Non sono di essenza diversa la loro pace e la loro guerra
sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
come il figlio da una madre
che specchia il suo volto in un lago di sangue.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
Non sono di essenza diversa la loro pace e la loro guerra
sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
come il figlio da una madre
che specchia il suo volto in un lago di sangue.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
come il figlio da una madre
che specchia il suo volto in un lago di sangue.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
Non sono di essenza diversa la loro pace e la loro guerra
sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
come il figlio da una madre
che specchia il suo volto in un lago di sangue.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
La loro guerra uccide ciò che la pace ha risparmiato
la loro pace è una guerra che prepara il campo al massacro.
Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra,
ma non é poi tanto diversa la loro pace dalla loro guerra.
Contributed by adriana - 2014/8/11 - 12:02
Bella, grazie streguzza!
Il testo della poesia di Brecht da cui i Kalashnikov hanno preso spunto:
Da “Svendborger Gedichte” (“Poesie di Svendborg”), la prima raccolta di poesie che Brecht scrisse in esilio, pubblicata nel 1939.
DIE OBEREN SAGEN: FRIEDE UND KRIEG
Sind aus verschiedenem Stoff.
Aber ihr Friede und ihr Krieg
Sind wie Wind und Sturm.
Der Krieg wächst aus ihrem Frieden
Wie der Sohn aus der Mutter.
Er trägt
Ihre schrecklichen Züge.
Ihr Krieg tötet
Was ihr Friede
Übriggelassen hat.
***
Traduzione italiana da SguardoMobile
CHI STA IN ALTO DICE: PACE E GUERRA
Sono di essenza diversa.
La loro pace e la loro guerra
Sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
Come il figlio dalla madre.
Ha in faccia
I suoi lineamenti orridi.
La loro guerra uccide
Quel che alla loro pace
è sopravvissuto.
***
Traduzione inglese da Poemhunter
THOSE AT THE TOP SAY: PEACE AND WAR
Are of different substance.
But their peace and their war
Are like wind and storm.
War grows from their peace
Like son from his mother
He bears
Her frightful features.
Their war kills
Whatever their peace
Has left over.
Il testo della poesia di Brecht da cui i Kalashnikov hanno preso spunto:
Da “Svendborger Gedichte” (“Poesie di Svendborg”), la prima raccolta di poesie che Brecht scrisse in esilio, pubblicata nel 1939.
DIE OBEREN SAGEN: FRIEDE UND KRIEG
Sind aus verschiedenem Stoff.
Aber ihr Friede und ihr Krieg
Sind wie Wind und Sturm.
Der Krieg wächst aus ihrem Frieden
Wie der Sohn aus der Mutter.
Er trägt
Ihre schrecklichen Züge.
Ihr Krieg tötet
Was ihr Friede
Übriggelassen hat.
***
Traduzione italiana da SguardoMobile
CHI STA IN ALTO DICE: PACE E GUERRA
Sono di essenza diversa.
La loro pace e la loro guerra
Sono come il vento e la tempesta.
La guerra cresce dalla loro pace
Come il figlio dalla madre.
Ha in faccia
I suoi lineamenti orridi.
La loro guerra uccide
Quel che alla loro pace
è sopravvissuto.
***
Traduzione inglese da Poemhunter
THOSE AT THE TOP SAY: PEACE AND WAR
Are of different substance.
But their peace and their war
Are like wind and storm.
War grows from their peace
Like son from his mother
He bears
Her frightful features.
Their war kills
Whatever their peace
Has left over.
