Dans le camp nazi, on s'agite, on s'énerve
nerve, nerve
C'est pas marrant !
Tout l'optimisme qui restait en conserve
Serve, serve
A fichu le camp
Les clameurs national-socialistes
N'éviteront pas que bientôt
Toutes les fripouilles collaborationnistes
Se retrouveront sur le carreau
Ça vient et ça s'apprête
Mais oui, Messieurs, vous l'avez dans le dos
Finie la chansonnette
La croix gammée, vous l'avez dans le dos
Ce que vous pourrez dire et faire
N'empêchera rien, vous l'avez dans le dos
Car de toutes les manières,
L'ordre nouveau, vous l'avez dans le dos.
nerve, nerve
C'est pas marrant !
Tout l'optimisme qui restait en conserve
Serve, serve
A fichu le camp
Les clameurs national-socialistes
N'éviteront pas que bientôt
Toutes les fripouilles collaborationnistes
Se retrouveront sur le carreau
Ça vient et ça s'apprête
Mais oui, Messieurs, vous l'avez dans le dos
Finie la chansonnette
La croix gammée, vous l'avez dans le dos
Ce que vous pourrez dire et faire
N'empêchera rien, vous l'avez dans le dos
Car de toutes les manières,
L'ordre nouveau, vous l'avez dans le dos.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 31/12/2014 - 18:07
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Parodie du Refrain des chevaux de bois – 1936
Ah, Lucien mon ami l'âne, tu connais sans doute aucun la chanson du « Refrain des Chevaux de Bois »…
Certainement, comment ne la connaîtrais-je pas, je suis un ongulé, moi aussi. Alors, tu penses… si je la connais. Je m'en vais de ce pas d'âne, t'en dire le texte et tu pourras même l'écouter chanté par Ray Ventura (1936) et puis, par Georges Brassens, qui l'aimait beaucoup. Donc, voici :
1936 -
Auteurs : Charlys – Maurice Vandair -
Compositeur : Maurice Alexander -
Brassens
:
Ray Ventura
Viens ma chérie ne me sois pas rebelle
Belle belle fleur de printemps
Tu es parmi les autres jouvencelles
Celle celle que j'aime tant
Je ne pourrais pas t'offrir des bijoux
Ni des robes à un prix fou
Mais je t'invite et selon mes moyens
Je ne te refuse rien
Ah, viens viens ma nénette
Faire un tour sur les chevaux
De bois
Ça fait tourner la tête
Comme si on avait la gueule
De bois
Et si tu te casses une gambette
On te fera mettre une belle jambe
De bois
Ah, viens viens ma nénette
Faire un tour sur les chevaux
De bois
La sur ton front doucement ta main glisse
Lisse lisse moi les cheveux
Je t'offrirai un bout de pain d'épice
Puisque puisque puisque tu le veux
C'est pas toujours que l'on peut se payer
Du plaisir à bon marché
Mais je t'invite et selon mes moyens
Je ne te refuse rien
Ah, viens viens ma nénette
Faire un tour sur les chevaux
De bois
Ça fait tourner la tête
Comme si on avait la gueule
De bois
Et si tu te casses une gambette
On te fera mettre une belle jambe
De bois
Ah, viens viens ma nénette
Faire un tour sur les chevaux
De bois
Bien. Tu as une de ces mémoires… Te souviens-tu de la version de Pierre Dac, chantée par lui-même. C'est celle que je te présente et bien entendu, il s'agit d'une parodie, qui date du temps où Pierre Dac parlait aux Français depuis Londres.
Je me souviens très bien de son : « Radio-paris ment, Radio-paris ment ! Radio-Paris est allemand ! » sur fond de brouillage radiophonique.
Donc la parodie des Chevaux de Bois s'intitule : « Dans le dos ! »… Elle dit aux nazis et à leurs amis : « Vous l'avez dans le dos... »
Oh, Pierre Dac était bien poli…
Oui, en effet. Mais s'il disait dans le dos, tout le monde comprenait évidemment l'euphémisme et savait qu'il leur disait : « vous l'avez dans le cul ! ». Mais tu as raison, Pierre Dac, alias André Isaac était un garçon bien élevé… Lui ! Quant à ses interlocuteurs , c'est une autre histoire… Henriot, par exemple, malgré ses grands airs de Français-français, est d'une arrogance et d'une grossièreté d'esprit, même si le langage semble s'en tenir à la plus stricte correction.
Et de fait, c'est bien là finalement qu'ils l'ont eu… Comme chantent les enfants dans les cours d'école : « On a gagné les doigts dans le nez… Ils ont perdu les doigts dans le cul ! » Quant à nous, reprenons notre douce tâche et tissons tranquillement le linceul de ce vieux monde arrogant, grossier, mensonger, propagandiste, médiatisé et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane