J’suis un bohême, un révolté.
J’ai tout scié : Patrie et Famille.
E’ m’dégoût’, la vieill’ société :
Faut s’vend’ pour avoir la croustille.
J’aurais pu dev’nir un bandit :
Mon aïeul était royaliste.
J’ai brûlé mes lett’ de crédit ;
J’suis anarchiste. [...]
Ils sont traqués, les insoumis ;
Les chiens vendus leur font la chasse ;
Mais j’m’en fous, me v’là, les amis :
Si y a du danger, j’veux ma place !
Pour travailler à démolir
Je m’sens des appêtits d’artiste ;
Tout’ les vach’s ne m’f’raient pas faiblir :
J’suis anarchiste.
Profession de foi
J’ai tout scié : Patrie et Famille.
E’ m’dégoût’, la vieill’ société :
Faut s’vend’ pour avoir la croustille.
J’aurais pu dev’nir un bandit :
Mon aïeul était royaliste.
J’ai brûlé mes lett’ de crédit ;
J’suis anarchiste. [...]
Ils sont traqués, les insoumis ;
Les chiens vendus leur font la chasse ;
Mais j’m’en fous, me v’là, les amis :
Si y a du danger, j’veux ma place !
Pour travailler à démolir
Je m’sens des appêtits d’artiste ;
Tout’ les vach’s ne m’f’raient pas faiblir :
J’suis anarchiste.
Profession de foi
envoyé par Bernart Bartleby - 8/1/2015 - 11:24
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Parole e musica del poeta e chansonnier anarchico Paul Paillette (1844-1920)
Nella raccolta intitolata “Tablettes d’un lézard”, nel capitolo “Les Enfants de la nature”, pubblicata a parigi nel 1888.
Ripresa nella raccolta “Anthologie de la subversion carabinée” curata da Noël Godin nel 1988.
Di Paul Paillette si veda anche Heureux temps.