Quand le roi entra dans la cour
Pour saluer ses dames,
La première qu'il salua
Lui a ravie son âme.
Le roi demanda au marquis :
- A qui est cette dame ?
Le marquis lui a répondu :
- Sire roi, c'est ma femme.
- Marquis, t'es plus heureux qu'un roi
D'avoir femme si belle.
Si tu voulais, l'honneur j'aurais,
De coucher avec elle.
- Sire vous avez tout pouvoir,
Tout pouvoir et puissance.
Et si vous n'étiez pas le roi,
J'en aurais ma vengeance.
- Marquis ne te fâche donc pas,
T'auras ta récompense.
Je te ferai dans mes armées
Beau Maréchal de France.
- Adieu ma mie, adieu mon coeur,
Adieu mon espérance !
Puisqu'il me faut servir le roi,
Séparons-nous d'ensemble.
Le roi l'a prise par la main,
L'a menée dans sa chambre ;
La belle en montant les degrés
A voulu se défendre.
- Marquise, ne pleurez pas tant !
Je vous ferai Princesse.
De tout mon or et mon argent,
Vous serez la maîtresse.
- Gardez votre or et votre argent !
N'appartient qu'à la Reine ;
J'aimerais mieux mon doux Marquis,
Que toutes vos richesses !
La reine lui fit un bouquet,
De belles roses jolies,
Mais la senteur de ce bouquet,
Fit mourir la marquise.
Le roi lui fit faire un tombeau
Tout en fer de Venise,
A fait marquer, tout à l'entour,
« Adieu belle marquise ».
Pour saluer ses dames,
La première qu'il salua
Lui a ravie son âme.
Le roi demanda au marquis :
- A qui est cette dame ?
Le marquis lui a répondu :
- Sire roi, c'est ma femme.
- Marquis, t'es plus heureux qu'un roi
D'avoir femme si belle.
Si tu voulais, l'honneur j'aurais,
De coucher avec elle.
- Sire vous avez tout pouvoir,
Tout pouvoir et puissance.
Et si vous n'étiez pas le roi,
J'en aurais ma vengeance.
- Marquis ne te fâche donc pas,
T'auras ta récompense.
Je te ferai dans mes armées
Beau Maréchal de France.
- Adieu ma mie, adieu mon coeur,
Adieu mon espérance !
Puisqu'il me faut servir le roi,
Séparons-nous d'ensemble.
Le roi l'a prise par la main,
L'a menée dans sa chambre ;
La belle en montant les degrés
A voulu se défendre.
- Marquise, ne pleurez pas tant !
Je vous ferai Princesse.
De tout mon or et mon argent,
Vous serez la maîtresse.
- Gardez votre or et votre argent !
N'appartient qu'à la Reine ;
J'aimerais mieux mon doux Marquis,
Que toutes vos richesses !
La reine lui fit un bouquet,
De belles roses jolies,
Mais la senteur de ce bouquet,
Fit mourir la marquise.
Le roi lui fit faire un tombeau
Tout en fer de Venise,
A fait marquer, tout à l'entour,
« Adieu belle marquise ».
Contributed by Riccardo Venturi - 2014/10/19 - 20:34
Language: Italian
Traduzione letterale del testo originale
di Riccardo Venturi, 20 ottobre 2014
di Riccardo Venturi, 20 ottobre 2014
IL RE HA FATTO BATTERE IL TAMBURO
O La Marchesa Avvelenata
Quando il Re è entrato a Corte
Per salutar le sue dame,
La prima che ha salutato
Gli ha rapito l'anima.
Il Re domandò al marchese :
- Di chi è questa dama ?
Il marchese gli ha risposto :
- Sire, è mia moglie.
- Marchese, sei più felice d'un re
D'avere una moglie così bella.
Se tu volessi, avrei l'onore
Di giacermi con lei.
- Sire, Voi avete ogni potere,
Ogni potere e autorità.
Però se Voi non foste il Re
Io ne trarrei vendetta.
- Marchese, non ti crucciar,
Avrai la tua ricompensa.
Io ti farò nelle mie armate
Bel Maresciallo di Francia.
- Addio amore, addio cuore mio,
Addio, o mia speranza !
Poiché devo servire il Re,
Dobbiamo separarci.
Il Re l'ha presa per mano,
L'ha portata nella sua camera ;
La bella, salendo le scale,
Era assai riluttante.
- Marchesa, non piangete tanto !
Io Vi farò principessa.
Di tutto il mio oro e il mio argento
Sarete la padrona.
- Tenetevi l'oro e l'argento !
Appartengono solo alla Regina ;
Preferirei il mio dolce Marchese
A tutte le Vostre ricchezze !
La Regina le preparò un mazzo
Di belle rose graziose,
Ma il profumo di quel mazzo
Ha ucciso la marchesa.
Il Re le fece fare un sepolcro
Tutto in ferro veneziano,
E fece scrivere all'intorno,
« Addio, bella Marchesa ».
O La Marchesa Avvelenata
Quando il Re è entrato a Corte
Per salutar le sue dame,
La prima che ha salutato
Gli ha rapito l'anima.
Il Re domandò al marchese :
- Di chi è questa dama ?
Il marchese gli ha risposto :
- Sire, è mia moglie.
- Marchese, sei più felice d'un re
D'avere una moglie così bella.
Se tu volessi, avrei l'onore
Di giacermi con lei.
- Sire, Voi avete ogni potere,
Ogni potere e autorità.
Però se Voi non foste il Re
Io ne trarrei vendetta.
- Marchese, non ti crucciar,
Avrai la tua ricompensa.
Io ti farò nelle mie armate
Bel Maresciallo di Francia.
- Addio amore, addio cuore mio,
Addio, o mia speranza !
Poiché devo servire il Re,
Dobbiamo separarci.
Il Re l'ha presa per mano,
L'ha portata nella sua camera ;
La bella, salendo le scale,
Era assai riluttante.
- Marchesa, non piangete tanto !
Io Vi farò principessa.
Di tutto il mio oro e il mio argento
Sarete la padrona.
- Tenetevi l'oro e l'argento !
Appartengono solo alla Regina ;
Preferirei il mio dolce Marchese
A tutte le Vostre ricchezze !
La Regina le preparò un mazzo
Di belle rose graziose,
Ma il profumo di quel mazzo
Ha ucciso la marchesa.
Il Re le fece fare un sepolcro
Tutto in ferro veneziano,
E fece scrivere all'intorno,
« Addio, bella Marchesa ».
Language: French
LE ROI A FAIT BATTRE TAMBOUR
Le roi a fait battre tambour,
Le roi a fait battre tambour,
Pour voir toutes ses dames
Et la première qu'il a vue
Lui a ravi son âme
Marquis dis-moi la connais-tu?
Marquis dis-moi la connais-tu?
Qui est cette jolie dame ?
Le marquis lui a répondu
Sire roi, c'est ma femme
Marquis, tu es plus heureux que moi!
Marquis, tu es plus heureux que moi!
D'avoir femme si belle
Si tu voulais me la donner
Je me chargerais d'elle
Sire, si vous n'étiez le roi,
Sire, si vous n'étiez le roi,
J'en tirerais vengeance
Mais puisque vous êtes le roi
A votre obéissance.
Marquis ne te fâche donc pas,
Marquis ne te fâche donc pas,
T'auras ta récompense
Je te ferai dans mes armées
Beau maréchal de France
Adieu, ma mie, adieu, mon cœur !
Adieu, ma mie, adieu, mon cœur !
Adieu mon espérance
Puisqu'il nous faut servir le roi
Séparons-nous d'ensemble
La reine a fait faire un bouquet,
La reine a fait faire un bouquet
De belles fleurs de lys
Et la senteur de ce bouquet
A fait mourir marquise.
Le roi a fait battre tambour,
Le roi a fait battre tambour,
Pour voir toutes ses dames
Et la première qu'il a vue
Lui a ravi son âme
Marquis dis-moi la connais-tu?
Marquis dis-moi la connais-tu?
Qui est cette jolie dame ?
Le marquis lui a répondu
Sire roi, c'est ma femme
Marquis, tu es plus heureux que moi!
Marquis, tu es plus heureux que moi!
D'avoir femme si belle
Si tu voulais me la donner
Je me chargerais d'elle
Sire, si vous n'étiez le roi,
Sire, si vous n'étiez le roi,
J'en tirerais vengeance
Mais puisque vous êtes le roi
A votre obéissance.
Marquis ne te fâche donc pas,
Marquis ne te fâche donc pas,
T'auras ta récompense
Je te ferai dans mes armées
Beau maréchal de France
Adieu, ma mie, adieu, mon cœur !
Adieu, ma mie, adieu, mon cœur !
Adieu mon espérance
Puisqu'il nous faut servir le roi
Séparons-nous d'ensemble
La reine a fait faire un bouquet,
La reine a fait faire un bouquet
De belles fleurs de lys
Et la senteur de ce bouquet
A fait mourir marquise.
Contributed by Riccardo Venturi - 2014/10/20 - 04:21
Language: Polish
Versione polacca di Jacek Kowalski
Presente nell'album di Jacek Kowalski e il gruppo Klub Świętego Ludwika "Otruta markiza. Stare ballady francuskie po polsku" (La marchesa avvelenata. Le antiche ballate francesi in polacco), Hamburg 2005
Come la fonte per le sue traduzioni l'autore si è servito del libro di Henri Davenson (Henri-Irénée Marrou ), „Le livre des chansons”, Editions de la Baconnière, Neuchâtel 1982.
Presente nell'album di Jacek Kowalski e il gruppo Klub Świętego Ludwika "Otruta markiza. Stare ballady francuskie po polsku" (La marchesa avvelenata. Le antiche ballate francesi in polacco), Hamburg 2005
Come la fonte per le sue traduzioni l'autore si è servito del libro di Henri Davenson (Henri-Irénée Marrou ), „Le livre des chansons”, Editions de la Baconnière, Neuchâtel 1982.
OTRUTA MARKIZA
Przyjechał król na wielki dwór
I wstąpił między damy,
Markizie raz ukłonił się
I już był zakochany.
Powiada król: „Markizie mój,
powiedzże mi, kto ona?”,
A markiz odpowiada mu:
„Królu to moja żona.”
„Szczęśliwszym jesteś niźli ja,
Tak dalej być nie może,
Pozwolisz pewnie na to, by
Dzieliła ze mną łoże.”
”Ty panie, władzę masz i moc,
Królowie wszystko mogą,
Gdyby nie to, że jesteś król,
Zapłaciłbyś mi drogo.”
„Markizie mój, nie gniewaj się,
Ja ci to wynagrodzę,
W królewskiej armii, zaraz cię,
Marszałkiem Francji zrobię.”
„O żegnaj, ukochana ma,
O żegnaj, ma nadziejo,
Jeśli królowi służyć masz,
Niechajże nas rozdzielą.”
A król pochwycił ja za dłoń,
Prowadził na pokoje,
A gdy po schodach mieli iść,
Jeszcze się chciała bronić.
„Markizo, nie płacz, spośród dam
Uczynię cię wybraną,
Złota i srebra wiele dam,
Byś była moją panią.”
„Złoto i srebro sobie weź,
Należą do królowej,
Markiza mego kochać chcę
Nad wszystkie skarby twoje.”
Królowa bukiet ze trzech róż
W prezencie jej posłała,
Markiza powąchała kwiat,
Upadła i skonała.
Król wybudować kazał jej
Grób z weneckiego spiżu,
I napis dookoła dać:
„Żegnaj piękna markizo”.
Przyjechał król na wielki dwór
I wstąpił między damy,
Markizie raz ukłonił się
I już był zakochany.
Powiada król: „Markizie mój,
powiedzże mi, kto ona?”,
A markiz odpowiada mu:
„Królu to moja żona.”
„Szczęśliwszym jesteś niźli ja,
Tak dalej być nie może,
Pozwolisz pewnie na to, by
Dzieliła ze mną łoże.”
”Ty panie, władzę masz i moc,
Królowie wszystko mogą,
Gdyby nie to, że jesteś król,
Zapłaciłbyś mi drogo.”
„Markizie mój, nie gniewaj się,
Ja ci to wynagrodzę,
W królewskiej armii, zaraz cię,
Marszałkiem Francji zrobię.”
„O żegnaj, ukochana ma,
O żegnaj, ma nadziejo,
Jeśli królowi służyć masz,
Niechajże nas rozdzielą.”
A król pochwycił ja za dłoń,
Prowadził na pokoje,
A gdy po schodach mieli iść,
Jeszcze się chciała bronić.
„Markizo, nie płacz, spośród dam
Uczynię cię wybraną,
Złota i srebra wiele dam,
Byś była moją panią.”
„Złoto i srebro sobie weź,
Należą do królowej,
Markiza mego kochać chcę
Nad wszystkie skarby twoje.”
Królowa bukiet ze trzech róż
W prezencie jej posłała,
Markiza powąchała kwiat,
Upadła i skonała.
Król wybudować kazał jej
Grób z weneckiego spiżu,
I napis dookoła dać:
„Żegnaj piękna markizo”.
Contributed by Krzysiek Wrona - 2017/9/19 - 22:56
Language: Italian
Il re fa rullare i tamburi: La versione italiana di Fabrizio De André
In "Volume III" (1968), arrangiamento di Giampiero Reverberi. Per le vicende relative alla canzone e alla sua falsa attribuzione a una "canzone popolare del XIV secolo", si veda l'introduzione
In "Volume III" (1968), arrangiamento di Giampiero Reverberi. Per le vicende relative alla canzone e alla sua falsa attribuzione a una "canzone popolare del XIV secolo", si veda l'introduzione
IL RE FA RULLARE I TAMBURI
Il re fa rullare i tamburi
il re fa rullare i tamburi
vuol sceglier tra le dame
un nuovo e fresco amore
ed è la prima che ha veduto
che gli ha rapito il cuore.
Marchese la conosci tu?
Marchese la conosci tu?
Chi è quella graziosa?
ed il marchese disse al re:
"Maestà, è la mia sposa"
Tu sei più felice di me
tu sei più felice di me
d'aver dama sì bella
signora sì compita
se tu vorrai cederla a me
sarà la favorita
Signore, se non foste il re
Signore, se non foste il re
vi intimerei prudenza:
ma siete il sire siete il re
vi devo l'obbedienza.
Marchese, vedrai, passerà
marchese, vedrai, passerà
d'amor la sofferenza
Io ti farò nelle mie armate
maresciallo di Francia.
Addio per sempre mia gioia,
addio per sempre mia bella
addio dolce amore
devi lasciarmi per il re
ed io ti lascio il cuore
La regina ha raccolto dei fiori
la regina ha raccolto dei fiori
celando la sua offesa
ed il profumo di quei fiori
ha ucciso la marchesa.
Il re fa rullare i tamburi
il re fa rullare i tamburi
vuol sceglier tra le dame
un nuovo e fresco amore
ed è la prima che ha veduto
che gli ha rapito il cuore.
Marchese la conosci tu?
Marchese la conosci tu?
Chi è quella graziosa?
ed il marchese disse al re:
"Maestà, è la mia sposa"
Tu sei più felice di me
tu sei più felice di me
d'aver dama sì bella
signora sì compita
se tu vorrai cederla a me
sarà la favorita
Signore, se non foste il re
Signore, se non foste il re
vi intimerei prudenza:
ma siete il sire siete il re
vi devo l'obbedienza.
Marchese, vedrai, passerà
marchese, vedrai, passerà
d'amor la sofferenza
Io ti farò nelle mie armate
maresciallo di Francia.
Addio per sempre mia gioia,
addio per sempre mia bella
addio dolce amore
devi lasciarmi per il re
ed io ti lascio il cuore
La regina ha raccolto dei fiori
la regina ha raccolto dei fiori
celando la sua offesa
ed il profumo di quei fiori
ha ucciso la marchesa.
Contributed by Riccardo Venturi - 2014/10/20 - 07:27
Language: English
Il re fa rullare i tamburi - La versione inglese di Dennis Criteser
Dal blog Fabrizio De André in English
Dal blog Fabrizio De André in English
THE KING MAKES THE DRUMS ROLL
The king makes the drums roll,
the king makes the drums roll.
He wants to choose from among the ladies
a new and fresh love,
and it’s the first one that he saw
that ravished his heart.
“Marquis, do you know her,
Marquis, do you know her,
who is that young lovely?"
And the Marquis told the King,
“Your majesty, it’s my wife.”
“You are happier than I am,
you’re happier than me,
to have a dame so beautiful,
a woman so courteous.
If you would concede her to me
she would be my favorite.”
“Sir if you were not the King,
Sir if you were not the King,
I would bid you take caution.
But you are the Sire, you are the King,
I do owe you obedience.”
“Marquis, you'll see, it will pass,
Marquis you'll see, it will pass,
the pain of love.
I will make you in my armies
Marshall of France.”
“Goodbye forever my joy,
goodbye forever my beauteous one.
Farewell sweet love,
you must leave me for the King
and my heart I do leave to you.”
The Queen gathered some flowers.
The Queen gathered some flowers,
concealing her humiliation,
and the smell of those flowers
killed the Marquis's wife.
The king makes the drums roll,
the king makes the drums roll.
He wants to choose from among the ladies
a new and fresh love,
and it’s the first one that he saw
that ravished his heart.
“Marquis, do you know her,
Marquis, do you know her,
who is that young lovely?"
And the Marquis told the King,
“Your majesty, it’s my wife.”
“You are happier than I am,
you’re happier than me,
to have a dame so beautiful,
a woman so courteous.
If you would concede her to me
she would be my favorite.”
“Sir if you were not the King,
Sir if you were not the King,
I would bid you take caution.
But you are the Sire, you are the King,
I do owe you obedience.”
“Marquis, you'll see, it will pass,
Marquis you'll see, it will pass,
the pain of love.
I will make you in my armies
Marshall of France.”
“Goodbye forever my joy,
goodbye forever my beauteous one.
Farewell sweet love,
you must leave me for the King
and my heart I do leave to you.”
The Queen gathered some flowers.
The Queen gathered some flowers,
concealing her humiliation,
and the smell of those flowers
killed the Marquis's wife.
Contributed by Riccardo Venturi - 2016/2/18 - 08:41
Language: Spanish
Versión en español de "Il re fa rullare i tamburi" de Fabrizio De André
EL REY HACE BATIR LOS TAMBORES
El rey hace batir los tambores,
el rey hace batir los tambores,
quiere escoger entre las damas
un nuevo y fresco amor.
Y es la primera que ha visto
la que ha capturado su corazón.
¿Marqués la conoces tú?
¿Marqués la conoces tú?
¿Quién es esa agraciada?
y el Marqués dijo al rey:
"Su Majestad, es mi novia".
Tú estás más feliz que yo,
tú estás más feliz que yo
de tener tan bella dama,
señora tan graciosa,
si quisieras cederla a mí
sería la favorita.
Señor, si no fuera el rey
señor, si no fuera el rey
le pediría prudencia:
pero usted es el Señor, el rey
le debo la obediencia.
Marqués, ya verás, pasará
marqués, ya verás, pasará
del amor el sufrimiento.
Yo te haré en mis ejércitos
Mariscal de Francia.
Adiós para siempre mi alegría,
adiós para siempre mi hermosa
adiós mi dulce amor
debes dejarme por el rey
y yo te dejo mi corazón.
La reina recogió unas flores
la reina recogió unas flores
para ocultar su delito
y el aroma de las flores
ha matado a la marquesa.
El rey hace batir los tambores,
el rey hace batir los tambores,
quiere escoger entre las damas
un nuevo y fresco amor.
Y es la primera que ha visto
la que ha capturado su corazón.
¿Marqués la conoces tú?
¿Marqués la conoces tú?
¿Quién es esa agraciada?
y el Marqués dijo al rey:
"Su Majestad, es mi novia".
Tú estás más feliz que yo,
tú estás más feliz que yo
de tener tan bella dama,
señora tan graciosa,
si quisieras cederla a mí
sería la favorita.
Señor, si no fuera el rey
señor, si no fuera el rey
le pediría prudencia:
pero usted es el Señor, el rey
le debo la obediencia.
Marqués, ya verás, pasará
marqués, ya verás, pasará
del amor el sufrimiento.
Yo te haré en mis ejércitos
Mariscal de Francia.
Adiós para siempre mi alegría,
adiós para siempre mi hermosa
adiós mi dulce amor
debes dejarme por el rey
y yo te dejo mi corazón.
La reina recogió unas flores
la reina recogió unas flores
para ocultar su delito
y el aroma de las flores
ha matado a la marquesa.
Contributed by Santiago - 2016/9/6 - 19:51
La versione finlandese della canzone reca il titolo "Rumpua Lyökää Kuninkaalle"(traduzione di Tapio Mattlar) e si trova sul cd: "Tarujen Saari – Susien Yö : Delirium Lupus" del 2006
Flavio Poltronieri - 2016/1/13 - 16:52
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Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Metà del XVIII secolo]]
Musica: Anonyme Baroque / Anonimo Barocco
La version de l'ensemble Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre
Tiré de l'album Aux marches de palais - Chansons de la France d'autrefois. Dall'album Aux marches de palais - Chansons de la France d'autrefois.
Serge Goubiod
Marco Horvat
Sylvie Moquet (viola)
Françoise Enock, Friederike Heumann (viola da gamba)
Vincent Dumestre (sistro, chitarra barocca, tiorba)
Le Poème Harmonique / Vincent Dumestre (direttore)
Il brano risale a circa il 1750 e, nonostante le ricerche, non sono mai stati individuati né l'autore delle parole, né quello della musica che, tuttavia, mostra chiaramente la sua matrice barocca pienamente e filologicamente restituita dall'ensemble Le Poème Harmonique nella versione diretta da Vincent Dumestre con strumenti dell'epoca (viola da gamba, chitarra barocca, sistro, tiorba) ed anche con la pronuncia del francese dell'epoca (ad esempio, roi, pouvoir come roué, pouvouér, le "s" e le "t" finali pronunciate, ecc., un possibile errore, però, è che forme come aurais si sarebbero scritte senz'altro aurois e pronunciate, come avvenne fino a parte del XIX secolo, auroué). Nonostante la sua anonimità totale, appare chiara la sua origine di Corte: il brano conobbe subito una grande popolarità a Versailles, e potrebbe essere stato ispirato dalla vicenda di Madame de Montespan, la favorita di Luigi XIV; ancor più probabile, un riferimento alla vicenda di Madame de Vintimille, amante del re Luigi XV e morta nel 1751 a soli 41 anni. Un riferimento più lontano potrebbe invece essere a Gabrielle d'Estrées (1571-1599), amante di Enrico IV e morta a soli 28 anni di parto (ma le voci popolari parlarono spesso di avvelenamento).
Quale che sia il fondamento storico della vicenda narrata nel brano, è chiaramente possibile avvertirvi una riprovazione al costume reale dell' “amante ufficiale”, che quasi sempre era una donna sposata che veniva “scelta” dal sovrano; la realtà storica, però, non è così romantica riguardo al legittimo consorte che, quasi sempre, era ben lieto dei “favori” accordati dal Re alla sua sposa, ricevendone laute compensazioni in denaro, proprietà e onori. Quella che nel brano è presentata senz'altro come una prevaricazione e una violenza alla quale sia il marito innamorato che la sposa devono sottostare per una superiore raison d'état, non corrisponde quasi mai alla realtà dei fatti così come l'invidia della Regina; costei, che a sua volta aveva fior d'amanti, accettava pienamente la cosa e se invidia c'era, era soltanto di natura politica per la grande influenza che le favorite avevano sul sovrano nella gestione degli affari di stato.
Forse anche per tutto questo si capisce bene la versione “romantizzata” della vicenda, che aggiunge un tocco di indignation e, possibilmente, di fronda. Ma si tratta comunque di un prodotto di corte, non della poesia autenticamente popolare. Questo ha fatto sì, comunque, che la canzone sia stata come “adottata” dal popolo, sempre avido di intrighi di corte (si veda quel che accade ancora oggi coi Reali d'Inghilterra). A questo può aver contribuito anche la bellezza della melodia e la sua adattabilità. E'andata a finire che è entrata persino del patrimonio di moderni chansonniers, a partire da Edith Piaf:
Per proseguire con Ivo Livi da Monsummano Terme (Pistoia), più noto come Yves Montand (responsabile di una certa versione al clavicembalo della quale si avrà a riparlare), in Chansons populaires de France (1963), per andare a finire alla versione tambureggiante e un po' spagnoleggiante di Nana Moskouri, in Vieilles chansons de France:
Come dire: questo vecchio brano settecentesco di Corte, che proprio di origine strettamente “popolare” non è affatto (lo avete mai visto il popolo eseguire brani alla viola da gamba, alla tiorba e anche al clavicembalo...?), nel XX secolo ha ricevuto lo status di “canzone popolare” ed è entrato nel revival folk transalpino. Quando si dice l'invenzione della tradizione! Ma la sensibilità contemporanea lo ha senz'altro preso come espressione di prevaricazione del potere reale, aggiungendovi una punta di gelosia da parte della Regina tradita e, ovviamente, l'unhappy end.
Ma si diceva della versione al clavicembalo di Yves Montand. Il clavicembalo è strumento tipico sei-settecentesco, e questo forse avrebbe dovuto fare un po' riflettere Fabrizio De André quando, nel suo Volume III (1968) inserì la sua -peraltro fedelissima e notevole- traduzione italiana, Il re fa rullare i tamburi, presentandola come “canzone popolare francese del XIV secolo”. Ancora sotto la decisa influenza di Georges Brassens e del suo “medioevo atemporale”, De André e Giampiero Reverberi (l'arrangiatore dell'album) presero di peso la versione di Yves Montand, con tanto di clavicembalo e pause ritmiche (tipo l'interruzione ex abrupto dopo ...devi lasciarmi per il re.) e la retrocessero, appunto, al '300. Un'operazione, insomma, consapevolmente o meno molto simile a quella di Fila la lana, canzone presentata stavolta come “del XV secolo” e che invece era stata scritta nel 1949 da Robert Marcy (il quale lo venne a dire per la prima volta proprio a questo sito). [RV]