Tanz, tanz schnell, Mädchen
trotz deiner Qual.
Versuch zu lächeln,
du hast keine Wahl.
In guter Laune
sind sie heute,
die Übermenschen
die SS-Leute
Obwohl so nahe
in diesem Moment
gehen zugrunde
Bruder und Schwester,
bellen die Hunde,
spielt das Orchester.
Obwohl du bist
erfasst von Grauen,
tanz weiter, Mädchen,
die Herren schauen.
Tanz, tanz schnell, Mädchen.
Du trägst nicht die Schuld.
Du trägst nicht die Schuld.
Tanz einen Tango
mit Würde, Geduld.
Spiel eine gute Rolle,
spiel ohne Allüren,
die Herren wollen
sich amüsieren.
Tanz, tanz schnell, Mädchen,
den Tschardaschtanz
mit Schwung, mit Sprung, mit Eleganz.
Tanz leicht und locker, nicht angespannt.
Tanz! Deine Mutter wird jetzt verbrannt.
Tanz schnell, beim Tanzen
vergiss die Hölle.
Die Mutter lebt nicht,
die Zeit läuft schneller.
trotz deiner Qual.
Versuch zu lächeln,
du hast keine Wahl.
In guter Laune
sind sie heute,
die Übermenschen
die SS-Leute
Obwohl so nahe
in diesem Moment
gehen zugrunde
Bruder und Schwester,
bellen die Hunde,
spielt das Orchester.
Obwohl du bist
erfasst von Grauen,
tanz weiter, Mädchen,
die Herren schauen.
Tanz, tanz schnell, Mädchen.
Du trägst nicht die Schuld.
Du trägst nicht die Schuld.
Tanz einen Tango
mit Würde, Geduld.
Spiel eine gute Rolle,
spiel ohne Allüren,
die Herren wollen
sich amüsieren.
Tanz, tanz schnell, Mädchen,
den Tschardaschtanz
mit Schwung, mit Sprung, mit Eleganz.
Tanz leicht und locker, nicht angespannt.
Tanz! Deine Mutter wird jetzt verbrannt.
Tanz schnell, beim Tanzen
vergiss die Hölle.
Die Mutter lebt nicht,
die Zeit läuft schneller.
Contributed by Bernart Bartleby - 2015/5/5 - 09:57
Language: Finnish
Traduzione finlandese / Finnish translation / Suomennos: Juha Rämö
TANSSI, TYTTÖNI
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni
tanssi tuskastasi huolimatta.
Koeta hymyillä,
sillä sinulla ei ole vaihtoehtoa.
Hyvillä mielin
he ovat tänään,
yli-ihmiset,
SS-miehet
Ja vaikka aivan lähellä
juuri tällä hetkellä
kuolemansa kohtaavat
veljet ja siskot,
vaikka koirat haukkuvat,
niin orkesteri soittaa.
Harmaiden vangitsijoittesi
ympäröimänäkin
jatka tanssiasi, tyttöni,
sillä herrat katsovat.
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni.
Syy ei ole sinun,
sinä et ole syyllinen.
Tanssi tango
arvokkaasti, viipyillen.
Näyttele hyvin,
näyttele vapautuneesti,
sillä herrat haluavat
pitää hauskaa.
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni,
tanssi csárdás
vauhdikkaasti, siroin hypyin, elegantisti.
Tanssi kevein jaloin, jännittämättä.
Tanssi, kun äitisi luut palavat.
Tanssi nopeasti, sillä tanssiessa
helvetti unohtuu.
Äitiäsi ei enää ole,
aika rientää nopeammin.
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni
tanssi tuskastasi huolimatta.
Koeta hymyillä,
sillä sinulla ei ole vaihtoehtoa.
Hyvillä mielin
he ovat tänään,
yli-ihmiset,
SS-miehet
Ja vaikka aivan lähellä
juuri tällä hetkellä
kuolemansa kohtaavat
veljet ja siskot,
vaikka koirat haukkuvat,
niin orkesteri soittaa.
Harmaiden vangitsijoittesi
ympäröimänäkin
jatka tanssiasi, tyttöni,
sillä herrat katsovat.
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni.
Syy ei ole sinun,
sinä et ole syyllinen.
Tanssi tango
arvokkaasti, viipyillen.
Näyttele hyvin,
näyttele vapautuneesti,
sillä herrat haluavat
pitää hauskaa.
