Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, je veux m'abandonner
Au rythme des jours et des nuits dévoilées.
J'aime le goût d'écume, la saveur des embruns,
La douce amertume des brumes du matin.
Reverrai-je encore l'automne ,
Le temps des grandes marées,
Puis l'hiver où tout frissonne,
Puis un printemps, puis l'été,
Toutes saisons pour aimer ?
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, peut-on s'abandonner
Quand on se souvient ce que sera demain
Contre les humains qui s'aiment dans leur coin ?
Les forêts d'acier fleurissent de barbelés.
Sommes-nous si peu de choses,
Des insectes trop petits ?
Ne sommes-nous plus des hommes
Pour nous laisser faire ainsi ?
Est-il encore temps d'aimer ?
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, j'aimerai m'abandonner
Dans un lit de sable, par les vagues bordé,
Sous le grand soleil, avant d'être glacé,
Au bruit des abeilles, vivre le temps d'aimer
Reverrai-je encore les neiges,
Les feuilles mortes s'envoler ?
Laissez-moi me prendre au piège
Du doux plaisir d'exister.
Laissez-nous le temps d'aimer.
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, je veux m'abandonner
Au rythme des jours et des nuits dévoilées.
J'aime le goût d'écume, la saveur des embruns,
La douce amertume des brumes du matin.
Reverrai-je encore l'automne ,
Le temps des grandes marées,
Puis l'hiver où tout frissonne,
Puis un printemps, puis l'été,
Toutes saisons pour aimer ?
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, peut-on s'abandonner
Quand on se souvient ce que sera demain
Contre les humains qui s'aiment dans leur coin ?
Les forêts d'acier fleurissent de barbelés.
Sommes-nous si peu de choses,
Des insectes trop petits ?
Ne sommes-nous plus des hommes
Pour nous laisser faire ainsi ?
Est-il encore temps d'aimer ?
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Au gré de l'amour, j'aimerai m'abandonner
Dans un lit de sable, par les vagues bordé,
Sous le grand soleil, avant d'être glacé,
Au bruit des abeilles, vivre le temps d'aimer
Reverrai-je encore les neiges,
Les feuilles mortes s'envoler ?
Laissez-moi me prendre au piège
Du doux plaisir d'exister.
Laissez-nous le temps d'aimer.
Je ne suis fils de personne.
Je ne suis d'aucun pays.
Je me réclame des hommes
Qui aiment la Terre comme un fruit,
Qui aiment la Terre comme un fruit.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/2/11 - 11:09
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Chanson française – Je ne suis fils de personne – Jean Arnulf – 1976
Paroles : Serge Rezvani
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Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane