D’abord, d’abord, il y a l’aîné ;
Lui qui est comme un melon,
Lui qui a un gros nez,
Lui qui ne sait plus son nom,
Monsieur, tellement qu´il boit,
Tellement qu´il a bu,
Qui ne fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus,
Lui qui est complètement cuit,
Et qui se prend pour le roi,
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie,
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague.
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne pense pas, Monsieur,
On ne pense pas, on prie.
Et puis, il y a l´autre
Des carottes dans les cheveux,
Qui n'a jamais vu un peigne,
Qui est méchant comme une teigne,
Même qu´il donnerait sa chemise
À des pauvres gens heureux ;
Qui a marié la Denise,
Une fille de la ville,
Enfin, d´une autre ville
Et que ce n´est pas fini,
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau,
Avec son petit manteau,
Avec sa petite auto,
Qui aimerait bien avoir l´air
Mais qui n'a pas l´air du tout –
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou –
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne vit pas, Monsieur,
On ne vit pas, on triche.
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi.
Et du soir au matin,
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois,
Il y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands slurps,
Et ça fait des grands slurps.
Et puis, il y a la toute vieille
Qui n'en finit pas de vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu que c´est elle qui a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
Ce que ses pauvres mains racontent.
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne cause pas, Monsieur,
On ne cause pas, on compte.
Et puis et puis
Et puis, il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida.
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres,
Avec presque pas de mur,
Et qu´on vivra dedans,
Et qu´il fera bon y être,
Et que si ce n´est pas sûr,
C´est quand même peut-être
Parce que les autres ne veulent pas,
Parce que les autres ne veulent pas.
Les autres, ils disent comme ça,
Qu´elle est trop belle pour moi,
Que je suis tout juste bon
À égorger les chats.
Je n´ai jamais tué de chats,
Ou alors, il y a longtemps,
Ou bien, j´ai oublié,
Ou ils ne sentaient pas bon.
Enfin, ils ne veulent pas.
Parfois quand on se voit –
Semblant que ce n´est pas exprès –
Avec ses yeux mouillants,
Elle dit qu´elle partira,
Elle dit qu´elle me suivra.
Alors pour un instant,
Pour un instant seulement,
Pour un instant
Alors moi je la crois, Monsieur,
Pour un instant,
Pour un instant seulement, Monsieur.
Parce que chez ces gens-là,
Monsieur, on ne s´en va pas.
On ne s´en va pas, Monsieur,
On ne s´en va pas
On ne s'en va pas...
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre
Chez moi.
Lui qui est comme un melon,
Lui qui a un gros nez,
Lui qui ne sait plus son nom,
Monsieur, tellement qu´il boit,
Tellement qu´il a bu,
Qui ne fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus,
Lui qui est complètement cuit,
Et qui se prend pour le roi,
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´église qui roupille
Raide comme une saillie,
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague.
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne pense pas, Monsieur,
On ne pense pas, on prie.
Et puis, il y a l´autre
Des carottes dans les cheveux,
Qui n'a jamais vu un peigne,
Qui est méchant comme une teigne,
Même qu´il donnerait sa chemise
À des pauvres gens heureux ;
Qui a marié la Denise,
Une fille de la ville,
Enfin, d´une autre ville
Et que ce n´est pas fini,
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau,
Avec son petit manteau,
Avec sa petite auto,
Qui aimerait bien avoir l´air
Mais qui n'a pas l´air du tout –
Faut pas jouer les riches
Quand on n´a pas le sou –
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne vit pas, Monsieur,
On ne vit pas, on triche.
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi.
Et du soir au matin,
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois,
Il y a la moustache du père
Qui est mort d´une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands slurps,
Et ça fait des grands slurps.
Et puis, il y a la toute vieille
Qui n'en finit pas de vibrer
Et qu´on attend qu´elle crève
Vu que c´est elle qui a l´oseille
Et qu´on n´écoute même pas
Ce que ses pauvres mains racontent.
Il faut vous dire, Monsieur,
Que chez ces gens-là,
On ne cause pas, Monsieur,
On ne cause pas, on compte.
Et puis et puis
Et puis, il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m´aime pareil
Que moi j´aime Frida.
Même qu´on se dit souvent
Qu´on aura une maison
Avec des tas de fenêtres,
Avec presque pas de mur,
Et qu´on vivra dedans,
Et qu´il fera bon y être,
Et que si ce n´est pas sûr,
C´est quand même peut-être
Parce que les autres ne veulent pas,
Parce que les autres ne veulent pas.
Les autres, ils disent comme ça,
Qu´elle est trop belle pour moi,
Que je suis tout juste bon
À égorger les chats.
Je n´ai jamais tué de chats,
Ou alors, il y a longtemps,
Ou bien, j´ai oublié,
Ou ils ne sentaient pas bon.
Enfin, ils ne veulent pas.
Parfois quand on se voit –
Semblant que ce n´est pas exprès –
Avec ses yeux mouillants,
Elle dit qu´elle partira,
Elle dit qu´elle me suivra.
Alors pour un instant,
Pour un instant seulement,
Pour un instant
Alors moi je la crois, Monsieur,
Pour un instant,
Pour un instant seulement, Monsieur.
Parce que chez ces gens-là,
Monsieur, on ne s´en va pas.
On ne s´en va pas, Monsieur,
On ne s´en va pas
On ne s'en va pas...
Mais il est tard, Monsieur
Il faut que je rentre
Chez moi.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2015/1/5 - 22:34
Language: Italian
Trasposizione italiana di Herbert Pagani, interpretata da Giorgio Gaber
dal disco "I borghesi" del 1971,
dal disco "I borghesi" del 1971,
CHE BELLA GENTE
Sì avvocato, lei mi parla così della provincia perché non li conosce. Lei non sa mica come è fatta questa gente qua.
Lo vede quello là, sì quello col testone,
lui che a quest’ora qua non sa già più il suo nome,
un nome rispettato, la casa sulla piazza,
mai che abbia lavorato, arriva qui ogni sera
e inchioda il suo sedere davanti a un tavolino
e affoga nel barbera.
Poi quando vien mattino te lo ritrovi dove?