Tanssi, tanssi nopeasti, tyttöni,
tanssi csárdás
vauhdikkaasti, siroin hypyin, elegantisti.
Tanssi kevein jaloin, jännittämättä.
Tanssi, kun äitisi luut palavat.
Tanssi nopeasti, sillä tanssiessa
helvetti unohtuu.
Äitiäsi ei enää ole,
aika rientää nopeammin.
Contributed by Juha Rämö - 2015/5/5 - 13:42
Language: French
Version française - DANSE, FILLE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson en langue allemande – Tanz, Mädchen – Krystyna Żywulska – 1944
Texte de Krystyna Żywulska (1914-1992, de son vrai nom Sonia Landau), juive polonaise, originaire de Łódź.
Sur l'air populaire tchécoslovaque d'« Ešče já pohár vínka », dans l'adaptation qu'en avait faite le musicien polonais Krzysztof Jażdżyński durant leur présence commune au camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau.
Je suis forcé – pour l'instant - à proposer la version allemande de l'original polonais, que je n'ai pas réussi à trouver à l'exception du fragment « Tańcz, tańcz dziewczyno / władze ci każą, z przyjemną miną / są dziś w humorze panowie śmierci, tańcz… », les seuls vers présents sur le Net.
Après l'invasion allemande, Sonia Landau se retrouva avec sa famille dans le ghetto de Varsovie. Mais en 1942, elle décida de passer à l'action ; elle fuit du ghetto, adopta une identité fausse (Zofia Wiśniewska) dans la « partie arienne » de la ville et rejoignit la Résistance. Capturée en 1943, elle fut identifiée comme prisonnière politique, et pas comme juive, car elle donna de faux renseignements d'identité en assumant le nom qu'ensuite elle conserva de Krystyna Żywulska.
Internée à Auschwitz-Birkenau (Brzezinka), elle commença à écrire des poèmes qui rapidement, se répandirent de bouche en bouche parmi les prisonniers polonais du camp. Krystyna Żywulska dut littéralement la vie à une de ces poésies, « Apel » (« l'appel »). Un prisonnier de longue date, bien placé, fut frappé par ces vers, en chercha l'auteur et ainsi il sauva presque moribonde Krystyna en la faisant transférer à l'« Effektenkammer kommando », le magasin où ils étaient ramassés les effets personnels confisqués aux nouveaux arrivés. La vie était beaucoup moins dure que celle réservée aux autres prisonniers, forcés d'oeuvrer dans les équipes de travail en plein air. Krystyna Żywulska reprit des forces et put continuer à décrire à la vie et la mort dans le camp au travers de ses poèmes, dont quelques-uns furent mis en musique et représentés au cours d'un cabaret satirique clandestin préparé des prisonniers dans le grand magasin. Un de ceux-ci, composé à la fin de 1944, s'intitulait « Marsz o Wolnosci » (« la marche de la liberté ») et fut entonné par les prisonniers, Żywulska comprise, lorsqu'en février 1945, ils furent forcés à évacuer le camp devant l'imminente arrivée des troupes soviétiques.
Żywulska survécut à cette marche de la mort et dans l'après-guerre, elle créa une famille et continua à écrire des mémoires (« Przeżyłam Oswiecim », « J'ai survécu à Auschwitz »), des poèmes et des chansons (c'était aussi compositrice), dont quelques-unes devinrent populaires en Pologne dans les années 50 et 60. (source : ”Krystyna Zywulska. The Making of a Satirist and Songwriter in Auschwitz-Birkenau is Discovered Through Camp Mementos., de Barbara Milewski, Assistant Professor of Music au Swarthmore College, Pennsylvania, USA.)
Chanson en langue allemande – Tanz, Mädchen – Krystyna Żywulska – 1944
Texte de Krystyna Żywulska (1914-1992, de son vrai nom Sonia Landau), juive polonaise, originaire de Łódź.
Sur l'air populaire tchécoslovaque d'« Ešče já pohár vínka », dans l'adaptation qu'en avait faite le musicien polonais Krzysztof Jażdżyński durant leur présence commune au camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau.
Je suis forcé – pour l'instant - à proposer la version allemande de l'original polonais, que je n'ai pas réussi à trouver à l'exception du fragment « Tańcz, tańcz dziewczyno / władze ci każą, z przyjemną miną / są dziś w humorze panowie śmierci, tańcz… », les seuls vers présents sur le Net.
