dall'album "14-18 - Une vie d' bonhomme" pubblicato nel 2008 nel quale il trio francese mette in musica testi originali scritti durante la Grande Guerra. Nel disco compare anche una versione della celebre Chanson de Craonne
Ayant obligé l'homme de la terre
À quitter l'outil des labeurs féconds
Pourquoi s'étonner du train militaire
Qui va chez la mort emplir ses wagons ?
Pourquoi franchement ne pas dire au monde
Ce que chaque jour gémit notre cœur ?
Le champ dévasté par la guerre immonde
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé les hommes des villes
À suivre au charnier l'homme des sillons
Pourquoi mépriser les hordes serviles
Dont les étendards sont des guenillons ?
Pourquoi de grands mots, de formules creuses
Travestir des faits qui nous font horreur ?
Le champ moissonné par les mitrailleuses
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé l'artiste qui râle
À laisser mourir son rêve chantant
Pourquoi déplorer la chute brutale
Des temples bâtis par la foi d'antan ?
Pourquoi célébrer la grandeur du geste
Qui, dans l'autre camp sème la terreur ?
Le champ, qu'aux vautours dispute la peste
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé des mains fraternelles
À rougir de sang les fleurs du chemin
Pourquoi poudrer d'or les funèbres ailes
Couvrant plein azur le mensonge humain ?
Temps nouveaux, progrès, liberté, justice
Miroirs d'Histrion, hochets d'empereurs
Le champ qu'ouvre aux gueux leurs vains sacrifices
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
À quitter l'outil des labeurs féconds
Pourquoi s'étonner du train militaire
Qui va chez la mort emplir ses wagons ?
Pourquoi franchement ne pas dire au monde
Ce que chaque jour gémit notre cœur ?
Le champ dévasté par la guerre immonde
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé les hommes des villes
À suivre au charnier l'homme des sillons
Pourquoi mépriser les hordes serviles
Dont les étendards sont des guenillons ?
Pourquoi de grands mots, de formules creuses
Travestir des faits qui nous font horreur ?
Le champ moissonné par les mitrailleuses
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé l'artiste qui râle
À laisser mourir son rêve chantant
Pourquoi déplorer la chute brutale
Des temples bâtis par la foi d'antan ?
Pourquoi célébrer la grandeur du geste
Qui, dans l'autre camp sème la terreur ?
Le champ, qu'aux vautours dispute la peste
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
Ayant obligé des mains fraternelles
À rougir de sang les fleurs du chemin
Pourquoi poudrer d'or les funèbres ailes
Couvrant plein azur le mensonge humain ?
Temps nouveaux, progrès, liberté, justice
Miroirs d'Histrion, hochets d'empereurs
Le champ qu'ouvre aux gueux leurs vains sacrifices
Est un abattoir plus qu'un champ d'honneur
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.