Il vagabonde et s'enveloppe
Dans les lumières de la ville
Des vitrines, des bars, des sex shops
Sans papiers, il se faufile
Il s'enlise dans un bain de foule
Cachette mouvante qui lui fait peur
Parfois il perd pied et il coule
Dans la folie des profondeurs
Il s'enfonce dans une langue bizarre
Qui bourdonne et fourmille de voix
Il se cogne contre des regards
Il est tellement maladroit
Prudemment, il planque son nom
Il ne veut pas le gaspiller
Il n'utilise plus qu'un surnom
Deux ou trois fausses identités
Clandestinement dans Paris
Il regonfle tout son courage
Il sait le secret écrit
Entre les lignes de son visage
Discrètement sans faire de bruit
Il cherche quelque chose à manger
Un abri où passer la nuit
Un robinet pour se laver
Il s'inquiète devant ces ivrognes
Qui couchent dans les grottes de la rue
Eux, ils n'ont plus de langue, ils grognent
Ils perdent la tête et ils puent
Il s'inquiète devant cet hiver
Le gel et les flocons de neige
Et puis devant un autre hiver
Devant d'autres flocons de neige
Il s'inquiète devant la police
Qui contrôle les gens de sa race
Il se souvient de la milice
Et il regarde ses godasses
Il se dit que ça va bien
Qu'il s'est échappé de la guerre
Puis il glisse au fond de ses mains
Une larme, une prière
Clandestinement dans Paris
Il regonfle tout son courage
Il sait le secret écrit
Entre les lignes de son visage
Dans les lumières de la ville
Des vitrines, des bars, des sex shops
Sans papiers, il se faufile
Il s'enlise dans un bain de foule
Cachette mouvante qui lui fait peur
Parfois il perd pied et il coule
Dans la folie des profondeurs
Il s'enfonce dans une langue bizarre
Qui bourdonne et fourmille de voix
Il se cogne contre des regards
Il est tellement maladroit
Prudemment, il planque son nom
Il ne veut pas le gaspiller
Il n'utilise plus qu'un surnom
Deux ou trois fausses identités
Clandestinement dans Paris
Il regonfle tout son courage
Il sait le secret écrit
Entre les lignes de son visage
Discrètement sans faire de bruit
Il cherche quelque chose à manger
Un abri où passer la nuit
Un robinet pour se laver
Il s'inquiète devant ces ivrognes
Qui couchent dans les grottes de la rue
Eux, ils n'ont plus de langue, ils grognent
Ils perdent la tête et ils puent
Il s'inquiète devant cet hiver
Le gel et les flocons de neige
Et puis devant un autre hiver
Devant d'autres flocons de neige
Il s'inquiète devant la police
Qui contrôle les gens de sa race
Il se souvient de la milice
Et il regarde ses godasses
Il se dit que ça va bien
Qu'il s'est échappé de la guerre
Puis il glisse au fond de ses mains
Une larme, une prière
Clandestinement dans Paris
Il regonfle tout son courage
Il sait le secret écrit
Entre les lignes de son visage
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Album: "En attendant les caravanes"