Il me regarde avec des yeux
Qui n'ont vu ni le bleu de la mer
Ni celui du ciel
Ils n'ont vu que le feu et l'enfer
Au pays de la guerre.
Il me regarde avec des yeux
Qui font baisser les miens.
Et j'ai honte pour eux,
Pour tous ceux qui massacrent la vie
Au nom d'un même Dieu.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Que je serre sur mon cœur.
Un enfant qui a peur.
Il ne sait même pas les mots
Qui désignent les fleurs,
Qui parlent des oiseaux.
Les seuls nids au-dessus de sa tête
Sont ceux des mitraillettes.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Que je serre sur mon cœur.
Un enfant qui a peur.
Je t'emmène dans mon pays
Où il y a des arbres,
Des saisons, des moissons.
Ouvre les yeux, regarde:
C'est pas le paradis, non, mais ce n'est pas la guerre,
C'est ce qu'on fait de mieux, crois-moi, aujourd'hui, sur la terre.
Mon enfant, n'aie plus peur.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Qui me serre sur son cœur.
Qui n'ont vu ni le bleu de la mer
Ni celui du ciel
Ils n'ont vu que le feu et l'enfer
Au pays de la guerre.
Il me regarde avec des yeux
Qui font baisser les miens.
Et j'ai honte pour eux,
Pour tous ceux qui massacrent la vie
Au nom d'un même Dieu.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Que je serre sur mon cœur.
Un enfant qui a peur.
Il ne sait même pas les mots
Qui désignent les fleurs,
Qui parlent des oiseaux.
Les seuls nids au-dessus de sa tête
Sont ceux des mitraillettes.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Que je serre sur mon cœur.
Un enfant qui a peur.
Je t'emmène dans mon pays
Où il y a des arbres,
Des saisons, des moissons.
Ouvre les yeux, regarde:
C'est pas le paradis, non, mais ce n'est pas la guerre,
C'est ce qu'on fait de mieux, crois-moi, aujourd'hui, sur la terre.
Mon enfant, n'aie plus peur.
C'est un enfant
Du Liban, ou d'ailleurs,
C'est un enfant
Qui me serre sur son cœur.
Contributed by Bernart Bartleby - 2014/11/13 - 21:35
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Parole e musica di Georges Chelon
La canzone che dà titolo al suo album del 1989.
Nel 1989 finiva la guerra civile scoppiata nel 1975, ma poco tempo dopo il Libano ricadeva sotto il controllo siriano, mentre nel sud continuava la guerra contro Israele, ritiratosi solo nel 2000. Un quarto di secolo di guerra ininterrotta, e sempre se non consideriamo l’attacco israeliano del 2006 e le ripercussioni che la guerra civile siriana in corso sta avendo anche sul Libano.
E non contiamo la situazione nei campi profughi palestinesi: in Libano sono 12, istituiti tra il 1948 ed il 1963, e raccolgono più di 400.000 rifugiati, quelli ufficialmente registrati: per i palestinesi guerra ed esilio durano ininterrottamente ormai da ben 66 anni!!!