Le vieil homme réfléchit
Assis face à la mer
Il voit son Algérie
Coeur sanglant sur la terre
Il a les larmes aux yeux
Marseille s'est endormie
Il vague comme il peut
Son bateau c'est l'esprit
Sa vieille djellaba
Il l'a toujours portée
Comme ton costume de soie
Ton jean's délavé
Et quand il a souffert
Aux rires des imbéciles
Son visage berbère
Parlait toujours kabyle
Surtout ne l'oublie pas
Car tu es né de lui
Dans ta banlieue p'tit gars
Si un jour tu l'oublies
Tu auras tout perdu
Ton père, ta mère, ta terre,
Et si tu n'en peux plus
Repense à ton grand père.
Il est venu ici
Travailler pour le pain
Ses nuits, ses insomnies,
Ses soucis quotidiens
Sa vieille djellaba
Elle les connaît par coeur
Il venait de là-bas
Il pleurait comme tu pleures
Quand je dis il pleurait
Il pleurait comme la pluie
Je veux dire il disait
Tout ce qu'on a pas dit
Travailler pour le pain
S'éteindre de fatigue
Ton grand père comme le mien
Reste le meilleur guide.
La vieille djellaba
Toujours contre sa peau
Tu n'es pas de là-bas
Mais tu es de sa peau
Et les yeux du vieil homme
Tendus vers l'horizon
Ont le regard du gone
Qui écrit cette chanson.
Je veux dire en cela
Ouvrez tout grand vos yeux
La vieille djellaba
Ecorce de bon Dieu
C'est l'amour d'un soldat
Qui déteste la guerre
C'est ton coeur quand il bat
C'est l'âme de ton grand père
S'il vous plait messieurs dames
Arrêtez de mentir
Mourir n'est pas un drame
S'exiler c'est mourir
Le mot intégration
Est un mot de raciste
Cette terre c'est ton nom
Ta joie et ton supplice.
Et ne l'oublie jamais
Ce vieux en djellaba
Il est porte-secret
Il est ton vrai combat
Moi qui suis né d'ici
Qui m'en vais voir ailleurs
Je porte son Algérie
Comme on offre une fleur.
P'tit gars dans ta banlieue
N'oublie pas ton histoire
Un jour on devient vieux
Un jour il se fait tard
La vieille djellaba
C'est tes yeux merveilleux
N'oublie pas petit gars
Tu es l'eau et le feu.
Et le vieil homme se lève
Tourne le dos à la mer
Marseille se réveille.
Il commence à se taire.
La vieille djellaba
Portée par le soleil
Le ciel de haut en bas
S'éclaire un arc en ciel
Surtout ne l'oublie pas
Surtout ne l'oublie pas
Surtout ne l'oublie pas
Assis face à la mer
Il voit son Algérie
Coeur sanglant sur la terre
Il a les larmes aux yeux
Marseille s'est endormie
Il vague comme il peut
Son bateau c'est l'esprit
Sa vieille djellaba
Il l'a toujours portée
Comme ton costume de soie
Ton jean's délavé
Et quand il a souffert
Aux rires des imbéciles
Son visage berbère
Parlait toujours kabyle
Surtout ne l'oublie pas
Car tu es né de lui
Dans ta banlieue p'tit gars
Si un jour tu l'oublies
Tu auras tout perdu
Ton père, ta mère, ta terre,
Et si tu n'en peux plus
Repense à ton grand père.
Il est venu ici
Travailler pour le pain
Ses nuits, ses insomnies,
Ses soucis quotidiens
Sa vieille djellaba
Elle les connaît par coeur
Il venait de là-bas
Il pleurait comme tu pleures
Quand je dis il pleurait
Il pleurait comme la pluie
Je veux dire il disait
Tout ce qu'on a pas dit
Travailler pour le pain
S'éteindre de fatigue
Ton grand père comme le mien
Reste le meilleur guide.
La vieille djellaba
Toujours contre sa peau
Tu n'es pas de là-bas
Mais tu es de sa peau
Et les yeux du vieil homme
Tendus vers l'horizon
Ont le regard du gone
Qui écrit cette chanson.
Je veux dire en cela
Ouvrez tout grand vos yeux
La vieille djellaba
Ecorce de bon Dieu
C'est l'amour d'un soldat
Qui déteste la guerre
C'est ton coeur quand il bat
C'est l'âme de ton grand père
S'il vous plait messieurs dames
Arrêtez de mentir
Mourir n'est pas un drame
S'exiler c'est mourir
Le mot intégration
Est un mot de raciste
Cette terre c'est ton nom
Ta joie et ton supplice.
Et ne l'oublie jamais
Ce vieux en djellaba
Il est porte-secret
Il est ton vrai combat
Moi qui suis né d'ici
Qui m'en vais voir ailleurs
Je porte son Algérie
Comme on offre une fleur.
P'tit gars dans ta banlieue
N'oublie pas ton histoire
Un jour on devient vieux
Un jour il se fait tard
La vieille djellaba
C'est tes yeux merveilleux
N'oublie pas petit gars
Tu es l'eau et le feu.
Et le vieil homme se lève
Tourne le dos à la mer
Marseille se réveille.
Il commence à se taire.
La vieille djellaba
Portée par le soleil
Le ciel de haut en bas
S'éclaire un arc en ciel
Surtout ne l'oublie pas
Surtout ne l'oublie pas
Surtout ne l'oublie pas
envoyé par adriana - 7/12/2014 - 13:12
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