Filles qui êtes à marier
Filles qui êtes à marier
N’levez pas tant la tête
Car on vous la fera baisser
Quand vous serez mariées
Car on vous la fera baisser
Quand vous serez mariées.
Lorsque vous serez mariées
Un peu de meilleur temps aurez
Un peu, mais non pas guère
Votre mari sera jaloux
Et même un peu sévère
Votre mari sera jaloux
Et même un peu sévère.
Si vous voulez vous promener
Il ne vous laissera aller
Qu’auprès de votre mère
Et même encore il vous dira
"Va, mais n’y reste guère"
Et même encore il vous dira
"Va, mais n’y reste guère".
Au bout de neuf mois ou d’un an
Vous aurez fille ou enfant
Et un enfant ça pleure
Toute la nuit le bercerez
Vous ne dormirez guère
Toute la nuit le bercerez
Vous ne dormirez guère.
Vos tabliers seront crasseux
Et vos cotillons tout pisseux
Vous serez mal coiffées
Vous maudirez l’heure et le jour
De votre mariage
Vous maudirez l’heure et le jour
De votre mariage.
Filles qui êtes à marier
N’levez pas tant la tête
Car on vous la fera baisser
Quand vous serez mariées
Car on vous la fera baisser
Quand vous serez mariées.
Lorsque vous serez mariées
Un peu de meilleur temps aurez
Un peu, mais non pas guère
Votre mari sera jaloux
Et même un peu sévère
Votre mari sera jaloux
Et même un peu sévère.
Si vous voulez vous promener
Il ne vous laissera aller
Qu’auprès de votre mère
Et même encore il vous dira
"Va, mais n’y reste guère"
Et même encore il vous dira
"Va, mais n’y reste guère".
Au bout de neuf mois ou d’un an
Vous aurez fille ou enfant
Et un enfant ça pleure
Toute la nuit le bercerez
Vous ne dormirez guère
Toute la nuit le bercerez
Vous ne dormirez guère.
Vos tabliers seront crasseux
Et vos cotillons tout pisseux
Vous serez mal coiffées
Vous maudirez l’heure et le jour
De votre mariage
Vous maudirez l’heure et le jour
De votre mariage.
envoyé par Bernart Bartleby - 1/12/2014 - 20:53
Langue: français
Versione proveniente dalla Guascogna. La prima strofa potrebbe essere in occitano “guascone”
Testo trovato su Chants populaires français
La fonte originaria è un testo del 1912, “La chanson populaire et la vie rurale des Pyrénées a la Vendée”, a cura di Sylvain Trébucq.
Testo trovato su Chants populaires français
La fonte originaria è un testo del 1912, “La chanson populaire et la vie rurale des Pyrénées a la Vendée”, a cura di Sylvain Trébucq.
FILLETTES À MARIER
Hilhètes qui èts à marida
Hilhètes qui èts à marida
S'aouets argén, gardats lou pla
Ne siets pas tan caplhéouades
Lou pé pouéyrén hé bacha
Quand serats maridades.
Traduction
[Jeunes filles à marier
Jeunes filles à marier
Votre argent, gardez-vous-le bien
N'ayez point la tête si haute
On pourrait vous la faire baisser
Quand vous serez mariées.]
Au bout de neuf mois ou d'un an
Au bout de neuf mois ou d'un an
Vous aurez une fille, un enfant
Cet enfant pleurnichera
Toute la nuit, ninoun, ninan
Vous ne dormirez guère.
Vous n'irez plus en aucun lieu
Vous n'irez plus en aucun lieu
Si ce n'est chez vos parents
Mais encore, pauvrette, on vous dira
- N'y demeurez point guère.
Chez votre pèr', quand vous serez
Chez votre pèr', quand vous serez
A pleurer vous vous mettrez
Vous n'regarderez point en l'air
Quand vous étiez fille à marier
N'aviez point tant d'affaires.
Vous aurez le tablier… malpropre
Vous aurez le tablier… malpropre
Le cotillon plein de pissat
Et toujours mal coiffée
Vous maudirez l'heure du jour
Où vous vous êtes mariée.
Hilhètes qui èts à marida
Hilhètes qui èts à marida
S'aouets argén, gardats lou pla
Ne siets pas tan caplhéouades
Lou pé pouéyrén hé bacha
Quand serats maridades.
Traduction
[Jeunes filles à marier
Jeunes filles à marier
Votre argent, gardez-vous-le bien
N'ayez point la tête si haute
On pourrait vous la faire baisser
Quand vous serez mariées.]
Au bout de neuf mois ou d'un an
Au bout de neuf mois ou d'un an
Vous aurez une fille, un enfant
Cet enfant pleurnichera
Toute la nuit, ninoun, ninan
Vous ne dormirez guère.
Vous n'irez plus en aucun lieu
Vous n'irez plus en aucun lieu
Si ce n'est chez vos parents
Mais encore, pauvrette, on vous dira
- N'y demeurez point guère.
Chez votre pèr', quand vous serez
Chez votre pèr', quand vous serez
A pleurer vous vous mettrez
Vous n'regarderez point en l'air
Quand vous étiez fille à marier
N'aviez point tant d'affaires.
Vous aurez le tablier… malpropre
Vous aurez le tablier… malpropre
Le cotillon plein de pissat
Et toujours mal coiffée
Vous maudirez l'heure du jour
Où vous vous êtes mariée.
envoyé par Bernart Bartleby - 1/12/2014 - 21:07
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Nel repertorio de La Bamboche
Si trova anche interpretata da Francis Lemarque nella raccolta “Anthologie de la chanson française - Les chansons de femmes”