dall'album "14-18 - Une vie d' bonhomme" pubblicato nel 2008.
{Parlé:}
Les soldats vont partir vers les champs de bataille
Il faut leur donner de l'entrain
Oh, le joli discours qu'un officier leur braille
Avant de monter dans le train
Debout, debout, Français voilà le jour de gloire
Sous l'étendard aux trois couleurs !
Après avoir marché de victoire en victoire
Nous allons venger nos malheurs
Déjà les Allemands ont évacué l'Alsace
Et dans les forêts de sapin
Sous les yeux des poilus dont le regard les glace
Ils s'enfuient comme des lapins
Bientôt Metz et Strasbourg nous ouvriront leurs portes
Comme on les ouvre à des amis
Et nous serons reçus par des filles accortes
Dont les baisers nous sont promis
Enfin l'heure a sonné, c'est la grande revanche
Avant qu'elle batte son plein
Qu'on nous donne un seul jour de charge à l'arme blanche
Et nous irons jusqu'à Berlin
Ils sont là plusieurs mille
En état de comprendre qu'on les emmène à l'abattoir
Mais chacun pense au fond de son cœur
Plein de cendre qu'il ne faut pas le laisser voir
Et devant l'imposteur qui leur monte la tête
Avec le trois six des grands mots
La boisson qui perd l'homme et réveille la bête
Étouffe leurs derniers sanglots
Et je songe en voyant qu'ils s'engouffrent dans l'ombre
Où pleuvra l'obus meurtrier
Que peut-être pas un, sur cet immense nombre
Ne reviendra dans son foyer
Les soldats vont partir vers les champs de bataille
Il faut leur donner de l'entrain
Oh, le joli discours qu'un officier leur braille
Avant de monter dans le train
Debout, debout, Français voilà le jour de gloire
Sous l'étendard aux trois couleurs !
Après avoir marché de victoire en victoire
Nous allons venger nos malheurs
Déjà les Allemands ont évacué l'Alsace
Et dans les forêts de sapin
Sous les yeux des poilus dont le regard les glace
Ils s'enfuient comme des lapins
Bientôt Metz et Strasbourg nous ouvriront leurs portes
Comme on les ouvre à des amis
Et nous serons reçus par des filles accortes
Dont les baisers nous sont promis
Enfin l'heure a sonné, c'est la grande revanche
Avant qu'elle batte son plein
Qu'on nous donne un seul jour de charge à l'arme blanche
Et nous irons jusqu'à Berlin
Ils sont là plusieurs mille
En état de comprendre qu'on les emmène à l'abattoir
Mais chacun pense au fond de son cœur
Plein de cendre qu'il ne faut pas le laisser voir
Et devant l'imposteur qui leur monte la tête
Avec le trois six des grands mots
La boisson qui perd l'homme et réveille la bête
Étouffe leurs derniers sanglots
Et je songe en voyant qu'ils s'engouffrent dans l'ombre
Où pleuvra l'obus meurtrier
Que peut-être pas un, sur cet immense nombre
Ne reviendra dans son foyer
Il testo della canzone non è dei Tichot (e forse nemmeno la musica). Si tratta infatti di una poesia scritta da Eugène Bizeau all'inizio della Grande Guerra...
(fonte: “Eugène Bizeau et Gaston Couté, deux poètes paysans anarchistes à la fin du 19ème siècle”, a cura di Michel Di-Nocera)
(fonte: “Eugène Bizeau et Gaston Couté, deux poètes paysans anarchistes à la fin du 19ème siècle”, a cura di Michel Di-Nocera)
Bernart Bartleby - 14/5/2015 - 15:31
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