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Hemmige

Mani Matter
Langue: alémanique


Mani Matter

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Rojava
(Migo, Greis, Pit, Sophie & Vengê Destar)
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(Mani Matter)
Dene wos guet geit
(Mani Matter)


[1970]
Testo e musica: Mani Matter
Worte und Musik: Mani Matter
Album: Hemmige

Berna, 2002. Un tram cittadino intero dedicato a Mani Matter per il 30° anniversario della sua tragica morte.
Berna, 2002. Un tram cittadino intero dedicato a Mani Matter per il 30° anniversario della sua tragica morte.


Una canzone talmente famosa, da essere stata "coverata" un po' da tutti i principali cantautori svizzeri. Particolarmente nota l'interpretazione di Stephan Eicher. Quando Eicher la canta anche nella Svizzera romanda di lingua francese, il pubblico oramai è capace di cantare assieme a lui nell'ostico tedesco bernese.
S'git Lüt, die würden alletwäge nie
Es Lied vorsinge, so win ig jitz hie
Eis singen um kei Prys, nei bhüetis nei
Wil si Hemmige hei

Si wäre vilicht gärn im Grund gno fräch
Und dänke, das syg ires grosse Päch
Und s'laschtet uf ne win e schwäre Stei
Dass si Hemmige hei

I weis, das macht eim heiss, verschlat eim d'Stimm
Doch dünkt eim mängisch o s'syg nüt so schlimm
S'isch glych es Glück, o we mirs gar nid wei
Das mir Hemmige hei

Was unterscheidet d'Mönsche vom Schimpans
S'isch nid die glatti Hut, dr fählend Schwanz
Nid dass mir schlächter d'Böim ufchöme, nei
Dass mir Hemmige hei

Me stell sech d'Manne vor, wenns anders wär
Und s'chäm es hübsches Meiteli derhär
Jitz luege mir doch höchstens chly uf d'Bei
Wil mir Hemmige hei

Und we me gseht, was hütt dr Mönschheit droht
So gseht me würklech schwarz, nid nume rot
Und was me no cha hoffen isch alei
Dass si Hemmige hei

5/11/2006 - 14:51




Langue: italien

Versione italiana di Rob lo svizzero

NB secondo il mio dizionario tedesco/italiano (Langenscheid)
Hemmungen vule dire inibizioni. Pero io nel contesto preferisco timori.

Mi scuso per gli errori ortografici e gramaticali pero credo che riuscirete lo stesso a capirmi.

Rob lo svizzero

Ho fatto solo qualche piccolo aggiustamento, grazie della traduzione!
TIMORI

C'è gente che probabilmente mai
Canterebbe una canzone come sto facendo io
Neanche per tutto l'oro del mondo, proprio no
Perché hanno dei timori

In fondo gli piacerebbe essere più scaltri
E pensano che per loro sia una grande sfortuna
E si senrono sempre addosso il peso di un grande masso
Perché hanno dei timori

Lo so ti fa sudare ti fa tremare la voce
Però alle volte non ci sembra poi cosi male
Ed è una gran fortuna anche se non lo vogliamo
Che abbiamo dei timori

Qual è la differenza tra l’uomo e lo scimpanzè
Non la pelle sottile, non la mancanza della coda
Non che siamo meno capaci di arrampicarci sugli alberi, no
È che abbiamo dei timori

Immaginiamoci gli uomini se fosse diverso
E passasse una ragazza carina
Ore le guardiamo appena un po’ le gambe
Perché abbiamo dei timori

E se si guarda a quello che oggi minaccia l’umanità
Si vede proprio nero e non solo rosso
E quello in cui sperare resta soltanto
Che abbiano dei timori

5/11/2006 - 14:58




Langue: italien

Contribuisco volentieri con la mia versione in italiano eseguibile sulla melodia originale.
TIMORI

C'è gente che non canterebbe mai
dinanzi a spettatori come voi
e non perché sareste criticoni
ma a causa dei timori

Ci vorrebbe un po' più di spavalderia
per mandare in visibilio la platea
Ma è un neo da nascondere a priori
a causa dei timori