Après l'invasion allemande, Sonia Landau se retrouva avec sa famille dans le ghetto de Varsovie. Mais en 1942, elle décida de passer à l'action ; elle fuit du ghetto, adopta une identité fausse (Zofia Wiśniewska) dans la « partie arienne » de la ville et rejoignit la Résistance. Capturée en 1943, elle fut identifiée comme prisonnière politique, et pas comme juive, car elle donna de faux renseignements d'identité en assumant le nom qu'ensuite elle conserva de Krystyna Żywulska.
Internée à Auschwitz-Birkenau (Brzezinka), elle commença à écrire des poèmes qui rapidement, se répandirent de bouche en bouche parmi les prisonniers polonais du camp. Krystyna Żywulska dut littéralement la vie à une de ces poésies, « Apel » (« l'appel »). Un prisonnier de longue date, bien placé, fut frappé par ces vers, en chercha l'auteur et ainsi il sauva presque moribonde Krystyna en la faisant transférer à l'« Effektenkammer kommando », le magasin où ils étaient ramassés les effets personnels confisqués aux nouveaux arrivés. La vie était beaucoup moins dure que celle réservée aux autres prisonniers, forcés d'oeuvrer dans les équipes de travail en plein air. Krystyna Żywulska reprit des forces et put continuer à décrire à la vie et la mort dans le camp au travers de ses poèmes, dont quelques-uns furent mis en musique et représentés au cours d'un cabaret satirique clandestin préparé des prisonniers dans le grand magasin. Un de ceux-ci, composé à la fin de 1944, s'intitulait « Marsz o Wolnosci » (« la marche de la liberté ») et fut entonné par les prisonniers, Żywulska comprise, lorsqu'en février 1945, ils furent forcés à évacuer le camp devant l'imminente arrivée des troupes soviétiques.
Żywulska survécut à cette marche de la mort et dans l'après-guerre, elle créa une famille et continua à écrire des mémoires (« Przeżyłam Oswiecim », « J'ai survécu à Auschwitz »), des poèmes et des chansons (c'était aussi compositrice), dont quelques-unes devinrent populaires en Pologne dans les années 50 et 60. (source : ”Krystyna Zywulska. The Making of a Satirist and Songwriter in Auschwitz-Birkenau is Discovered Through Camp Mementos., de Barbara Milewski, Assistant Professor of Music au Swarthmore College, Pennsylvania, USA.)
DANSE, FILLE
Danse, danse vite, fille !
Malgré ton agonie,
Essaye de sourire,
Tu ne peux pas choisir.
Aujourd'hui, nous sommes
De bonne humeur ;
Nous, les surhommes,
Les SS de malheur.
Bien que de l'abîme
À ce moment
Frère et sœur,
Soient si près,
Les chiens aboient,
L'orchestre joue.
Bien que tu sois
Happée par la tristesse,
Danse encore, fille,
Les messieurs regardent.
Danse, danse vite, fille.
Ce n'est pas ta faute.
Ce n'est pas ta faute.
Danse un tango
Avec dignité, avec patience.
Joue un bon rôle,
Joue sans manières,
Les messieurs veulent
S'amuser.
Danse, danse rapidement, fille,
La Czardas, danse !
Élan, saut, élégance.
Danse légère et souple, détendue.
Ta mère est brûlée maintenant. Danse !
Danse vite, par la danse
Oublie l'enfer.
Ne vit plus la mère
Le temps accélère.
Danse, danse vite, fille !
Malgré ton agonie,
Essaye de sourire,
Tu ne peux pas choisir.
Aujourd'hui, nous sommes
De bonne humeur ;
Nous, les surhommes,
Les SS de malheur.
Bien que de l'abîme
À ce moment
Frère et sœur,
Soient si près,
Les chiens aboient,
L'orchestre joue.
Bien que tu sois
Happée par la tristesse,
Danse encore, fille,
Les messieurs regardent.
Danse, danse vite, fille.
Ce n'est pas ta faute.
Ce n'est pas ta faute.
Danse un tango
Avec dignité, avec patience.
Joue un bon rôle,
Joue sans manières,
Les messieurs veulent
S'amuser.
Danse, danse rapidement, fille,
La Czardas, danse !
Élan, saut, élégance.
Danse légère et souple, détendue.
Ta mère est brûlée maintenant. Danse !
Danse vite, par la danse
Oublie l'enfer.