Ma in chiesa sissignore, dritto come una scopa
con l’occhio d’affogato va far la comunione
per smaltire il vino.
Mi creda avvocato che quel verme lì non pensa mica sa? No!
Prega!
E poi c’è il fratellino, un "temperapennini",
ragioniere al catasto, incassa bustarelle,
distribuisce inchini, peggio d’un dente guasto,
pensi che s’è sposato con una mezza gobba
solo perché ha la dote, ma non gli basta mai.
Col suo bel cappellino, col suo bel cappottino,
col suo bel "seicentino" fa pure lo strozzino!
Non manca una funzione, deve tenere d’occhio
sessanta debitori che lui tiene in ginocchio.
Mi creda avvocato che quel fetente là non prega mica sa?
Frega!
E poi ci sono gli altri, la madre sempre muta
che macina golfini e il padre possidente
che è morto scivolando sul pavimento a cera.
Da una cornice nera come da una finestra
osserva tutto il gregge che mangia la minestra
e senti fare ‘CHHIU-CHHIU’, e senti fare ‘CHHIU-CHHIU’.
E poi c’è la bisnonna che trema ma non muore,
le contano le ore e invocano il momento
di chiudere la bara e aprire il testamento.
Mi creda avvocato ai funerali di quella gente lì mica si canta sa? No, ah, ah, no!
Si conta!
E poi, e poi, e poi
c’è Margherita che è bella come il sole
e lei non ha idea del bene che mi vuole,
sogniamo addirittura una casa nostra
è piena di finestre e quasi niente mura
e dentro solo noi a ridere di gioia,
la cosa è già sicura, solo che c’è una noia:
la sua famiglia è contro,la sua famiglia è contro.
Ce l’hanno su con me, mi danno del pezzente,
mi danno del barbone, e già per quella gente
è meglio un delinquente ma con la posizione,
e anche se la figlia sembra differente
è nata ed è cresciuta in quell'ambiente.
Da un mese a questa parte la tengono al guinzaglio
e quando ci incontriamo gli occhi di lei mi fissano
e sembra che mi dica che un giorno fuggirà,
che mi raggiungerà e allora in quel momento,
allora io le credo avvocato ma solo in quel momento,
perché da quelle case là nessuno scappa mai!
Ha capito avvocato? Da lì non si va via!
Oh come è tardi! Mi scusi, io torno a casa mia…
Sì avvocato, lei mi parla così della provincia perché non li conosce. Lei non sa mica come è fatta questa gente qua.
Lo vede quello là, sì quello col testone,
lui che a quest’ora qua non sa già più il suo nome,
un nome rispettato, la casa sulla piazza,
mai che abbia lavorato, arriva qui ogni sera
e inchioda il suo sedere davanti a un tavolino
e affoga nel barbera.
Poi quando vien mattino te lo ritrovi dove?
Ma in chiesa sissignore, dritto come una scopa
con l’occhio d’affogato va far la comunione
per smaltire il vino.
Mi creda avvocato che quel verme lì non pensa mica sa? No!
Prega!
E poi c’è il fratellino, un "temperapennini",
ragioniere al catasto, incassa bustarelle,
distribuisce inchini, peggio d’un dente guasto,
pensi che s’è sposato con una mezza gobba
solo perché ha la dote, ma non gli basta mai.
Col suo bel cappellino, col suo bel cappottino,
col suo bel "seicentino" fa pure lo strozzino!
Non manca una funzione, deve tenere d’occhio
sessanta debitori che lui tiene in ginocchio.
Mi creda avvocato che quel fetente là non prega mica sa?
Frega!
E poi ci sono gli altri, la madre sempre muta
che macina golfini e il padre possidente
che è morto scivolando sul pavimento a cera.
Da una cornice nera come da una finestra
osserva tutto il gregge che mangia la minestra
e senti fare ‘CHHIU-CHHIU’, e senti fare ‘CHHIU-CHHIU’.
E poi c’è la bisnonna che trema ma non muore,
le contano le ore e invocano il momento
di chiudere la bara e aprire il testamento.
Mi creda avvocato ai funerali di quella gente lì mica si canta sa? No, ah, ah, no!
Si conta!
E poi, e poi, e poi
c’è Margherita che è bella come il sole
e lei non ha idea del bene che mi vuole,
sogniamo addirittura una casa nostra
è piena di finestre e quasi niente mura
e dentro solo noi a ridere di gioia,
la cosa è già sicura, solo che c’è una noia:
la sua famiglia è contro,la sua famiglia è contro.
Ce l’hanno su con me, mi danno del pezzente,
mi danno del barbone, e già per quella gente
è meglio un delinquente ma con la posizione,
e anche se la figlia sembra differente
è nata ed è cresciuta in quell'ambiente.
Da un mese a questa parte la tengono al guinzaglio
e quando ci incontriamo gli occhi di lei mi fissano
e sembra che mi dica che un giorno fuggirà,
che mi raggiungerà e allora in quel momento,
allora io le credo avvocato ma solo in quel momento,
perché da quelle case là nessuno scappa mai!
Ha capito avvocato? Da lì non si va via!
Oh come è tardi! Mi scusi, io torno a casa mia…
Contributed by Flavio Poltronieri & CCG Staff - 2015/1/6 - 15:14
Language: Italian
La versione italiana di Bruno Lauzi
QUELLA GENTE LÀ
Dapprima
C'è il più vecchio
Lui che c'ha un grosso naso
Grosso come un melone
E non sa più il suo nome signore
Pertanto che tracanna
Per quanto ha già bevuto
E sa soltanto dire
Che non ce la fa più
Lui che un è gran disgraziato
Che crede di esser re.
E lo trovi al mattino
Ubriaco di cattivo vino
Addormentato in chiesa
Sporco come un barbone bianco
Come uno straccio
E che balbetta appena
Con l'occhio che divaga
Perché quella gente la signore
Non prega signore
Non prega
Frega, ma.non prega.
E dopo c'è quell'altro
Capelli alla mascagna
Cattivo come un tigna
E se fa una buona azione
Solo per l'assoluzione
Che ha sposato Marisa
Ragazza di città
Cioè della nostra città
Ma non e finita
Coi i suoi piccoli affari
Con le sue scarpettine
Ed il suo borsettino
E vorrebbe avere l'aria
Ma non c'è l'ha per niente
E inutile far finta
Se si e povera gente
Perché quella gente la signore
Non pensa signore .non pensa
E dopo ci son gli altri
La madre che non parla
E se non parla e meglio
E nel suo quadro in legno
C'è il baffo di papa.