D'accordo non è mica così grave
restar per vocazione sul fondale
più spesso poi risultano migliori
in grazia dei timori

Cos'è che ci distingue dallo scimpanzè
non l'andatura eretta o la calvizie
non che siam dei pessimi arrampicatori
ma è l'avere dei timori

Guardando al mondo mi preoccupo un poco
alzo bandiera bianca e vedo nero
ma spero ben di avere oltre ai timori
dei freni inibitori

envoyé par Claudio Ambrosi - 29/5/2022 - 17:17




Langue: français

Version française – APPRÉHENSIONS – Marco Valdo M.I. – 2016
d’après la version italienne de Rob le Svizzero – Rob le Suisse d’une
Chanson en Bärndüdsch (alémanique bernois) – Hemmige – Mani Matter – 1970

Mani Matter 1970


Une chanson tellement fameuse qu’elle a été reprise par la plupart des principaux chanteurs suisses. On notera particulièrement l’interprétation de Stephan Eicher
Quand Eicher la chante en Suisse romande de langue française, le public est désormais capable de la chanter dans l’impossible allemand bernois.

Décidément, R.V. a raison quand il affirme que le Schwyzertüütsch, et a fortiori, le Bärndüdsch, version bernoise du précédent, est une langue impossible ou presque qui n’est pas né dedans.

On connaît ça ailleurs, dit Lucien l’âne en souriant des yeux. Ce n’est pas spécifique aux langues suisses alémaniques. En fait, c’est même assez général. Que sait-on, toi et moi de la quasi-totalité des 142 langues utilisées jusqu’à présent dans les Chansons contre la Guerre ? Sans compter les 466 langues (la dernière en date est le Yakkha) dans lesquelles (à ce jour) on a traduit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) de 1948.

Oui certainement. D’ailleurs, sorti du français, je ne connais rien. Et même, une grande partie du français m’échappe aussi – cela dit en toute modestie.

Mais tu peux quand même comme le public romand le fait pour « Hemmige », chanter non pas en Bärndüdsch, langue vernaculaire de la capitale de la Suisse, mais en brusseleir, langue vernaculaire de la capitale de la Belgique, de la Flandre et de l’Europe, al chanson du capitaine. D’ailleurs, si tu le veux bien, chante-la-nous.

Je vais le faire à l’instant, mais avant je voudrais préciser deux choses. La première, c’est qu’il vaudrait mieux prévenir les gens qu’il ne s’agit pas vraiment d’un chef-d’œuvre, ni d’une chanson contre la guerre. C’est juste celle que je peux chanter dans une autre langue assez proche du bernois. Ensuite, même s’il y est question du capitaine (dont, soit dit en passant, on cherche toujours l’âge dans les cours de mathématiques élémentaires), le titre de la chanson est le nom de son bateau : Le Mercator, c’est-à-dire le joli trois-mâts, navire-école de la marine nationale belge, ainsi nommé en mémoire de l’immortel cartographe, auteur du premier planisphère à angles conformes. Cela précisé, allons-y :

De Mercator (c’est le titre)

De Mercator
dat is ne buut
Oleo
Van onder zwart
Van bove ruud
Oleo

De kapitein fluut
Op zen fluut
En de buut
Ga veruut.
Ole, ole, oleo.

Moi, j’applaudis, dit Lucien l’âne tout ébaubi, car j’aime beaucoup t’entendre chanter cette chanson. C’est ton sommet dans l’art lyrique. Mais revenons à Mani Matter et à son « Hemmige ». Et d’abord à ce titre, car j’ai vu que sa traduction posait certains problèmes.

En effet, Lucien l’âne mon ami, tu as lu comme moi les remarques du traducteur italien (Rob le Suisse) à propos du sens de « Hemmige », terme issu de l’allemand « Hemmung ». La chose n’est pas sans importance. Il a préféré le traduire par « timori » : craintes, anxiétés, effrois, peurs… au lieu d’inhibitions (Hemmung en psychologie). Moi, de mon côté, j’ai relevé « inhibition (psychologie), scrupule, ralentissement, peur, interruption, gêne » et j’ai finalement opté pour « appréhensions », assez proche de « craintes », mais plus avouable, plus sérieux que peur ou crainte. Et aussi, plus ironique.