Ne vit plus la mère
Le temps accélère.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/5/5 - 22:22
“L’appello”, la poesia che salvò letteralmente la vita alla sua autrice, Krystyna Żywulska. Passata di bocca in bocca ad Auschwitz, questi versi giunsero all’orecchio di tal Wala Kostecka, un prigioniero polacco meglio posizionato nella gerarchia interna del campo. Questi fece trasferire la Żywulska nel magazzino di smistamento degli effetti personali confiscati ai nuovi arrivati, un reparto dove la fatica del lavoro coatto era più sopportabile e dove l’alimentazione ra un po’ migliore. E così Krystyna riuscì a sopravvivere, continuando a testimoniare le terribili condizioni di prigionia di tanti meno fortunati di lei.
Ignoro se questa poesia sia mai stata messa in musica, per cui l’aggiungo a commento del primo testo della Żywulska che ho contribuito.
Testo trovato sul volumetto intitolato “Ocalone We Wspomnieniach – Wspomnienia byłych więźniów politycznych hitlerowskich więzień i obozów koncentracyjnych” edito nel 2011 dalla Biblioteca comunale di Koszalin, Polonia
APEL
Nad Oświęcimiem słońce wschodzi
różową smugą jasną.
Stoimy w rzędzie, starzy i młodzi,
nad nami gwiazdy gasną.
Stoimy tak w porannym apelu
co dzień w pogodę czy słotę
i tylko widać na twarzach wielu
rozpacz, ból i tęsknotę.
Ach! Jeszcze taka szara godzina,
w mym domu dziecko płacze.
Może mnie moja Mama wspomina?
Czy ja ją jeszcze zobaczę?
Mile pomarzyć, że teraz może
najdroższy mój o mnie myśli,
a jeśli, nie daj, o dobry Boże
„oni” po Niego też przyszli?
A wszystko dzieje się pięknie, dalej
jak na filmowym seansie...
tu niedaleko, u zbiegu dwóch alej
zajeżdża ktoś na dyliżansie.
I zeskakuje zwinnie, powoli
w błękitnych mundurach „auwzjerki”.
My zamieniamy się nagle w słup soli
w nicość, w bezsens, w numerki.
Po tym nas liczą z dumną pogardą
one, te z wyższej rasy.
Te są niemiecką awangardą!
Liczą to bydło w pasy.
I nagle, zadrgasz jak prądem rażona
i błyśnie myśl jak rakieta!
Bo przecież ona, to także matka lub żona –
Kobieta – i ja kobieta.
Jest w każdym filmie ktoś sensacyjny.
Achtung! Równać na przodzie!
Moment ultrakulminacyjny!!
Lagerkomendant jedzie.
Czy to możliwe, że człowiek tak podły?
Gwizdek, i chwila ciszy.
Gorące do Boga wznosimy modły,
Boże! Ty nas na pewno usłyszysz!
Słońce już wyżej stoi na niebie
różową, jasną smugą –
Boże! My tak błagamy Ciebie –
Czy prawda, że to już niedługo?
Ignoro se questa poesia sia mai stata messa in musica, per cui l’aggiungo a commento del primo testo della Żywulska che ho contribuito.
Testo trovato sul volumetto intitolato “Ocalone We Wspomnieniach – Wspomnienia byłych więźniów politycznych hitlerowskich więzień i obozów koncentracyjnych” edito nel 2011 dalla Biblioteca comunale di Koszalin, Polonia
APEL
Nad Oświęcimiem słońce wschodzi
różową smugą jasną.
Stoimy w rzędzie, starzy i młodzi,
nad nami gwiazdy gasną.
Stoimy tak w porannym apelu
co dzień w pogodę czy słotę
i tylko widać na twarzach wielu
rozpacz, ból i tęsknotę.
Ach! Jeszcze taka szara godzina,
w mym domu dziecko płacze.
Może mnie moja Mama wspomina?
Czy ja ją jeszcze zobaczę?
Mile pomarzyć, że teraz może
najdroższy mój o mnie myśli,
a jeśli, nie daj, o dobry Boże
„oni” po Niego też przyszli?
A wszystko dzieje się pięknie, dalej
jak na filmowym seansie...
tu niedaleko, u zbiegu dwóch alej
zajeżdża ktoś na dyliżansie.
I zeskakuje zwinnie, powoli
w błękitnych mundurach „auwzjerki”.
My zamieniamy się nagle w słup soli
w nicość, w bezsens, w numerki.
Po tym nas liczą z dumną pogardą
one, te z wyższej rasy.
