La route est un long ruban
Qui défile qui défile
Et se perd à l´infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N´a jamais jamais le temps
De regarder l´firmament
Le jour se lève et décline
Sur la route qui chemine
Il doit pousser sa machine
Car c´est là qu´est son usine
Ignorant les autres routes
Qui s´en vont en musardant
Le routier n´a jamais l´temps
De se perdre dans les champs
Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l´herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c´est l´fossé qui t´attend
Si tu t´endors au volant
Si tu vois à l´horizon
Des mirages, des mirages
C´est l´moment d´faire attention
Car il y a d´sacrés virages
De temps en temps y a des villes
On y dort tout est tranquille
Tu les réveilles en passant
Dans ton gros camion hurlant
Le copain dans sa couchette
Rêve au-dessus de ta tête
Si le temps te paraît long
Allume une cigarette
Tous les jours de la semaine
Et par n´importe quel temps
Ta route est toujours la même
Pour livrer ton chargement
Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l´herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c´est l´fossé qui t´attend
Si tu t´endors au volant
La route est un long ruban
Qui défile qui défile
Et se perd à l´infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N´a jamais jamais le temps
De se perdre dans les champs.
Qui défile qui défile
Et se perd à l´infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N´a jamais jamais le temps
De regarder l´firmament
Le jour se lève et décline
Sur la route qui chemine
Il doit pousser sa machine
Car c´est là qu´est son usine
Ignorant les autres routes
Qui s´en vont en musardant
Le routier n´a jamais l´temps
De se perdre dans les champs
Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l´herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c´est l´fossé qui t´attend
Si tu t´endors au volant
Si tu vois à l´horizon
Des mirages, des mirages
C´est l´moment d´faire attention
Car il y a d´sacrés virages
De temps en temps y a des villes
On y dort tout est tranquille
Tu les réveilles en passant
Dans ton gros camion hurlant
Le copain dans sa couchette
Rêve au-dessus de ta tête
Si le temps te paraît long
Allume une cigarette
Tous les jours de la semaine
Et par n´importe quel temps
Ta route est toujours la même
Pour livrer ton chargement
Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l´herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c´est l´fossé qui t´attend
Si tu t´endors au volant
La route est un long ruban
Qui défile qui défile
Et se perd à l´infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N´a jamais jamais le temps
De se perdre dans les champs.
envoyé par Bernart Bartleby - 2/12/2014 - 10:52
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Parole e musica di Francis Lemarque
Interpretata da Montand nel suo disco “Yves Montand chante ses dernières créations”
Ho preferito attribuire questa canzone a Montand piuttosto che al suo autore, che pure la incise in seguito, per via del fatto che proprio nel 1953 Yves Montand interpretò al cinema il personaggio di un autista di camion in un film che, secondo me, è uno dei più belli nella storia del cinema francese: “Le salaire de la peur” (da noi “Vite vendute”) diretto dal maestro Henri-Georges Clouzot.
Una pellicola ad altissima tensione dove Mario (Yves Montand), Mister Jo (Charles Vanel), Luigi (Folco Lulli) e Bimba (Peter van Eyck) sono quattro sbandati che vivono di espedienti, rifugiatisi per via di chissà quali problemi con la legge in un misero paesino dell’America Latina. Qui vengono ingaggiati per una missione impossibile, guidare per centinaia di chilometri, su strade dissestate, camion stracarichi di nitroglicerina destinata al contenimento di un pozzo petrolifero in fiamme.
Da vedere assolutamente.