Che aggrotta un po; le ciglia
Guarda la famiglia
Mangiar zuppa fredda
E far dei gran ...sflipppp
E far dei gran ...sflipppp
E dopo c'è la nonna
Che ancora ha la sua grinta
Che non può morire
Perché vive per finta
Di cui nessuno ascolta
Le storie che racconta
Perché quella gente la signore
Non parla signore .non parla
Non parla signore .non parla
E poi... E poi... E poi...
E poi arriva Rita
Che e bella come il sole
E che mi ama altrettanto
di quanto io amo Rita
E dice che un bel giorno
Noi ce ne andremo insieme
In una casa nuova
Fatta tutta di vetro
E che se non e certo
Quanto meno forse
Perché agli altri non va agli altri non va.
Loro dicono che
Troppo bella lei
Bisogna aver fortuna
Che non e per me
Be. l'ho dimenticato
Non mi piacerà troppo
Agli altri non va
Agli altri non va
A volte, a volte ci s'incontra
Ed accade per caso
Vedi un gran magone
Dice che partirà
E che mi seguirà
Allora io le credo.per un istante
Per un istante solo io le credo signore
Per un istante, per un istante solo
Io le credo per un istante solo
Perché da quella gente la
No ci se ne va signore
No ci se ne va, no ci se ne va signore
Non ci se ne va.
Ma com'è tardi adesso
Bisogna andare ormai.
Dapprima
C'è il più vecchio
Lui che c'ha un grosso naso
Grosso come un melone
E non sa più il suo nome signore
Pertanto che tracanna
Per quanto ha già bevuto
E sa soltanto dire
Che non ce la fa più
Lui che un è gran disgraziato
Che crede di esser re.
E lo trovi al mattino
Ubriaco di cattivo vino
Addormentato in chiesa
Sporco come un barbone bianco
Come uno straccio
E che balbetta appena
Con l'occhio che divaga
Perché quella gente la signore
Non prega signore
Non prega
Frega, ma.non prega.
E dopo c'è quell'altro
Capelli alla mascagna
Cattivo come un tigna
E se fa una buona azione
Solo per l'assoluzione
Che ha sposato Marisa
Ragazza di città
Cioè della nostra città
Ma non e finita
Coi i suoi piccoli affari
Con le sue scarpettine
Ed il suo borsettino
E vorrebbe avere l'aria
Ma non c'è l'ha per niente
E inutile far finta
Se si e povera gente
Perché quella gente la signore
Non pensa signore .non pensa
E dopo ci son gli altri
La madre che non parla
E se non parla e meglio
E nel suo quadro in legno
C'è il baffo di papa.
Che aggrotta un po; le ciglia
Guarda la famiglia
Mangiar zuppa fredda
E far dei gran ...sflipppp
E far dei gran ...sflipppp
E dopo c'è la nonna
Che ancora ha la sua grinta
Che non può morire
Perché vive per finta
Di cui nessuno ascolta
Le storie che racconta
Perché quella gente la signore
Non parla signore .non parla
Non parla signore .non parla
E poi... E poi... E poi...
E poi arriva Rita
Che e bella come il sole
E che mi ama altrettanto
di quanto io amo Rita
E dice che un bel giorno
Noi ce ne andremo insieme
In una casa nuova
Fatta tutta di vetro
E che se non e certo
Quanto meno forse
Perché agli altri non va agli altri non va.
Loro dicono che
Troppo bella lei
Bisogna aver fortuna
Che non e per me
Be. l'ho dimenticato
Non mi piacerà troppo
Agli altri non va
Agli altri non va
A volte, a volte ci s'incontra
Ed accade per caso
Vedi un gran magone
Dice che partirà
E che mi seguirà
Allora io le credo.per un istante
Per un istante solo io le credo signore
Per un istante, per un istante solo
Io le credo per un istante solo
Perché da quella gente la
No ci se ne va signore
No ci se ne va, no ci se ne va signore
Non ci se ne va.
Ma com'è tardi adesso
Bisogna andare ormai.
Language: English
La versione inglese dei Walkabouts da "The Train leaves at Eight"
PEOPLE SUCH AS THESE
To begin, to begin, there is the first born
He who is like a melon
He who has a big nose
He who doesn't know his name
Because he drinks a lot
And he's been drunk-- for a long time
Does nothing with ten fingers
He can do no more than that
Completely cooked
Sees himself as king
Drunk every night
On rotgut wine
But you'll find him in the morning
Sleeping in a church
Stiff as a board
White like the dove of Easter
Sitting and stuttering
Bleary eyed
It must be said, sir
People such as these
We do not think
We do not think
We only pray
And then there is another
With carrots in his hair
Who never saw a wig a scamp with ticks
Gives the shirt off his back
To the happy poor
He who married Denise
A girl from the town
Actually from another town
And it's not finished
He does his little business
With his little hat
His little coat, his little car
Wants us to believe, he has style
But he has none at all
We shouldn't play rich
When we don't have the money
It must be said, sir
People such as these
We don't live, sir
We don't live, we trick
And then there are the others
The mother who says nothing
Or spews, anything at all
From evening to morning
From beneath her pretty face
Face like an apostle
And in the wood frame
The mustache of the father
He who died in a fall
He who watches his flock
Graze on their cold soup
He who makes big slurrps
And now we see one of the very old
One who doesn't stop shaking
To whom nobody listens
Though it's she who holds the cash
But nobody listens
To what her poor poor hands say
It must be said, sir
People such as these
We don't speak, sir
People such as these
We just calculate
And then and then
And then there's Frida
Beautiful like the sun
Who loves me the same
Who I love, Frida
Even though we often said
We would own a house
With many windows
And few walls
That we would live there
And it'd be the good life
Of course none of it was sure thing
At best there was a small chance
Because the others didn't want it
'Cause the others didn't want it
The others they talk like this
They say she's too pretty for me
They say I am only good enough
To slit the throats of cats
But I've never killed cats
Or at least if I did, it was long ago
Or maybe I just forgot
Yes, if I did, it's because they stunk
No, in the end they didn't want it
No, in the end they didn't want it
Sometimes when we meet
We act like it's a coincidence
And with teary eyes