Bernart Bartleby - 2014/8/11 - 13:15
Language: French
Version française - CECI EST LA PAIX, CECI EST LA GUERRE, DIT-IL - Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne - Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra – Kalashnikov – 2014
Chanson italienne - Chi sta in alto dice: questa è pace, questa è guerra – Kalashnikov – 2014
Pour ce morceau que nous avons gravé, nous avons emprunté une poésie de Bertolt Brecht, en la ciselant ci et là pour l’adapter à la chanson. Nous croyons que le camarade Bert aurait été ravi de nous prêter sa composition. Ou non ? De toute façon, c'est fait ! Le texte cherche à mettre en discussion l'idée qu'une nette ligne de séparation court entre l'état de guerre et celui de paix ; cette démarcation existe peut-être plus dans notre imagination, ou bien dans les livres d'histoire, qu'en réalité. Le morceau se veut même être une réflexion sur la signification que nous donnons aujourd'hui aux mots de paix et de guerre, qui cachent une subtile ambiguïté, une valence idéologique : un vide sémantique. Dans les années 1990, on n'a rien fait d'autre que parler de « missions de paix » rapportées à des campagnes de guerre qui ont apporté plus ou moins l'habituelle dose que morts, de misère et de destruction. Cette hypocrisie linguistique et conceptuelle est le miroir de notre société, dans laquelle les mots sont toujours plus décollés de la réalité, dans laquelle les médias ne racontent pas le monde qui nous entoure, mais le modèlent.
Du Collectif Kalashnikov.
************
Regarde Lucien l'âne mon ami, regarde, cette canzone du collectif Kalashnikov, elle va te plaire tout comme elle me plaît et je vais te dire pourquoi...
En effet, dit l'âne Lucien un peu interloqué qui dresse subitement les oreilles en points d'exclamation. En effet, pourquoi ? Ce serait bien que tu précises un peu...
Ce serait déjà fait, si tu ne m'avais pas interrompu... Donc, je reprends où j'en étais. Regarde leur commentaire et regarde aussi le texte du poème de Bertolt Brecht... Tous parlent très précisément de la Guerre de Cent Mille Ans, de « leur guerre », celle que les riches font aux pauvres pour s'enrichir plus encore, pour maintenir et étendre leur domination, pour renforcer l'exploitation, pour maintenir leurs privilèges et satisfaire les folles ambitions... Une guerre qu'ils mènent depuis tant de temps, cette guerre qui est la mère de toutes les guerres, cette guerre qui se cache sous les oripeaux d'une paix qui se veut sans histoire.
Voilà qui est bougrement intéressant, dit Lucien l'âne en se dandinant des quatre fers... Même si, comme toi, je savais bien que d'autres que nous y avaient songé et bien avant nous... À part peut-être le nom sur l'étiquette, à part sans doute aussi la manière de la raconter... Pour le reste, primo, cette guerre était là et secundo, nous deux, on est comme Laverdure : « On cause, on cause, c'est tout ce qu'on sait faire ».
Tiens alors, à propos de Laverdure, Raymond Queneau – je rappelle, à toutes fins utiles, que Laverdure est un des personnages principaux de Zazie dans le métro, roman hyperbolique dudit Queneau et que c'est un perroquet – donc, à Marguerite Duras qui l'interviewait, Raymond Queneau disait de Laverdure : « Dans « Zazie dans le métro », il y a un personnage qui rappelle les autres à l’ordre, c'est Laverdure, le perroquet. Il dit toujours : « Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire » Dès que les gens commencent à envelopper ce qu'ils disent, à « mettre la sauce », c'est le rappel à l'ordre. » Et bien voilà, tu m'as rappelé à l'ordre.
Ça alors, une interview de Raymond Queneau par Marguerite Duras, qui aurait imaginé pareille rencontre... C'est fabuleux ! Je m'en vais de ce pas la lire...
Oh, Lucien l'âne mon ami, ne t'en va pas comme ça ! On n'a pas fini de causer de la canzone. Et d'abord, il convient de signaler combien elle rejoint aussi certaine idée de George Orwell en ce qui concerne l'usage de la langue et des mots et leur place centrale dans la manière dont le système s'instaure et s'installe à demeure, y compris et surtout, dans la tête des gens. Avec ces amplificateurs d'hypnose sociale que sont les mass-média, ces moyens de diffusion massive qui s'insinuent partout, jusque dans les chambres, jusque dans les lits, comme les tristes touristes de Ricet Barriet; en fait, il vaudrait mieux dire les vacanciers...
