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Quand Madelon…

Bach [Charles-Joseph Pasquier]
Langue: français


Bach [Charles-Joseph Pasquier]

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[1914]
Parole di Louis Bousquet (1870-1941), paroliere ed editore
Musica di Camille Robert (1872-1957), compositore
Interpretata da Charles-Joseph Pasquier, in arte Bach (1882-1953), “comic troupier”, cioè cantante di caffè-concerto, di music-hall, di avanspettacolo che impersonava il soldato di truppa e intonava per lo più canzoni a doppio senso, con allusioni sessuali, comunque di genere comico.
“Quand Madelon…” (meglio conosciuta semplicemente come “La Madelon”) fu presentata da Bach la sera del 19 marzo 1914 al teatro parigino Eldorado, 4 boulevard de Strasbourg, 10e arrondissement, vicino all’altrettanto celebre music-hall Scala.

Quand Madelon… Quand Madelon…
Pour le repos, le plaisir du militaire,
Il est là-bas à deux pas de la forêt
Une maison aux murs tout couverts de lierre
“Au tourlourou” c'est le nom du cabaret [*]
La servante est jeune et gentille,
Légère comme un papillon.
Comme son vin son œil pétille,
Nous l'appelons la Madelon
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,
Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour

Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !

Nous avons tous au pays une payse
Qui nous attend et que l'on épousera
Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise
Ce qu'on fera quand la classe rentrera
En comptant les jours on soupire
Et quand le temps nous semble long
Tout ce qu'on ne peut pas lui dire
On va le dire à Madelon
On l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..."
On s'figure que c'est l'autre, ça nous fait bien plaisir.

Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !

Un caporal en képi de fantaisie
S'en fut trouver Madelon un beau matin
Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie
Et qu'il venait pour lui demander sa main
La Madelon, pas bête, en somme,
Lui répondit en souriant :
"Et pourquoi prendrais-je un seul homme
Quand j'aime tout un régiment ?
Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma main
J'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin."

Quand Madelon vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
La Madelon pour nous n'est pas sévère
Quand on lui prend la taille ou le menton
Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire
Madelon, Madelon, Madelon !
Nota

[*] Ma i soldati modificarono il testo in “Au Vrai Poilu”. Con il termine argot “poilu” venne indicato specificamente il fante, il soldato sprofondato nelle trincee francesi della Grande Guerra, lo stesso che un secolo prima, all’epoca delle guerre napoleoniche, veniva chiamato “grognard”. Da espressioni come “un brave à trois poils” – utilizzata già da Molière – o “avoir du poil” e “avoir du poil aux yeux” emerse il termine popolare argotico “poilu” (letteralmente “peloso”, nel senso di non sbarbato, “maschio”) ad indicare per l’appunto un uomo risoluto, coraggioso, virile.

envoyé par Bernart Bartleby - 21/11/2014 - 12:08


Bernart Bartleby - 21/11/2014 - 12:49




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