She says she'll leave
She says she'll follow me
And for one moment
Only one moment
That's what I believe
Just for one moment
That's what I believe
Because from people such as these
We do not escape
Because from people such as these
We do not escape
I gotta go, I gotta go
I gotta go
To begin, to begin, there is the first born
He who is like a melon
He who has a big nose
He who doesn't know his name
Because he drinks a lot
And he's been drunk-- for a long time
Does nothing with ten fingers
He can do no more than that
Completely cooked
Sees himself as king
Drunk every night
On rotgut wine
But you'll find him in the morning
Sleeping in a church
Stiff as a board
White like the dove of Easter
Sitting and stuttering
Bleary eyed
It must be said, sir
People such as these
We do not think
We do not think
We only pray
And then there is another
With carrots in his hair
Who never saw a wig a scamp with ticks
Gives the shirt off his back
To the happy poor
He who married Denise
A girl from the town
Actually from another town
And it's not finished
He does his little business
With his little hat
His little coat, his little car
Wants us to believe, he has style
But he has none at all
We shouldn't play rich
When we don't have the money
It must be said, sir
People such as these
We don't live, sir
We don't live, we trick
And then there are the others
The mother who says nothing
Or spews, anything at all
From evening to morning
From beneath her pretty face
Face like an apostle
And in the wood frame
The mustache of the father
He who died in a fall
He who watches his flock
Graze on their cold soup
He who makes big slurrps
And now we see one of the very old
One who doesn't stop shaking
To whom nobody listens
Though it's she who holds the cash
But nobody listens
To what her poor poor hands say
It must be said, sir
People such as these
We don't speak, sir
People such as these
We just calculate
And then and then
And then there's Frida
Beautiful like the sun
Who loves me the same
Who I love, Frida
Even though we often said
We would own a house
With many windows
And few walls
That we would live there
And it'd be the good life
Of course none of it was sure thing
At best there was a small chance
Because the others didn't want it
'Cause the others didn't want it
The others they talk like this
They say she's too pretty for me
They say I am only good enough
To slit the throats of cats
But I've never killed cats
Or at least if I did, it was long ago
Or maybe I just forgot
Yes, if I did, it's because they stunk
No, in the end they didn't want it
No, in the end they didn't want it
Sometimes when we meet
We act like it's a coincidence
And with teary eyes
She says she'll leave
She says she'll follow me
And for one moment
Only one moment
That's what I believe
Just for one moment
That's what I believe
Because from people such as these
We do not escape
Because from people such as these
We do not escape
I gotta go, I gotta go
I gotta go
À propos d'Hamster Jovial, pour ceux qui ne le connaissent pas...
le voici :
Hamster Jovial
et en image :
Hamster Jovial
Un gars sympa, non ?
Cordial
Lucien Lane
le voici :
Hamster Jovial
et en image :
Hamster Jovial
Un gars sympa, non ?
Cordial
Lucien Lane
Lucien Lane - 2015/1/6 - 13:55
...più che quella di Bruno Lauzi, vi invito ad ascoltare la versione italiana di Herbert Pagani, magari nella magistrale interpretazione di Giorgio Gaber che trovate nel disco "I borghesi" del 1971, Pagani era bilingue e rende perfettamente (e soprattutto poeticamente)il testo e l'atmosfera... e quanta ne abbiamo incontrata di gente così nei paesi della nostra ipocrita provincia del nord Italia...
Flavio Poltronieri
Flavio Poltronieri
Flavio Poltronieri - 2015/1/6 - 14:59
...francamente la versione dei Walkabouts non rende onore alla canzone, d'accordo che è un gruppo famoso ma questo non li aiuta ad interpretare un testo di questo tipo che non è decisamente affar loro secondo me. Anche per questa, come per tutte le canzoni di Brel, esistono numerose interpretazioni all'altezza della situazione; a parte ovviamente la Francia, è forse l'Olanda il paese che ne offre di più (Liesbeth List, Douwe Heeringa, Paul de Leeuw.....)ma vorrei ricordare che anche in paesi come la Slovenia esistono artisti che sanno cogliere appieno lo spirito del testo, come l'amico Branko Zavrsan che ne ha registrato una traduzione molto sentita nella sua lingua, inserita nel cd "Senca Tvojga Psa". Completo il mio piccolo intervento ricordando che altri due italiani hanno meravigliosamente tradotto "Ce-gens là": il compianto Duilio del Prete nel doppio cd del 2002 edito da Ala Bianca e il caro Walter Di Gemma che l'ha proposta in dialetto milanese, col titolo "Quella gent lì".
Flavio Poltronieri
Flavio Poltronieri
Flavio Poltronieri - 2015/1/6 - 20:56
Language: Dutch
Versione Neerlandese di Liesbeth List da Liesbeth List zingt Jacques Brel
DAT SOORT VOLK
Je hebt je hebt de oudste broer
Zo'n vale, kale vent
Stom als een mallemoer
Die z'n eigen naam niet kent
Die drinkt zoveel, meneer
En die is zo vaak lam
Dat 'ie zo ongeveer
Niet ene moer meer kan
Hij is volslagen maf
Maar vindt zichzelf een heer
Hij is elke avond zat
Van wijn als kattepis
En 's morgens zit 'ie mat
Te maffen in de mis
Stijf als een eiken bint
Als 'n altaarkaars zo geel
Hij stottert als een kind
En hij is ook nog scheel
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Denkt niet na, meneer
Dat denkt niet na
Dat bidt
En dan die andere broer:
Z'n peenhaar heeft misschien
Nog nooit een kam gezien
En hij 's vals als een hoer
Al geeft 'ie de armen dan
De hemden van z'n gat
Hij is getrouwd met An
Zo'n meisje uit de stad
Nou ja een andere stad
Maar da's hem niet genoeg
Hij scharrelt heel wat af
Met actetas en das
Dophoed en winterjas
In z'n opgepoetste Daf
Hij doet graag reuze sjiek
Maar is het voor geen cent:
Nou, als je 'n stuiver bent
Speel dan niet voor een piek!
