Album: "Hommage à Morvan Lebesque" (1971)
Il était seul à vouloir la chaumière
il était seul à vouloir y pleurer
d'ombre et de boue il voulut la lumière
de terre et d'ennui il voulut Dieu prier
tudieu quand l'âme est solitude
l'oeuvre se dore en noblesse et beauté
ainsi au nom de la multitude
la richesse grandit les marchands d'épées
ils étaient trois à vouloir la montagne
ils furent vingt à vouloir y monter
au pied du mât que l'on nomme cocagne
ils furent vingt à vouloir Dieu toucher
ainsi l'ogre a convié son frère
pour bâtir en ces lieux un palais de roi
ainsi leur fallut se faire la guerre
qui sera valet qui ne servira pas ?
ils étaient cent au pied de la muraille
cent et plus que l'orgueil avait habillés
la tour n'avait point d'ombre et déjà la bataille
rivait de pleurs et de sang la pierre et le mortier
tudieu quand l'homme se fait science
la quête est nouvelle et grand le renom
ainsi au nom de la tolérance
la richesse grandit les marchands de canons
ils étaient mille à vouloir la chaumière
ils étaient mille à vouloir y pleurer
ils furent légions à partir en guerre
pour reprendre à ceux-là la joie d'y demeurer
il était seul à vouloir y pleurer
d'ombre et de boue il voulut la lumière
de terre et d'ennui il voulut Dieu prier
tudieu quand l'âme est solitude
l'oeuvre se dore en noblesse et beauté
ainsi au nom de la multitude
la richesse grandit les marchands d'épées
ils étaient trois à vouloir la montagne
ils furent vingt à vouloir y monter
au pied du mât que l'on nomme cocagne
ils furent vingt à vouloir Dieu toucher
ainsi l'ogre a convié son frère
pour bâtir en ces lieux un palais de roi
ainsi leur fallut se faire la guerre
qui sera valet qui ne servira pas ?
ils étaient cent au pied de la muraille
cent et plus que l'orgueil avait habillés
la tour n'avait point d'ombre et déjà la bataille
rivait de pleurs et de sang la pierre et le mortier
tudieu quand l'homme se fait science
la quête est nouvelle et grand le renom
ainsi au nom de la tolérance
la richesse grandit les marchands de canons
ils étaient mille à vouloir la chaumière
ils étaient mille à vouloir y pleurer
ils furent légions à partir en guerre
pour reprendre à ceux-là la joie d'y demeurer
envoyé par Flavio Poltronieri - 18/5/2014 - 23:28
Langue: italien
Versione italiana di Flavio Poltronieri
TORRE DI DABELE
Era solo a volere la capanna
Era solo a volervi piangere
D'ombra e di fango volle la luce
Di terra e di noia volle pregare Dio
Perdinci! Quando l'anima è solitudine
L'opera si indora in nobiltà e bellezza
Così in nome della moltitudine
La ricchezza nobilita i mercanti di spade
Erano tre a volere la montagna
Furono venti a volervi salire
Ai piedi dell'albero che chiamano della cuccagna
Furono venti a voler toccare Dio
Così l'orco ha invitato suo fratello
Per costruire in questi luoghi un palazzo da re
Così ebbero bisogno di farsi la guerra
Chi sarà valletto? Chi non servirà?
Erano cento ai piedi della muraglia
Cento e più che l'orgoglio aveva vestito
La torre non aveva ombra e già la battaglia
Inchiodava di pianti e di sangue la pietra e il mortaio
Perdinci! Quando l'uomo si fa scienza
La questua è nuova e grande la fama
Così in nome della tolleranza
La ricchezza nobilita i mercanti di cannoni
Erano mille a volere la capanna
Erano mille a volervi piangere
Furono legione a partire in guerra
Per riprendere a quelli la gioia di dimorarvi
Era solo a volere la capanna
Era solo a volervi piangere
D'ombra e di fango volle la luce
Di terra e di noia volle pregare Dio
Perdinci! Quando l'anima è solitudine
L'opera si indora in nobiltà e bellezza
Così in nome della moltitudine
La ricchezza nobilita i mercanti di spade
Erano tre a volere la montagna
Furono venti a volervi salire
Ai piedi dell'albero che chiamano della cuccagna
Furono venti a voler toccare Dio
Così l'orco ha invitato suo fratello
Per costruire in questi luoghi un palazzo da re
Così ebbero bisogno di farsi la guerra
Chi sarà valletto? Chi non servirà?
Erano cento ai piedi della muraglia
Cento e più che l'orgoglio aveva vestito
La torre non aveva ombra e già la battaglia
Inchiodava di pianti e di sangue la pietra e il mortaio
Perdinci! Quando l'uomo si fa scienza
La questua è nuova e grande la fama
Così in nome della tolleranza
La ricchezza nobilita i mercanti di cannoni
Erano mille a volere la capanna
Erano mille a volervi piangere
Furono legione a partire in guerra
Per riprendere a quelli la gioia di dimorarvi
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