Et avec toutes ces belles explications, Marco Valdo M.I. mon ami, je ne sais toujours pas ce que raconte la chanson. Si tu voulais bien m’en dire deux mots…

Que raconte-t-elle? Eh bien, c’est une sorte d’interpellation du chanteur adressée à ses contemporains dans laquelle il leur tend un miroir et leur montre leur pusillanimité et leur conformisme. D’aucuns diront que c’est très suisse, mais je pense que c’est le lot de cette part de la population qui constitue le ventre mou de notre société.

Part de la population, que veux-tu dire ?, demande Lucien l’âne en ouvrant de grands yeux si noirs, si noirs.

De fait, c’est ambigu. La « part de la population » doit être comprise en deux dimensions. Soit comme une catégorie de gens (largement majoritaire) et comme une partie de la manière d’être et d’agir de ces gens. Il me reste à faire remarquer un passage important de cette chanson, une mise en garde à ses auditeurs :

« Ce qui menace notre horizon,
Ce n’est pas le rouge, mais vraiment le noir ».
Bien évidemment, il convient d’interpréter de la bonne façon ce rouge et ce noir. Il ne s’agit pas du rouge et du noir dont parlait Stendhal, mais du sens de ces couleurs dans le champ politique de l’époque. Je vais « traduire » cette phrase ; Mani Matter dit en substance : « Vous avez peur des « rouges » (socialistes, communistes, syndicalistes et apparentés), mais ce qui nous menace, ce sont les « noirs » (conservateurs, réactionnaires, fascistes…). Un autre élément à considérer est la date de cette chanson : 1970. Le reflux d’après 1968 s’annonce. Je n’en dirai pas plus que la chanson qui n’est pas un traité de réflexion politique.

Alors, il ne nous reste plus qu’à reprendre notre tâche et à tisser tranquillement le linceul de ce vieux monde pusillanime, craintif, frileux et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
APPRÉHENSIONS

Il y a des gens qui sans doute jamais
Comme moi ici maintenant ne chanteraient,
Ils ne chanteraient à aucun prix, certes non,
Car ils ont des appréhensions.

Au fond, ils se voient bien plus astucieux
Et ils pensent que c’est un grand malheur pour eux
De sentir toujours sur eux une terrible pression
Car ils ont des appréhensions.

Je le sais, tu sues et ta voix tremble.
Cependant parfois ça va bien, il semble
Et c’est une grande chance, même si nous le nions,
Que nous ayons des appréhensions.

Quelle est la différence entre l’homme et le chimpanzé
Pas l’absence de queue, pas notre peau de bébé,
Pas que nous ne grimpons pas aux arbres, non !
C’est que nous avons des appréhensions.

Nous les hommes, nous nous imaginons différents.
Et s’il passe une jolie fille, à ce moment,
Nous suivons discrètement sa déambulation,
Car nous avons des appréhensions.

Ce qui menace notre horizon,
Ce n’est pas le rouge, mais vraiment le noir
Et ce qui meuble encore notre espoir,
Ce sont nos appréhensions.

envoyé par Marco Valdo M.I. - 15/2/2016 - 22:59




Langue: français

Adaptation française de Jacques Charles.
(18 décembre 2016)

"Je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir les suites des choses, n'osent rien entreprendre"


Chanson osée, d’après Hemmige, Mani Matter, 1970 et des différentes traductions disponibles.

Avertissement.
Ce qui suit n’est pas une autre traduction mais une adaptation que l’on peut chanter sans trop d’efforts.

La dernière phrase de chaque couplet enjambe sur le couplet suivant. D'où la ponctuation...

Dans le premier couplet le pronom "tu" renvoie certainement à l'auteur de Hemmige. Ailleurs c'est un "tu" généralisant.
Je sais que moi jamais je ne pourrais
Chanter cette chanson comme tu le fais
Mon Zénith à moi c’est ma salle de bain ;
Ailleurs je n’oserais point

Dire qu’aujourd’hui les cons ça ose tout
Que pour les reconnaître c’est un atout
Au beauf du troisième toujours mal garé
Tu n’as jamais osé ;

Ni parler à la rousse qui attend
Tous les jours le même train sur le même banc
Elle sourit quand tu la regardes en coin.
« Est-ce qu’il osera demain? »

Tu te demandes ce qui te retient
D’affronter la vendeuse du magasin
Trop chic, trop cher, trop top, trop élégant.
Mais tu oseras quand ?

Si nous sommes différents des chimpanzés
Est-ce par leurs poils, les mains qu’ils ont aux pieds?
Non ! Nous, nous pensons ; nous doutons/voulons même mais
Nous, nous n’osons jamais

Grimper aux arbres pour nous y balancer
Crier tout haut nos quatre vérités
Tandis que les singes sans respect humain
Singent ceux qui n’osent rien.

envoyé par Jacques Charles - 18/12/2016 - 15:07




Langue: tchèque

Versione ceca di Jan Řepka
(trascritta all'ascolto da Stanislava Šebková)

janrepka
ZÁBRANY

Jsou lidé, co by nikdy z pódia
nezpívali tak, jak nyní já.
Řeknou: Jen to ne, zpívat a my?
Mají zábrany.

A možná je to v hloubi duše štve,
raději jednali by odvážně,
však ten balvan, ten je vždycky zavalí,
to jsou zábrany.

Ten opotí se, onen oněmí,
byť zas tak hrozné trauma to není.
Leckdy mají dobré základy
naše zábrany.

Tak muži rádi sní, co by kdyby,
ale když se nám pak dívka zalíbí,
hned nad kolenem uhnem do strany,
to jsou zábrany.

Co od šimpanzů odlišuje nás,
není chybějící srst ani ocas,
ani horší schopnost loupat banány,
nýbrž zábrany.

Když podívám se, kde dnes lidstvo je,
vidím černě, ne jen růžově.
Jediné je doufám zachrání,
že má zábrany.

envoyé par Stanislava - 3/4/2017 - 17:08


Ieri sera sono venuto a sapere da un cantautore polacco Marek Bojda che anno scorso un giovane bardo ceco Jan Řepka ha pubblicato un disco con le canzoni di Mani Matter, tradotte in ceco e cantate da lui! Marek ha cantato pure una canzone di Matter, tradotta a sua volta da ceco in polacco. Pensate! 'Na favola!
No sono però riuscito a trovare nessuna traduzione di Jan in Internet. Peccato.
Stanislava! Aiuto!
Sito ufficiale di Jan Řepka

Krzysiek - 1/4/2017 - 22:06


Questa è una notiziona, e non scherzo.
Avere le canzoni di Mani Matter tradotte in lingua ceca e/o polacca, le rende finalmente comprensibili in Europa e nell'intero mondo moderno, a parte i tentativi effettuati in questo sito. Per esperienza diretta, sono fermamente convinto che lo Schwyzertüütsch, in tutte le sue varianti, sia un linguaggio che procede direttamente da quello parlato dall'Uomo di Neanderthal. Mi capitò di ascoltare una breve conversazione, una volta, tra due persone nella cittadina di Altdorf, quella di Guglielmo Tell. Immaginarsi cosa siano detti lui e il figlio nel momento del famoso scoccar della freccia, riporta a mio parere al medio paleolitico. Non per niente, comunque, la valle di Neander è in area linguistica tedesca, anche se presso Düsseldorf. Sempre "Dorf" è.