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Leeft niet echt, meneer
Dat leeft niet echt
Dat knoeit
En dan de rest van 't stel:
De moeder die stom lacht
Of raaskalt als de hel
Daarboven dag en nacht
Besnord, bebaard, verstard
Papa's vergeeld portret
Hij stierf aan een zwak hart
Bij 'n vreemde vrouw in bed
Nu kijkt hij hoe z'n schaar
Slurpt van de koude pap
Dat gaat daar dan van schlppp
Dat gaat daar dan van schlppp
En die stokouwe vrouw
Die altijd trilt en beeft
Ze denken: sterf maar gauw
Omdat zij centen heeft
Ze zijn niet eens meer stil
Als zij wat zeggen wil
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Praat nooit echt, meneer
Dat praat nooit echt
Dat telt
En dan en dan en dan is er nog Jan
Blij als een lentewei
En hij houdt echt van mij
Zoals ik hou van Jan
En Jan zegt vaak: ik zal
Een huis gaan bouwen, meid
Met ramen overal
En kamers, groot en wijd
Daarin ga ik met jou
Fijn wonen, zal je zien
En al is 't nog niet gauw
Het komt toch wel misschien
Want de anderen willen 't niet
De anderen willen 't niet
Die zeggen strijk en zet:
Jan is te goed voor jou:
Ze vinden mij maar net
Een kattemeppersvrouw
'k Heb nooit een kat gevild
Of 't moet lang geleden zijn
Of 'k had het niet gewild
Maar 't beest stonk naar azijn
Nou ja, ze willen 't niet
Nou ja, ze willen 't niet
Als wij elkaar soms zien
(Da's dan geen toeval hoor!)
Dan zegt Jan: Meid, misschien
Gaan wij er wel vandoor!
Dan zegt 'ie: ik loop weg
En dan heel eventjes
Heel eventjes maar hoor
Geloof ik wat hij zegt
Meneer, heel eventjes
Heel eventjes maar hoor
Want weet u, dat soort volk, meneer
Dat loopt niet weg
Dat loopt niet weg, meneer
Dat loopt niet weg
Maar 't wordt al laat, meneer
En ik moet echt naar huis
Je hebt je hebt de oudste broer
Zo'n vale, kale vent
Stom als een mallemoer
Die z'n eigen naam niet kent
Die drinkt zoveel, meneer
En die is zo vaak lam
Dat 'ie zo ongeveer
Niet ene moer meer kan
Hij is volslagen maf
Maar vindt zichzelf een heer
Hij is elke avond zat
Van wijn als kattepis
En 's morgens zit 'ie mat
Te maffen in de mis
Stijf als een eiken bint
Als 'n altaarkaars zo geel
Hij stottert als een kind
En hij is ook nog scheel
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Denkt niet na, meneer
Dat denkt niet na
Dat bidt
En dan die andere broer:
Z'n peenhaar heeft misschien
Nog nooit een kam gezien
En hij 's vals als een hoer
Al geeft 'ie de armen dan
De hemden van z'n gat
Hij is getrouwd met An
Zo'n meisje uit de stad
Nou ja een andere stad
Maar da's hem niet genoeg
Hij scharrelt heel wat af
Met actetas en das
Dophoed en winterjas
In z'n opgepoetste Daf
Hij doet graag reuze sjiek
Maar is het voor geen cent:
Nou, als je 'n stuiver bent
Speel dan niet voor een piek!
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Leeft niet echt, meneer
Dat leeft niet echt
Dat knoeit
En dan de rest van 't stel:
De moeder die stom lacht
Of raaskalt als de hel
Daarboven dag en nacht
Besnord, bebaard, verstard
Papa's vergeeld portret
Hij stierf aan een zwak hart
Bij 'n vreemde vrouw in bed
Nu kijkt hij hoe z'n schaar
Slurpt van de koude pap
Dat gaat daar dan van schlppp
Dat gaat daar dan van schlppp
En die stokouwe vrouw
Die altijd trilt en beeft
Ze denken: sterf maar gauw
Omdat zij centen heeft
Ze zijn niet eens meer stil
Als zij wat zeggen wil
Zeg nou zelf, meneer
Dat soort volk, meneer
Praat nooit echt, meneer
Dat praat nooit echt
Dat telt
En dan en dan en dan is er nog Jan
Blij als een lentewei
En hij houdt echt van mij
Zoals ik hou van Jan
En Jan zegt vaak: ik zal
Een huis gaan bouwen, meid
Met ramen overal
En kamers, groot en wijd
Daarin ga ik met jou
Fijn wonen, zal je zien
En al is 't nog niet gauw
Het komt toch wel misschien
Want de anderen willen 't niet
De anderen willen 't niet
Die zeggen strijk en zet:
Jan is te goed voor jou:
Ze vinden mij maar net
Een kattemeppersvrouw
'k Heb nooit een kat gevild
Of 't moet lang geleden zijn
Of 'k had het niet gewild
Maar 't beest stonk naar azijn
Nou ja, ze willen 't niet
Nou ja, ze willen 't niet
Als wij elkaar soms zien
(Da's dan geen toeval hoor!)
Dan zegt Jan: Meid, misschien
Gaan wij er wel vandoor!
Dan zegt 'ie: ik loop weg
En dan heel eventjes
Heel eventjes maar hoor
Geloof ik wat hij zegt
Meneer, heel eventjes
Heel eventjes maar hoor
Want weet u, dat soort volk, meneer
Dat loopt niet weg
Dat loopt niet weg, meneer
Dat loopt niet weg
Maar 't wordt al laat, meneer
En ik moet echt naar huis
Contributed by Donquijote82 - 2015/1/7 - 16:08
Language: German
Versione tedesca di Klaus Hoffmann da Jacques Brel - Eine legende - Stars singen seine Lieder 1975
SO SIND HIER DIE LEUTE
Zuerst, da ist der Älteste
mit dem Melonenkopf
der mit der großen Nase
der nicht mehr weiß
wie man seinen Namen schreibt
der immer säuft
der immer gesoffen hat
und er hält sich für den Größten
den man morgens schlafend in der Kirche fand
starr wie eine Leiche
und blaß wie die Messe
und er stottert
und seine Augen starren ins Leere
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht
da spricht man nicht, mein Herr
da betet man
Und dann der mit dem Karottenkopf
der ist schlecht wie die Pest
der sein Hemd an Arme verschenkt
und damit nicht genug
der kleine Geschäfte macht
mit seinem kleinen Hut
mit seinem kleinen Mantel
mit seinem kleinen Auto
der groß sein möchte
aber der nicht kann
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht
da spricht man nicht, mein Herr
da schummelt man
Und dann sind da die Andern
die Mutter, die nichts sagt
die mit der Apostelfratze
da ist an einem hölzernen Rahmen
der väterliche Schnurrbart
der beim Stolpern starb
und er schaut auf seine Herde
die kalte Suppe schlürft
und das macht
schl ...
und das macht
schl ...