Tu avais raison de m'arrêter, Marco Valdo M.I. mon ami, dit Lucien l'âne en faisant demi-tour sur place. Tu avais bien raison, car c'était fort grossier de ma part de tout planter là et puis aussi, il n'était pas correct de ne pas tenir mon rôle... Car sans moi, le dialogue s'interrompt et même, reste suspendu dans un vide désolant. Mais rassure-toi, je ne vais pas jouer la fille de l'air. Car, il me revient quand même que c'est à moi de conclure en te rappelant à l'ordre et à notre tâche qui, comme tu le sais sans doute, est de tisser – tels de modernes Canuts – le linceul de ce vieux monde doublement guerrier, faussement paisible, exacteur, rongeur et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Du Collectif Kalashnikov.
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Regarde Lucien l'âne mon ami, regarde, cette canzone du collectif Kalashnikov, elle va te plaire tout comme elle me plaît et je vais te dire pourquoi...
En effet, dit l'âne Lucien un peu interloqué qui dresse subitement les oreilles en points d'exclamation. En effet, pourquoi ? Ce serait bien que tu précises un peu...
Ce serait déjà fait, si tu ne m'avais pas interrompu... Donc, je reprends où j'en étais. Regarde leur commentaire et regarde aussi le texte du poème de Bertolt Brecht... Tous parlent très précisément de la Guerre de Cent Mille Ans, de « leur guerre », celle que les riches font aux pauvres pour s'enrichir plus encore, pour maintenir et étendre leur domination, pour renforcer l'exploitation, pour maintenir leurs privilèges et satisfaire les folles ambitions... Une guerre qu'ils mènent depuis tant de temps, cette guerre qui est la mère de toutes les guerres, cette guerre qui se cache sous les oripeaux d'une paix qui se veut sans histoire.
Voilà qui est bougrement intéressant, dit Lucien l'âne en se dandinant des quatre fers... Même si, comme toi, je savais bien que d'autres que nous y avaient songé et bien avant nous... À part peut-être le nom sur l'étiquette, à part sans doute aussi la manière de la raconter... Pour le reste, primo, cette guerre était là et secundo, nous deux, on est comme Laverdure : « On cause, on cause, c'est tout ce qu'on sait faire ».
Tiens alors, à propos de Laverdure, Raymond Queneau – je rappelle, à toutes fins utiles, que Laverdure est un des personnages principaux de Zazie dans le métro, roman hyperbolique dudit Queneau et que c'est un perroquet – donc, à Marguerite Duras qui l'interviewait, Raymond Queneau disait de Laverdure : « Dans « Zazie dans le métro », il y a un personnage qui rappelle les autres à l’ordre, c'est Laverdure, le perroquet. Il dit toujours : « Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire » Dès que les gens commencent à envelopper ce qu'ils disent, à « mettre la sauce », c'est le rappel à l'ordre. » Et bien voilà, tu m'as rappelé à l'ordre.
Ça alors, une interview de Raymond Queneau par Marguerite Duras, qui aurait imaginé pareille rencontre... C'est fabuleux ! Je m'en vais de ce pas la lire...
Oh, Lucien l'âne mon ami, ne t'en va pas comme ça ! On n'a pas fini de causer de la canzone. Et d'abord, il convient de signaler combien elle rejoint aussi certaine idée de George Orwell en ce qui concerne l'usage de la langue et des mots et leur place centrale dans la manière dont le système s'instaure et s'installe à demeure, y compris et surtout, dans la tête des gens. Avec ces amplificateurs d'hypnose sociale que sont les mass-média, ces moyens de diffusion massive qui s'insinuent partout, jusque dans les chambres, jusque dans les lits, comme les tristes touristes de Ricet Barriet; en fait, il vaudrait mieux dire les vacanciers...
Tu avais raison de m'arrêter, Marco Valdo M.I. mon ami, dit Lucien l'âne en faisant demi-tour sur place. Tu avais bien raison, car c'était fort grossier de ma part de tout planter là et puis aussi, il n'était pas correct de ne pas tenir mon rôle... Car sans moi, le dialogue s'interrompt et même, reste suspendu dans un vide désolant. Mais rassure-toi, je ne vais pas jouer la fille de l'air. Car, il me revient quand même que c'est à moi de conclure en te rappelant à l'ordre et à notre tâche qui, comme tu le sais sans doute, est de tisser – tels de modernes Canuts – le linceul de ce vieux monde doublement guerrier, faussement paisible, exacteur, rongeur et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
CECI EST LA PAIX, CECI EST LA GUERRE, DIT-IL.
Leur paix et leur guerre ne sont pas d'essence différente
Elles sont comme le vent et la tempête.
De leur paix naît la guerre
Comme l'enfant d'une mère
Qui voit son visage dans le sang d'une mare.
Ce que la paix a épargné est tué par leur guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Leur paix et leur guerre ne sont pas d'essence différente
Elles sont comme le vent et la tempête.
De leur paix naît la guerre
Comme l'enfant d'une mère
Qui voit son visage dans le sang d'une mare.
Ce que la paix a épargné est tué par la guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le terrain au massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Ce que la paix a épargné est tué par la guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le terrain au massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Leur paix et leur guerre ne sont pas d'essence différente
Elles sont comme le vent et la tempête.
De leur paix naît la guerre
Comme l'enfant d'une mère
Qui voit son visage dans le sang d'une mare.
Ce que la paix a épargné est tué par leur guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Leur paix et leur guerre ne sont pas d'essence différente
Elles sont comme le vent et la tempête.
De leur paix naît la guerre
Comme l'enfant d'une mère
Qui voit son visage dans le sang d'une mare.
Ce que la paix a épargné est tué par la guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le terrain au massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Ce que la paix a épargné est tué par la guerre
Leur paix est une guerre qui prépare le terrain au massacre.
Celui d'en haut dit : ceci est la paix, ceci est la guerre,
Mais leur paix n'est pas très différente de leur guerre.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2014/8/13 - 19:57
PAIX ET GUERRE : LÉGENDES D'EN HAUT
Le texte du poème de Brecht dont le Kalashnikov se sont inspirés :
Tiré de « Svendborger Gedichte » (« Poésies de Svendborg »), le premier recueil de poèmes que Brecht écrivit en exil, publié en 1939.
Poème allemand de Bertolt Brecht : Die Oberen Sagen: Friede Und Krieg – 1939
Elles sont de matières différentes.
Mais leur paix et leur guerre
Sont comme le vent et un orage.
Elle surgit de leur paix, la guerre
Comme le fils de la mère.
Elle emporte
Leurs trains terribles.
Leur guerre tue
Ce que leur paix
A laissé.
Le texte du poème de Brecht dont le Kalashnikov se sont inspirés :
Tiré de « Svendborger Gedichte » (« Poésies de Svendborg »), le premier recueil de poèmes que Brecht écrivit en exil, publié en 1939.
Poème allemand de Bertolt Brecht : Die Oberen Sagen: Friede Und Krieg – 1939
Elles sont de matières différentes.
Mais leur paix et leur guerre
Sont comme le vent et un orage.
Elle surgit de leur paix, la guerre
Comme le fils de la mère.
Elle emporte
Leurs trains terribles.
Leur guerre tue
Ce que leur paix
A laissé.
Marco Valdo M.I. - 2014/8/13 - 20:18
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Album: Come il soffitto di una chiesa bombardata (split con i Contrasto)
Per il pezzo che abbiamo inserito sul nostro lato, abbiamo preso in prestito una poesia di Bertolt Brecht, cesellandola qua e là per farla stare a suo agio nella canzone. Crediamo che compagno Bert sarebbe stato lieto di prestarci un suo componimento. O no? Comunque sia, il testo cerca di mettere in discussione l'idea che corra una netta linea di separazione tra lo stato di guerra e quello di pace: quella demarcazione forse esiste più nella nostra immaginazione, oppure nei libri di storia, che nella realtà. Il pezzo vuole anche essere una riflessione sul significato che diamo oggi alle parole pace e guerra, che celano una sottile ambiguità, una valenza ideologica: un vuoto semantico. Dagli anni '90 non si è fatto altro che parlare di "missioni di pace" riferite a campagne belliche che hanno portato più o meno la solita dose di morte, miseria e distruzione. Quest'ipocrisia linguistica e concettuale è lo specchio della nostra società, in cui le parole sono sempre più scollate dalla realtà, in cui i media non raccontano il mondo che ci circonda, ma lo plasmano.
Da kalashnikov-collective