Riccardo Venturi - 2/4/2017 - 21:13


Guarda Rick, che io sono di avviso che, Karol Wojtyła morì il primo aprile 2005. Fu questo lo scherzo più forte del nuevo millennio, secondo me. Ma come sempre, i gerarchi hanno deciso diversamente, impauriti di ridicolezza e superstizione :)
Comunque, questa di Jan, 'e 'na bella notiziona, peccato che capisco così poco il ceco, ma fortunatamente ce l'abbiamo qua da noi a Breslavia un ambiente cecofilo e i cantautori cechi vengono sempre più spesso da noi. Forse fra una diecina di anni lo capirò perfettamente – il ceco – finalmente.
Da Wroclawdorf primaverile
Salud

Krzysiek Wrona - 2/4/2017 - 22:16


Per adesso c'è Katka dalla Slovacchia, che da un anno abita qua da noi e nessuno ce la toccherà. Non ci provate neanche, se no sono guai :)

Krzysiek - 2/4/2017 - 22:23


Intanto, a mo' di paragone, presento l'unica e celeberrima canzone in Neanderthaliano puro mai apparsa sulla Terra, proveniente dall'anno 1970 dell'olocene:



Come si può facilmente osservare, le differenze con lo svizzero tedesco sono assolutamente minime...

Saluti da una Florenzdorf pressoché estiva fino a ieri, ma oggi ripiombata bruscamente nell'autunno. Sempre di domenica, maledizione!

Riccardo Venturi - 3/4/2017 - 00:20


La versione di Jan Řepka è chiaramente una traduzione artistica, però posso confermare che è molto vicina al testo originale. Per il confronto, però, mi baso sulla traduzione italiana presente su questa pagina perché con lo Schwytzertüütsch ho anch'io qualche seria difficoltà. Sono d'accordo con quanto scritto da Riccardo. Anche se, paradossalmente, mi è capitato un paio di volte, parlando tedesco con dei madrelingua provenienti dalla Germania, che mi venisse chiesto se ero svizzera. Ehm, non so se è un bene o un male... :)

Mi associo ai saluti dalla “Florenzdorf”, oggi di nuovo primaverile e soleggiata.

Stanislava - 3/4/2017 - 17:08


Stanislava, che dirti da questa Florenzdorf tornata immediatamente nella primavera (naturalmente, sempre di lunedì)...nanuk sgnùk! (che dovrebbe essere "Grazie" in neanderthaliano, ndr :-P)

Tra le altre cose, il cognome "Řepka" (che in ceco vuol dire "colza", la pianta olearia), è ben conosciuto a Florenzdorf, ma per altre strade. Anni fa giocò nella Fiorentina un ottimo calciatore cèco, Tomáš Řepka.

A Florenzdorf, naturalmente, nessuno sapeva pronunciare il suo nome. Usualmente era "Thomas Repka" (si doveva chiamare per forza "Thomas" con la "h"), e anche "Repka" con la "r" italiana diventava qualcosa come "rèppeca" alla fiorentina, anzi "rèppeha".

Poi, a un noto commentatore radiofonico delle partite della Fiorentina, David Guetta (omonimo di un celebre dj francese), qualcuno dovette dire come si pronunciava effettivamente quel cognome, e il bravo radiocronista (noto per la sua "erre moscia ashkenazita", essendo di religione ebraica, nonché per la foga indiavolata che mette nelle radiocronache) si fece un punto d'onore di pronunciare sempre "sggèpka", anzi spesso "sggèppeha". A Florenzdorf, "sggèpka" diventò proverbiale.

Questo dimostra inequivocabilmente che nessuno che non sia di madrelingua ceca (o siciliana: nei dialetti siciliani esiste!) riuscirà mai a pronunciare quella malefica "ř". E, del resto, sarebbe anche crudele, per quelli che si sforzano di pronunciare "Jiří" alla francese (jirì, oui!), venire a sapere che si pronuncia "ììrsgi".

Piccolo excursus ceco-calcistico e torniamo a goderci il sole di lunedì :-)

Riccardo Ventuří - 3/4/2017 - 18:11


Se non ci arriva Toldo, c'è Řepka, giusto? Tra l'altro, Tomáš Řepka terminò la propria carriera calcistica qualche anno fa nella Dynamo České Budějovice, la squadra del capoluogo della Boemia meridionale, più noto con il nome tedesco Budweis e soprattutto per la birra Budweiser.

Corre voce che un bel giorno quando Řepka ancora giocava lì, si presentò allo stadio della Dynamo un fiorentino, ovviamente grande tifoso della Fiorentina, che si trovava lì vicino in vacanza con la sua compagna originaria proprio di quella zona. Lei approfittava dei pochi giorni per poter stare con la sua gente e il fiorentino si era scocciato di sentire sempre parlare quella lingua incomprensibile, e le deve aver detto qualcosa tipo: “Sai icchè fo? Vo a trovare Řepka.” Ancora oggi non è ben chiaro come abbia fatto a spiegarsi in ceco, ma è riuscito a entrare allo stadio e fare una foto con Tomáš...

Certo, la “ř” è difficile da pronunciare, ma non sono più così sicura che sia un fenomeno esclusivo del ceco. Lo dico perché mi è capitato di sentire un fonema simile, o almeno alle mie orecchie suonava simile, nel nordovest dell'Argentina, da alcuni indigeni parlanti spagnolo. Lo sentivo nelle parole con doppia rr, oppure con la r iniziale, tipo “recorrido”. Nello spagnolo standard non è così, e poi anche lì non lo pronunciavano tutti così, solo qualcuno, di solito tra gli indios. Chissà se nella loro parlata era rimasto il sostrato di qualche lingua indigena, e con il sovrapporsi dello spagnolo si è creato questo suono così raro. Non ho poi cercato conferme di questa ipotesi ma a suo tempo la cosa mi ha colpito molto.

Un saluto dal tramonto fiorentino, o florenzdorfese, di lunedì :-)

Stanislava - 3/4/2017 - 19:40


Sul fatto della "rr" argentina, hai perfettamente ragione anche se, propriamente, non è del tutto il medesimo suono della [ ř ] ceca (e, comunque, nemmeno quello dei dialetti siciliani è esattamente il medesimo suono).

Sai cosa? La "rr" argentina te la faccio sentire con una canzone dell'immenso Atahualpa Yupanqui, El árbol que tu olvidaste. Nota come pronuncia la "rr" di "arroyo" e "tierra"... (e ascolta anche la canzone se non la conosci, è una meraviglia)



Comunque penso che il fiorentino si sia fatto intendere da Tomáš Řepka in inglese; dopo che Řepka dovette andarsene via da Firenze causa fallimento totale della Fiorentina del cotonato Cecchi Gori, andò a giocare in Inghilterra, nel West Ham, o Prosciutto Occidentale come si potrebbe dire :-)

Riccardo Venturi - 3/4/2017 - 20:38


Bellissima, struggente. Non la conoscevo. Grazie Riccardo...

Al que se va por el mundo, suele sucederle así...

(e sì, per la pronuncia mi riferivo proprio a questo)

Stanislava - 3/4/2017 - 21:01


Ma per quanto riguarda il dialogo tra il fiorentino e Řepka, con l'inglese la vedo dura, e non per Řepka, se non per l'altro, perché ti posso garantire che, soprattutto a quei tempi, di inglese sapeva letteralmente due parole... Avrà usato altri metodi :-)

Stanislava - 3/4/2017 - 21:10


La rr palatale, diffusa soprattutto in Argentina e Cile, ma anche nel resto dell'area Andina, viene dal sostrato delle lingue precolombiane, in questo caso, dal Quechua.
Un fonema simile c'è anche nello spagnolo parlato in Messico (non so se anche in altri paesi del Centro America), per la doppia erre, per "tr" (es "adentro", e qui veramente sembra di essere dalle parti del siciliano!!!) e anche nella r finale.
Chiaro che non tutti pronunciano così; una Colombiana una volta mi disse che era caratteristico di un linguaggio popolare, per non dire basso, ma non mi fido molto: prima di tutto l'ho sentito anche in scrittori e musicisti, e poi la signorina era la stessa che, al mio commento ammirato sull'avvenenza del capitano della nazionale colombiana (Mario Yepes), aveva risposto con una smorfia e un "Sì, ma... Troppo Indio..."

Maria Cristina - 10/4/2017 - 14:53


@Claudio Ambrosi

Grazie per le tue traduzioni metriche, se ne avessi anche l'esecuzione, saremmo lieti di metterle sul sito

CCG/AWS Staff - 30/5/2022 - 08:48




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