Und da ist die Alte
die nicht aufhört zu zittern
und man wartet nur das sie krepiert
weil sie ja die Kohle hat
und man hört nicht, was ihre armen Hände erzählen
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht, mein Herr
da spricht man nicht
da zählt man
Und dann
und dann, da ist Frieda
schön wie die Sonne
die mich genauso liebt
wie ich Frieda liebe
und wir sagen uns oft
daß wir reich sein werden
und es wird schön sein
die anderen sagen
du bist zu schön für mich
ich wäre gerade gut genug um Katzen zu töten
ich habe nie Katzen getötet
oder ich habe es vergessen
oder ich habe es vergessen
Manchmal
wenn wir uns durch Zufall treffen
mit Tränen im Gesicht
dann sagt sie mir, ich folge dir
und dann für einen Moment
für einen Augenblick, da glaube ich ihr
mein Herr
da glaube ich ihr
Bei diesen Leuten da geht man nicht, mein Herr
da geht man nicht
da wartet man
Zuerst, da ist der Älteste
mit dem Melonenkopf
der mit der großen Nase
der nicht mehr weiß
wie man seinen Namen schreibt
der immer säuft
der immer gesoffen hat
und er hält sich für den Größten
den man morgens schlafend in der Kirche fand
starr wie eine Leiche
und blaß wie die Messe
und er stottert
und seine Augen starren ins Leere
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht
da spricht man nicht, mein Herr
da betet man
Und dann der mit dem Karottenkopf
der ist schlecht wie die Pest
der sein Hemd an Arme verschenkt
und damit nicht genug
der kleine Geschäfte macht
mit seinem kleinen Hut
mit seinem kleinen Mantel
mit seinem kleinen Auto
der groß sein möchte
aber der nicht kann
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht
da spricht man nicht, mein Herr
da schummelt man
Und dann sind da die Andern
die Mutter, die nichts sagt
die mit der Apostelfratze
da ist an einem hölzernen Rahmen
der väterliche Schnurrbart
der beim Stolpern starb
und er schaut auf seine Herde
die kalte Suppe schlürft
und das macht
schl ...
und das macht
schl ...
Und da ist die Alte
die nicht aufhört zu zittern
und man wartet nur das sie krepiert
weil sie ja die Kohle hat
und man hört nicht, was ihre armen Hände erzählen
ich muß ihnen sagen, mein Herr
bei diesen Leuten, da spricht man nicht, mein Herr
da spricht man nicht
da zählt man
Und dann
und dann, da ist Frieda
schön wie die Sonne
die mich genauso liebt
wie ich Frieda liebe
und wir sagen uns oft
daß wir reich sein werden
und es wird schön sein
die anderen sagen
du bist zu schön für mich
ich wäre gerade gut genug um Katzen zu töten
ich habe nie Katzen getötet
oder ich habe es vergessen
oder ich habe es vergessen
Manchmal
wenn wir uns durch Zufall treffen
mit Tränen im Gesicht
dann sagt sie mir, ich folge dir
und dann für einen Moment
für einen Augenblick, da glaube ich ihr
mein Herr
da glaube ich ihr
Bei diesen Leuten da geht man nicht, mein Herr
da geht man nicht
da wartet man
Contributed by dq82 - 2015/1/7 - 16:42
Brel è BREL, Brel è sommo, l'interpretazione di Gaber del 1971 è indimenticabile:
però, amici, non dimentichiamoci mai neppure che la straordinaria versione italiana del 1969 era opera di:
però, amici, non dimentichiamoci mai neppure che la straordinaria versione italiana del 1969 era opera di:
Flavio Poltronieri - 2017/11/17 - 16:34
Oggi Jacques Brel compirebbe 90 anni. Vorrei omaggiarlo ancora una volta traducendo, per tutti quelli che lo hanno amato, la prima parte di un recente testo che suo nipote Bruno ha composto e cantato e che ho avuto l'onore di ricevere, gentilmente da lui stesso, via mail qualche tempo fa.
Vi segnalo inoltre che è appena stato pubblicato un interessantissimo libro bilingue (italiano/ francese)dal titolo: "Gaber-Brel Dialogo" di Micaela Bonavia di cui parlo ampiamente sul Blogfoolk di questa settimana
Vi segnalo inoltre che è appena stato pubblicato un interessantissimo libro bilingue (italiano/ francese)dal titolo: "Gaber-Brel Dialogo" di Micaela Bonavia di cui parlo ampiamente sul Blogfoolk di questa settimana
IL MIO MAESTRO (Bruno Brel – traduzione Flavio Poltronieri)
Il mio maestro è andato a dormire più lontano delle finestre, più lontano dei sospiri, il mio maestro è andato a dormire stanco di rinascere, esausto di soffrire.
Il mio maestro ha scelto il silenzio di una mattina d'ottobre per andare in vacanza, il mio maestro tra ridere e tacere ha scelto d'esser sobrio per nascondersi sottoterra.
Laggiù le barche si azzardano, dei marinai si rilassano al sole ignorando il nord, laggiù le onde si consumano per offrire la loro schiuma al poeta che dorme.
Lassù le stelle che danzano, mormorano silenzio per far cantare la notte, lassù la luna che va in pezzi, si scioglie in lacrime grigie e mi parla di lui.
E dire che ho tenuto la sua mano e che in quel momento ho quasi creduto in dio e dire che ha stretto la mia mano e che in quel momento, dio, ho quasi creduto in me.
