Costruire un mondo con le mie braccia
Il corpo brucia ma l'anima è ghiaccia
E nelle notti avevo sul petto
tutti i miei sogni di un mondo perfetto
E tu aspettavi che io tornassi
Ma il buio del mondo inghiottiva i miei passi
E tu aspettavi un'altra aurora
Ma il mio silenzio ti inghiottiva ancora
Ferro da fondere nella fucina
Calore di fuoco, inferno, caina
Carbone da fare nel folto del bosco
E' il nero del mondo che mi sta addosso
Solcare la terra perché spighi grano
Ghirlande di spine dischiude la mano
Sospinto dal vento, passare il confine
Le notti feroci, le mute mattine
E tu aspettavi che io parlassi
Ma ancora il silenzio inghiottiva i miei passi
E tu aspettavi che tornasse maggio
Ma il mondo scompare, e non basta il coraggio
Grido nel vento, grido il tuo nome
Se potessi avere una sola canzone
Un pezzo di sogni da sventolare
Per dirti che è adesso che sto per tornare
Adesso aspetti che il maggio ritorni
Che nella mia mano fioriscano sogni
Fioriscano rose, le cose sperate
Abbagliate dal sole e così ritrovate
Io che ti stringo e intrecciamo le dita
Se mi guardi adesso, la mano è fiorita.
Il corpo brucia ma l'anima è ghiaccia
E nelle notti avevo sul petto
tutti i miei sogni di un mondo perfetto
E tu aspettavi che io tornassi
Ma il buio del mondo inghiottiva i miei passi
E tu aspettavi un'altra aurora
Ma il mio silenzio ti inghiottiva ancora
Ferro da fondere nella fucina
Calore di fuoco, inferno, caina
Carbone da fare nel folto del bosco
E' il nero del mondo che mi sta addosso
Solcare la terra perché spighi grano
Ghirlande di spine dischiude la mano
Sospinto dal vento, passare il confine
Le notti feroci, le mute mattine
E tu aspettavi che io parlassi
Ma ancora il silenzio inghiottiva i miei passi
E tu aspettavi che tornasse maggio
Ma il mondo scompare, e non basta il coraggio
Grido nel vento, grido il tuo nome
Se potessi avere una sola canzone
Un pezzo di sogni da sventolare
Per dirti che è adesso che sto per tornare
Adesso aspetti che il maggio ritorni
Che nella mia mano fioriscano sogni
Fioriscano rose, le cose sperate
Abbagliate dal sole e così ritrovate
Io che ti stringo e intrecciamo le dita
Se mi guardi adesso, la mano è fiorita.
Contributed by Riccardo Venturi - 2014/8/20 - 09:12
Language: French
Version française – LE RETOUR – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanspon italienne – Il ritorno – Marco Revelli – 2014
Paroles et musique de Marco Rovelli
Chanspon italienne – Il ritorno – Marco Revelli – 2014
Paroles et musique de Marco Rovelli
La chanson fera partie de l'album prochain de Marco Rovelli, en préparation et sans encore un titre définitif. L'auteur en parle ainsi dans les notes de travail :
« Ainsi, on part : on part pour réaliser un monde, pour le construire, en affrontant ce qu'il faut affronter, car on ne peut pas se passer de l'affronter. Et en partant on s'en remet à la distance. Comme ces tant et tant de migrants avec lesquels j'ai parlé ces années, qui peut-être sont mariés mais ne voient pas leur femme depuis un an. Cette distance est la distance même de l'amour : qu'est-il d'autre si ce n'est un mouvement impossible, un deux qui ne pourra jamais se faire mais qui aussi est un un (un un fêlé, un absent à soi-même). On doit toujours revenir, parce que nous sommes toujours dans le départ. Et le retour, en réalité, n'est que la construction d'un lieu nouveau, encore non expérimenté, et qui en réalité ne sera jamais expérimenté. Il y a un rapport seul dans l'imaginer ensemble ce lieu à construire : on avance dans la même direction, chacune dans son éloignement, et dans ce mouvement au même rythme, au même pas, il y a le retour. Être ensemble, c'est ressentir le même rythme dans le mouvement vers un ailleurs, un rythme qui chacun exprime et danse à sa manière. »
« Ainsi, on part : on part pour réaliser un monde, pour le construire, en affrontant ce qu'il faut affronter, car on ne peut pas se passer de l'affronter. Et en partant on s'en remet à la distance. Comme ces tant et tant de migrants avec lesquels j'ai parlé ces années, qui peut-être sont mariés mais ne voient pas leur femme depuis un an. Cette distance est la distance même de l'amour : qu'est-il d'autre si ce n'est un mouvement impossible, un deux qui ne pourra jamais se faire mais qui aussi est un un (un un fêlé, un absent à soi-même). On doit toujours revenir, parce que nous sommes toujours dans le départ. Et le retour, en réalité, n'est que la construction d'un lieu nouveau, encore non expérimenté, et qui en réalité ne sera jamais expérimenté. Il y a un rapport seul dans l'imaginer ensemble ce lieu à construire : on avance dans la même direction, chacune dans son éloignement, et dans ce mouvement au même rythme, au même pas, il y a le retour. Être ensemble, c'est ressentir le même rythme dans le mouvement vers un ailleurs, un rythme qui chacun exprime et danse à sa manière. »
LE RETOUR
Construire un monde avec mes bras
Le corps brûlait mais l'âme gelait
Et au cœur de mes nuits, j'avais sur moi
Tous mes rêves d'un monde parfait
Tu attendais que je revienne de là-bas,
Cependant, le noir du monde avalait mes pas
Tu attendais une autre aurore
Mais mon silence t'avalait encore
Fer à fondre dans la forge
La chaleur, le feu, l'enfer dégorgent
Charbon à faire dans le fouillis du bois
C'est le noir du monde qui tombe sur moi
Labourer la terre pour que germe le grain
Aux couronnes d'épines quand s'ouvre la main
Poussé par le vent, passer la frontière
Les matins muets, les nuits féroces
Et tu attendais quand je parlais
Cependant, le silence encore avalait mes pas
Et tu attendais que revienne mai
Cependant, le monde disparaît et le courage ne suffit pas
Je crie dans le vent, je crie ton nom
Si je pouvais avoir une seule chanson
Un morceau de rêves à agiter
Pour te dire que maintenant je vais rentrer
Maintenant attends que mai revienne
Que dans ma main fleurissent les rêves
Que fleurissent des roses, les choses espérées
Éblouies par le soleil et ainsi retrouvées
Nous entrelaçons nos doigts et moi qui t'embrasse
Maintenant ma main est fleurie, regarde !
Construire un monde avec mes bras
Le corps brûlait mais l'âme gelait
Et au cœur de mes nuits, j'avais sur moi
Tous mes rêves d'un monde parfait
Tu attendais que je revienne de là-bas,
Cependant, le noir du monde avalait mes pas
Tu attendais une autre aurore
Mais mon silence t'avalait encore
Fer à fondre dans la forge
La chaleur, le feu, l'enfer dégorgent
Charbon à faire dans le fouillis du bois
C'est le noir du monde qui tombe sur moi
Labourer la terre pour que germe le grain
Aux couronnes d'épines quand s'ouvre la main
Poussé par le vent, passer la frontière
Les matins muets, les nuits féroces
Et tu attendais quand je parlais
Cependant, le silence encore avalait mes pas
Et tu attendais que revienne mai
Cependant, le monde disparaît et le courage ne suffit pas
Je crie dans le vent, je crie ton nom
Si je pouvais avoir une seule chanson
Un morceau de rêves à agiter
Pour te dire que maintenant je vais rentrer
Maintenant attends que mai revienne
Que dans ma main fleurissent les rêves
Que fleurissent des roses, les choses espérées
Éblouies par le soleil et ainsi retrouvées
Nous entrelaçons nos doigts et moi qui t'embrasse
Maintenant ma main est fleurie, regarde !
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2014/8/26 - 22:19
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Testo e musica di Marco Rovelli
Paroles et musique de Marco Rovelli
Lyrics and music by Marco Rovelli
"Così, si parte: si parte per realizzare un mondo, per costruirlo, affrontando quel che tocca affrontare, perché non si può fare a meno di affrontarlo. E partendo ci si consegna alla distanza. Come quei tanti e tanti migranti con cui ho parlato in questi anni, che magari sono sposati ma non vedono la propria donna da qualche anno. Ma questa distanza è la distanza stessa dell'amore: che altro non è se non un movimento impossibile, un due che non potrà mai farsi uno ma che pure è un uno (un uno incrinato, un uno assente a se stesso). Si deve sempre ritornare, perché siamo sempre nella partenza. E il ritorno, in realtà, non è che la costruzione di un luogo nuovo, ancora non sperimentato, e che in realtà non verrà mai sperimentato. C'è rapporto solo nell'immaginare insieme questo luogo da costruire: si procede nella stessa direzione, ognuno nella propria lontananza, e in questo movimento allo stesso ritmo, allo stesso passo, c'è il ritorno. Essere insieme è sentire lo stesso ritmo nel muoversi verso un altrove, un ritmo che ciascuno esprime e danza a suo modo."
L'album è uscito nella sua veste e col suo titolo definitivo nel marzo 2015: Tutto inizia sempre. Comprende le seguenti canzoni:
2. Danse macabre
3. Noi, Chisciotte
4. L'amore al tempo della rivolta
5. Il posto
6. Il ritorno
7. Il Dio che ride
8. Servi
9. Una vita normale
10. Dall'imagine tesa
11. Anarcangeli
12. L'animale e lo spettacolo
13. Serenata