Te są niemiecką awangardą!
Liczą to bydło w pasy.
I nagle, zadrgasz jak prądem rażona
i błyśnie myśl jak rakieta!
Bo przecież ona, to także matka lub żona –
Kobieta – i ja kobieta.
Jest w każdym filmie ktoś sensacyjny.
Achtung! Równać na przodzie!
Moment ultrakulminacyjny!!
Lagerkomendant jedzie.
Czy to możliwe, że człowiek tak podły?
Gwizdek, i chwila ciszy.
Gorące do Boga wznosimy modły,
Boże! Ty nas na pewno usłyszysz!
Słońce już wyżej stoi na niebie
różową, jasną smugą –
Boże! My tak błagamy Ciebie –
Czy prawda, że to już niedługo?
Bernart Bartleby - 2015/5/11 - 16:09
"...ignoro se questa poesia sia mai stata messa in musica..."
Caro Bernart,
Alex Kulisiewicz l'ha musicata e interpretata nei "Chants de la déportation" (Le Chant Du Monde, 1975) utilizzando la melodia della ciarda slovacca "Od vecera do rana". Il testo non corrisponde esattamente a quello che hai postato tu, anche se il senso è quello.
Flavio Poltronieri
Caro Bernart,
Alex Kulisiewicz l'ha musicata e interpretata nei "Chants de la déportation" (Le Chant Du Monde, 1975) utilizzando la melodia della ciarda slovacca "Od vecera do rana". Il testo non corrisponde esattamente a quello che hai postato tu, anche se il senso è quello.
Flavio Poltronieri
Flavio Poltronieri - 2024/8/23 - 20:04
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Versi di Krystyna Żywulska (1914-1992, il cui vero nome era Sonia Landau), ebrea polacca, nativa di Łódź.
Sull’aria della popolare cecoslovacca “Ešče si já pohár vínka”, nell’adattamento che ne fece il musicista polacco Krzysztof Jażdżyński durante la permanenza, sua e della Żywulska, nel campo di sterminio nazista di Auschwitz-Birkenau.
Dopo l’occupazione tedesca, Sonia Landau finì con la sua famiglia nel ghetto di Varsavia. Ma nel 1942 decise di passare all’azione: fuggì dal ghetto, adottò un’identità falsa (Zofia Wiśniewska) nella “parte ariana” della città e quindi si unì alla Resistenza. Catturata nel 1943, fu identificata come prigioniera politica, e non come ebrea, perché diede false generalità assumendo il nome che poi avrebbe successivamente conservato, Krystyna Żywulska.
Internata comunque ad Auschwitz–Birkenau (Brzezinka), fu lì che cominciò a scrivere poesie che subito di diffusero di bocca in bocca tra i prigionieri polacchi del campo. Ad una di queste poesie, “Apel” (“L’appello”), Krystyna Żywulska dovette letteralmente le vita: un prigioniero di lungo corso, ben posizionato, fu colpito da quei versi, cercò l’autore e così salvò l’ormai quasi moribonda Krystyna facendola trasferire all’“Effektenkammer kommando”, il magazzino dove venivano raccolti gli effetti personali confiscati ai nuovi arrivati. La vita era molto meno dura di quella riservata agli altri prigionieri, costretti nelle squadre di lavoro all’aperto. Krystyna Żywulska si riprese e potè continuare a descrivere la vita e la morte nel campo attraverso le sue poesie, alcune delle quali furono anche messe in musica e rappresentate nel corso di un cabaret satirico clandestino allestito dai prigionieri nel grande magazzino. Una di queste, composta alla fine del 1944, s’intitolava “Marsz o Wolnosci” (“La marcia della libertà”) e fu intonata dai prigionieri, Żywulska compresa, quando nel febbraio del 1945 furono costretti ad evacuare il campo nell’imminente arrivo delle truppe sovietiche.
La Żywulska sopravvisse anche a questa marcia della morte e nel dopoguerra mise su famiglia e continuò a scrivere memorie (“Przeżyłam Oswiecim”, “Sono sopravvissuta ad Auschwitz”), poesie e canzoni (era anche compositrice), alcune delle quali divennero popolari in Polonia negli anni 50 e 60. (fonte: ”Krystyna Zywulska. The Making of a Satirist and Songwriter in Auschwitz-Birkenau is Discovered Through Camp Mementos., di Barbara Milewski, Assistant Professor of Music presso Swarthmore College, Pennsylvania, USA.)