Bisogna dire che aveva lo sguardo dei padri di troppi bambini persi nel caso, bisogna dire che aveva gli occhi dolci di un padre da cui i bambini si aspettano più di tutto.
Soprattutto se parlate di lui non fate rumore, non rompete i vostri bicchieri, soprattutto se parlate di lui non fate rumore, lui non amava farne….
Il mio maestro è andato a dormire più lontano delle finestre, più lontano dei sospiri, il mio maestro è andato a dormire stanco di rinascere, esausto di soffrire.
Il mio maestro ha scelto il silenzio di una mattina d'ottobre per andare in vacanza, il mio maestro tra ridere e tacere ha scelto d'esser sobrio per nascondersi sottoterra.
Laggiù le barche si azzardano, dei marinai si rilassano al sole ignorando il nord, laggiù le onde si consumano per offrire la loro schiuma al poeta che dorme.
Lassù le stelle che danzano, mormorano silenzio per far cantare la notte, lassù la luna che va in pezzi, si scioglie in lacrime grigie e mi parla di lui.
E dire che ho tenuto la sua mano e che in quel momento ho quasi creduto in dio e dire che ha stretto la mia mano e che in quel momento, dio, ho quasi creduto in me.
Bisogna dire che aveva lo sguardo dei padri di troppi bambini persi nel caso, bisogna dire che aveva gli occhi dolci di un padre da cui i bambini si aspettano più di tutto.
Soprattutto se parlate di lui non fate rumore, non rompete i vostri bicchieri, soprattutto se parlate di lui non fate rumore, lui non amava farne….
Flavio Poltronieri - 2019/4/8 - 06:45
Language: Polish
Versione polacca di Wojciech Młynarski
Il testo da qui
Nell'interpretazione di Kamil Studnicki a 34 edizione di PPA a Breslavia
Il testo da qui
Nell'interpretazione di Kamil Studnicki a 34 edizione di PPA a Breslavia
CI LUDZIE TAM
A więc, więc, najpierw
Idzie ten co ma jak balon brzuch
Zapomniał imię swe
Zna tylko własny chuch
Kaprawy, mętny typ, co pił lub będzie pił
Co mruży krwawy ślip
I dawno opadł z sił
A przecież mimo to mamrocze
Jestem król
I podłe winko - gruch
I rano głowy ból
Znajdziecie go, gdy na
Kaplicy schodach śpi
Skostniałe ręce ma
I twarz bez kropli krwi
Do schodów przywarł jak
Przygrywka do melodii.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie myśli, nie,
Tam się nie myśli.
Tam się modli.
A potem idzie ten
Ponury smutny gość,
Złośliwy niczym wesz
Filantrop kiepski dość,
Lubiący biednym coś niepotrzebnego dać,
Za żonę ma Denise.
Powiada, że go stać.
Ma żonę z miasta.
Codziennie skoro świt
Za forsą gna jak w dym
W kapelusiku swym
Wszak w paltociku swym
W samochodziku swym,
Chce dobrą minę mieć
I nie ma jej za grosz.
Nie czas bogacza grać,
Gdy kieszeń pusta.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie myśli, nie
Tam się nie myśli.
Tam się kłamie.
I jeszcze inni są:
Mamunia co śpi źle
Dotąd za głupstwa lub
Milcząca całe dnie.
Z portretu czarny wąs
Roztacza męski czar
Wąs tatuńcia, co
Poślizgnął się i zmarł
I teraz patrzy jak rodzinka zupkę ćpa
I słychać wielkie *siorb*
I słychać wielkie *siorb*.
I jeszcze, i jeszcze babcia jest
I starcza dłoń jej drga,
Czekają na jej śmierć,
Bo ona forsę ma.
Ale nie słucha nikt,
Jak starcze dłonie krzyczą.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie gada, nie,
Tam się nie gada.
Tam się liczy.
I jeszcze, i jeszcze,
I jeszcze Frida jest.
Ma w oczach światło gwiazd
Zazdrośnie ją i mnie
Miłości objął blask.
I chcę daleko stąd
Zbudować dla niej dom,
Co mnóstwo okien ma
I wcale nie ma ścian
I tam zamieszkam z nią
I dobrze będzie nam.
To nie jest pewne, lecz tak może zdarzyć się.
Choć inni mówią "nie"
I choć nam życzą źle
Choć inni śledzą w krąg,
Mój każdy śledzą ruch,
Czy ja nadaję się
Do zabijania much,
Do zabijania much.
I wrednie pali się
Szyderstwo w oczach złych
I naszą miłość chcą
Utopić w plotkach złych.
Lecz gdy na chwilę choć,
Udaje nam się skryć
Jej oczy szepczą mi,
Że pragnie ze mną być,
Że ze mną stąd pójść chce
I choć przez parę mgnień,
Wilgotnych oczu mgnień
Ja pani wierzę.
Przez parę krótkich chwil,
Przez parę krótkich chwil,
Przez parę chwil.
I niech pan dowie się,
Że od tych ludzi tam
Nie można uciec, nie,
Nie można uciec, nie,
Bo wzrok ich cię dogoni.
Późno już,
Ja wrócę do siebie.
Do nich.
A więc, więc, najpierw
Idzie ten co ma jak balon brzuch
Zapomniał imię swe
Zna tylko własny chuch
Kaprawy, mętny typ, co pił lub będzie pił
Co mruży krwawy ślip
I dawno opadł z sił
A przecież mimo to mamrocze
Jestem król
I podłe winko - gruch
I rano głowy ból
Znajdziecie go, gdy na
Kaplicy schodach śpi
Skostniałe ręce ma
I twarz bez kropli krwi
Do schodów przywarł jak
Przygrywka do melodii.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie myśli, nie,
Tam się nie myśli.
Tam się modli.
A potem idzie ten
Ponury smutny gość,
Złośliwy niczym wesz
Filantrop kiepski dość,
Lubiący biednym coś niepotrzebnego dać,
Za żonę ma Denise.
Powiada, że go stać.
Ma żonę z miasta.
Codziennie skoro świt
Za forsą gna jak w dym
W kapelusiku swym
Wszak w paltociku swym
W samochodziku swym,
Chce dobrą minę mieć
I nie ma jej za grosz.
