma, plaši plūst
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
Un ļaunā netaisnības vara
Drīz aizmirstībā pazudīs.
Būs darbs un maize mūsu varā
Un brīvība mums kroņus vīs.
Un brīvība mums kroņus vīs.
Tālu ej mūsu dziesma plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc, atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās.
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
Nost varmākas, nost važas smagās,
Nost vecais vērgu likums skarbs!
Priekš pasauls jauna gaita sākas,
Būs viņas valdnieks brīvais darbs!
Būs viņas valdnieks brīvais darbs!
Tālu ej mūsu dziesma plaši plūst,
Lūk, mūsu karogs plivinās.
Kauja sauc, atriebšanas pērkons grūst,
Sludina dienas nākamās.
Cik augsti karogs mirdz un laistās,
Tur mūsu asins viņā kvēl,
Tur darba ļaužu asins kvēl.
envoyé par Paweł Dembowski - 27/1/2019 - 01:53
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Parole di Paul Brousse (1844-1912), di professione medico, militante anarchico e poi socialista.
Sull’aria di “Armons-nous enfants de l'Helvétie”, canzone patriottica svizzera.
Canzone che Paul Brousse compose a Berna nel 1877 in occasione di una commemorazione degli eventi della Comune di Parigi del 1871. E’ la seconda, in ordine cronologico, delle versioni dell’inno dedicato al vessillo emblema della lotta dei lavoratori di tutto il mondo contro lo sfruttamento. La contribuisco dopo Le Drapeau Rouge del 1870 ma come brano autonomo perchè il testo è completamente differente.