Nie czas bogacza grać,
Gdy kieszeń pusta.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie myśli, nie
Tam się nie myśli.
Tam się kłamie.
I jeszcze inni są:
Mamunia co śpi źle
Dotąd za głupstwa lub
Milcząca całe dnie.
Z portretu czarny wąs
Roztacza męski czar
Wąs tatuńcia, co
Poślizgnął się i zmarł
I teraz patrzy jak rodzinka zupkę ćpa
I słychać wielkie *siorb*
I słychać wielkie *siorb*.
I jeszcze, i jeszcze babcia jest
I starcza dłoń jej drga,
Czekają na jej śmierć,
Bo ona forsę ma.
Ale nie słucha nikt,
Jak starcze dłonie krzyczą.
I niech pan dowie się,
Że u tych ludzi tam,
Tam się nie gada, nie,
Tam się nie gada.
Tam się liczy.
I jeszcze, i jeszcze,
I jeszcze Frida jest.
Ma w oczach światło gwiazd
Zazdrośnie ją i mnie
Miłości objął blask.
I chcę daleko stąd
Zbudować dla niej dom,
Co mnóstwo okien ma
I wcale nie ma ścian
I tam zamieszkam z nią
I dobrze będzie nam.
To nie jest pewne, lecz tak może zdarzyć się.
Choć inni mówią "nie"
I choć nam życzą źle
Choć inni śledzą w krąg,
Mój każdy śledzą ruch,
Czy ja nadaję się
Do zabijania much,
Do zabijania much.
I wrednie pali się
Szyderstwo w oczach złych
I naszą miłość chcą
Utopić w plotkach złych.
Lecz gdy na chwilę choć,
Udaje nam się skryć
Jej oczy szepczą mi,
Że pragnie ze mną być,
Że ze mną stąd pójść chce
I choć przez parę mgnień,
Wilgotnych oczu mgnień
Ja pani wierzę.
Przez parę krótkich chwil,
Przez parę krótkich chwil,
Przez parę chwil.
I niech pan dowie się,
Że od tych ludzi tam
Nie można uciec, nie,
Nie można uciec, nie,
Bo wzrok ich cię dogoni.
Późno już,
Ja wrócę do siebie.
Do nich.
Contributed by Krzysiek - 2019/4/8 - 21:13
Segnalo un refuso. Nella versione italiana di Pagani, interpretata da Gaber il verso "se ne ama addirittura una casa nostra" è "sogniamo addirittura una casa nostra".
Alberto Scotti - 2020/9/22 - 17:52
evidentemente il testo è stato preso copia/incolla da youtube perchè anche lì c'è lo stesso errore
Flavio Poltronieri - 2020/9/22 - 20:53
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Chanson de langue française – Ces Gens-là – Jacques Brel – 1966
« Et si la France n'était pas la France, tous les Français seraient des étrangers ! », disait Pierre Dac se remémorant De Gaulle. Et si la chanson française n'était pas française ? Comment faut-il dire ? Donc, il y a la chanson française et la chanson de langue française – Zacharie Richard, par exemple ou Claude Léveillée ou Diane Dufresne ou Eddie Constantine… Mais quand même… Alors, Brel… Lucien l'âne mon ami, Brel, c'est toute une histoire. D'abord, on l'aime. Et puis, on ne l'aime plus. Et on ne sait pas pourquoi. Et puis, on l'aime de retour. Pour de bon, cette fois. On ne sait toujours pas pourquoi. Enfin, on l'aime toujours, même s'il n'est plus là. Enfin, c'est mon histoire à moi. Cette histoire de rien que je t'ai racontée là. Mais enfin, quand on l'entend, quand on le voit, quand on l'entend en le voyant, quand on le voit en l'écoutant… C'est toute une histoire, ce Brel-là. Bien des gens en savent plus que moi sur lui et bien sûr, d'autres gens gens en savent beaucoup plus sur moi que lui. Et puis, il y a l'autre, celui que je n'aime pas, un Brel aussi déguisé en scout, celui-là je ne l'aimait pas. Je ne l'aime toujours pas.
Comme je te comprends, Marco Valdo M.I., mon ami. Il y a bien eu deux Brels et on peut ne pas aimer les scouts. Moi non plus, j'aime ce Brel-là. Ceci dit, en ce début d'année, te voilà bien caustique !
D'abord, pour les scouts, j'aimais bien Hamster Jovial. Et puis, c'est peut-être bien la faute à 2015, un an caustique ! Enfin, passons ! Je disais tout ça de Brel, car je suis tout pantois devant une chanson comme ça à me demander pourquoi elle est si comme ci, si comme ça… Elle a l'air de rien dire, et elle dit tant. Elle va au cœur des gens, au cœur de ces gens-là, au cœur de ce monde-là, ce monde où macère une humanité vague, où se ruminent d’étranges sentiments... de l'envie, de l'ambition. C'est dans ce bourbier-là, Monsieur, dans ce bourbier-là où ça clapote, dans ce bourbier-là qu'on clabaude, où fermentent les miasmes qui empuantent et où prospèrent de grandes haines contre l'exogène. Donc, canzone du fond du marigot de la peste brune, bleue, verte, noire… On en a tout un spectre… Les chemises, ah, les chemises...Méfiez-vous des chemises, quand elles se rassemblent, quand elles pullulent, même quand elles sont blanches ou claires. Bref, il y a là, dans la chanson de Brel, tout un peuple… Bien décrit. On le reconnaîtra aisément.
Quand je disais, dit Lucien l'âne d'un ton sombre comme le bout de ses cils, quand je disais que dans la Guerre de Cent Mille Ans, que les riches font aux pauvres afin d'assurer leurs richesses et de pouvoir les étendre indéfiniment, l'important était de choisir son camp et ses rêves… À chaque seconde, à chaque moment de la vie. Brel a raison : « Faut pas jouer les riches - Quand on n´a pas le sou ».
Je formulerais la chose un peu différemment : "Faut pas se mettre dans le camp des riches quand on n'a pas le goût". Nous on a choisi le nôtre, cap en avant toute, moussaillon et reprenons notre minuscule tâche et tissons le linceul de ce vieux monde convenable, croyant, crédule, prospère et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane