Ja, damals ...
Da hat zum ersten Mal
in Preußen die Erde gezittert.
Da fühlte der letzte Korporal:
Dicke Luft! es gewittert!
Sie rissen den Kesseln die Feuer heraus.
Gewehre herunter! Und alle, und alle, und alle, nach Haus!
Ja, damals ...
Wo waren sie damals doch
die Kaisers mit Ordensketten?
Saßen zitternd im Mauseloch,
auf Autos und Damentoiletten.
der Kronprinz, die Garde mucksmäuschenstumm.
Keiner stand grade, alle, alle, alle fielen um.
Ja, damals ...
Acht Jahre sind's kaum her
und schon ist die Brut wieder oben.
Justizverbrecher, Schimmernde Wehr,
alles wieder erschoben.
Halts Maul, Deutscher! Kusch und verdien'!
Verdiene das Fressen für zwanzig, für zwanzig, für zwanzig Monarchien!
Ja, damals ...
Wie ham se das jetauft?
Revolution? - Das war keine.
Sie haben dich verraten und verkauft;
darum denk stets nur das eine:
1918! Gesegnete Zahl!
Nächstes Mal besser! Es lohnt sich, es lohnt sich, es lohnt sich noch einmal!
Da hat zum ersten Mal
in Preußen die Erde gezittert.
Da fühlte der letzte Korporal:
Dicke Luft! es gewittert!
Sie rissen den Kesseln die Feuer heraus.
Gewehre herunter! Und alle, und alle, und alle, nach Haus!
Ja, damals ...
Wo waren sie damals doch
die Kaisers mit Ordensketten?
Saßen zitternd im Mauseloch,
auf Autos und Damentoiletten.
der Kronprinz, die Garde mucksmäuschenstumm.
Keiner stand grade, alle, alle, alle fielen um.
Ja, damals ...
Acht Jahre sind's kaum her
und schon ist die Brut wieder oben.
Justizverbrecher, Schimmernde Wehr,
alles wieder erschoben.
Halts Maul, Deutscher! Kusch und verdien'!
Verdiene das Fressen für zwanzig, für zwanzig, für zwanzig Monarchien!
Ja, damals ...
Wie ham se das jetauft?
Revolution? - Das war keine.
Sie haben dich verraten und verkauft;
darum denk stets nur das eine:
1918! Gesegnete Zahl!
Nächstes Mal besser! Es lohnt sich, es lohnt sich, es lohnt sich noch einmal!
envoyé par Bernart Bartleby - 29/4/2014 - 10:38
Il testo originale della poesia di Tucholsky
VOR ACHT JAHREN
Ja, damals –!
Da hat zum ersten Mal
in Preußen die Erde gezittert.
Da fühlte der letzte Korporal:
Dicke Luft! es gewittert!
Sie rissen den Kesseln die Feuer heraus.
Gewehre herunter! Und alle nach Haus.
Ja, damals ...
Wo waren sie damals doch:
die Kaisers mit Ordensketten?
Sie saßen zitternd im Mauseloch,
auf Autos und Damentoiletten.
Kronprinz, Offiziere – mucksmäuschenstumm.
Keiner stand grade. Alle fielen um.
Ja, damals ...
Heut ist das so lange her ... !
Sie sind alle wieder oben.
Justizverbrecher. Schimmernde Wehr.
Alles wieder erschoben.
Halts Maul, Deutscher! Verdien! Verdien
das Fressen für zwanzig Monarchien.
Ja, damals –!
Wie haben sie das getauft?
Revolution? Das war keine.
Sie haben dich verraten und verkauft.
Du denk immer das eine:
1918? Gesegnete Zahl.
Nächstes Mal besser.
Nochmal. Nochmal.
VOR ACHT JAHREN
Ja, damals –!
Da hat zum ersten Mal
in Preußen die Erde gezittert.
Da fühlte der letzte Korporal:
Dicke Luft! es gewittert!
Sie rissen den Kesseln die Feuer heraus.
Gewehre herunter! Und alle nach Haus.
Ja, damals ...
Wo waren sie damals doch:
die Kaisers mit Ordensketten?
Sie saßen zitternd im Mauseloch,
auf Autos und Damentoiletten.
Kronprinz, Offiziere – mucksmäuschenstumm.
Keiner stand grade. Alle fielen um.
Ja, damals ...
Heut ist das so lange her ... !
Sie sind alle wieder oben.
Justizverbrecher. Schimmernde Wehr.
Alles wieder erschoben.
Halts Maul, Deutscher! Verdien! Verdien
das Fressen für zwanzig Monarchien.
Ja, damals –!
Wie haben sie das getauft?
Revolution? Das war keine.
Sie haben dich verraten und verkauft.
Du denk immer das eine:
1918? Gesegnete Zahl.
Nächstes Mal besser.
Nochmal. Nochmal.
Bernart Bartleby - 29/4/2014 - 10:39
Langue: français
Version française – NOVEMBRE 18 – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson allemande – November 18 – Kurt Tucholsky – 1926
Texte de Kurt Tucholsky (publié sur Die Weltbühne du 16 novembre 1926, signé de son pseudonyme de Theobald Tiger), adapté par Hanns Eisler.
Musique de Hanns Eisler.
Interprétée par Ernst Busch
Chanson allemande – November 18 – Kurt Tucholsky – 1926
Texte de Kurt Tucholsky (publié sur Die Weltbühne du 16 novembre 1926, signé de son pseudonyme de Theobald Tiger), adapté par Hanns Eisler.
Musique de Hanns Eisler.
Interprétée par Ernst Busch
Tiens, Lucien l'âne mon ami, j'espère que Novembre 1918, te rappelle quelque chose. C'est à la fois, l'effondrement du Reich allemand, la fin de la guerre et l'éclatement d'une révolution rapidement avortée en Allemagne et pire que tout, avortée par ceux-là mêmes qui auraient dû la soutenir... si l'on en croit leur déclaration de principe, autrement dit et en clair : les sociaux-démocrates. Et ce sera une chirurgie violente, pratiquée directement sur le peuple insurgé. Pour en venir à la traduction, comme tu peux le voir, il y avait ici deux versions presque semblables du même texte en allemand et comme bien tu penses, j'ai pris la version originale de Theobald Tiger, personnage que tu as souvent rencontré ici sous le nom de Kurt Tucholsky et que tu as sans doute apprécié sous celui de Peter Panter Mademoiselle Ilse.
Oh, je te comprends bien. Si les versions sont presque semblables, il n'y a pas beaucoup de raison de les traduire toutes les deux... et tant qu'à faire, il vaut mieux en effet choisir la version originale.
Ce n'est pas que l’adaptation soit moins bonne, mais j'aime presque toujours mieux m'en tenir à l'originale... Peut-être par corporatisme... Que sais-je ? Cela dit et pour en venir à la chanson elle-même, Novembre 18, vu de Berlin huit ans plus tard, c'est assez bouleversant. D'où l'intérêt de faire paraître dans le site des CCG toutes les chansons de ce temps-là. Elles éclairent le nôtre. C'est le sens du titre : huit ans après, rien n'a fondamentalement changé... D'ailleurs, huit ans plus tard, ce sera pire encore.
Huit ans plus tard ? Que veux-tu dire ? Moi, je ne m'y retrouve plus dans tous ces huit ans, dit Lucien l'âne en piaffant sur place.
Alors, il faut tout t'expliquer, dit Marco Valdo M.I. en riant. C'est bien simple pourtant. Commençons à 1918... J'ajoute huit ans, je suis en 1926 ; là, c'est la république de Weimar. J'ajoute encore huit ans, je suis en 1934... Je te rappelle qu'on est en Allemagne... 1934 , les nazis s'installent définitivement ; en 1933, on aurait encore pu croire qu'ils ne resteraient que six mois, un an au maximum... Continuons, huit ans plus tard, donc en 1942, les choses empirent : les nazis adoptent la « solution finale », c'est-à-dire décident l'extermination industrielle de populations entières sur une base ethnique : les Juifs, les Roms et de pureté raciale : les handicapés, les homosexuels le tout nourri du concept fumeux de sauvegarder la race aryenne ; sur le plan militaire, les choses commencent à aller mieux... Le vent tourne à l'Est... Huit ans plus tard, …
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, arrête, je t'en prie, tu as déjà fait cent histoires d'Allemagne... Et puis, nous avons à faire. Il nous faut reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde hanté par les fantômes du nazisme, poursuivi par son délire d'accumulation, rongé par sa cupidité, malade d'ambition, souffleté par l'indécence, suant de puissance, gonflé d'infantilisme et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Oh, je te comprends bien. Si les versions sont presque semblables, il n'y a pas beaucoup de raison de les traduire toutes les deux... et tant qu'à faire, il vaut mieux en effet choisir la version originale.
Ce n'est pas que l’adaptation soit moins bonne, mais j'aime presque toujours mieux m'en tenir à l'originale... Peut-être par corporatisme... Que sais-je ? Cela dit et pour en venir à la chanson elle-même, Novembre 18, vu de Berlin huit ans plus tard, c'est assez bouleversant. D'où l'intérêt de faire paraître dans le site des CCG toutes les chansons de ce temps-là. Elles éclairent le nôtre. C'est le sens du titre : huit ans après, rien n'a fondamentalement changé... D'ailleurs, huit ans plus tard, ce sera pire encore.
Huit ans plus tard ? Que veux-tu dire ? Moi, je ne m'y retrouve plus dans tous ces huit ans, dit Lucien l'âne en piaffant sur place.
Alors, il faut tout t'expliquer, dit Marco Valdo M.I. en riant. C'est bien simple pourtant. Commençons à 1918... J'ajoute huit ans, je suis en 1926 ; là, c'est la république de Weimar. J'ajoute encore huit ans, je suis en 1934... Je te rappelle qu'on est en Allemagne... 1934 , les nazis s'installent définitivement ; en 1933, on aurait encore pu croire qu'ils ne resteraient que six mois, un an au maximum... Continuons, huit ans plus tard, donc en 1942, les choses empirent : les nazis adoptent la « solution finale », c'est-à-dire décident l'extermination industrielle de populations entières sur une base ethnique : les Juifs, les Roms et de pureté raciale : les handicapés, les homosexuels le tout nourri du concept fumeux de sauvegarder la race aryenne ; sur le plan militaire, les choses commencent à aller mieux... Le vent tourne à l'Est... Huit ans plus tard, …
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, arrête, je t'en prie, tu as déjà fait cent histoires d'Allemagne... Et puis, nous avons à faire. Il nous faut reprendre notre tâche et tisser le linceul de ce vieux monde hanté par les fantômes du nazisme, poursuivi par son délire d'accumulation, rongé par sa cupidité, malade d'ambition, souffleté par l'indécence, suant de puissance, gonflé d'infantilisme et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
NOVEMBRE 18
IL Y A HUIT ANS
Texte original de Theobald Tiger (alias Peter Panter)
Alors, oui !
Là pour la première fois
En Prusse, la terre trembla.
Le dernier caporal l'a ressenti :
Air lourd ! C'est l'orage !
On a éteint la chaudière.
Bas les armes ! Et tout le monde au logis.
Et alors…
Où étaient-ils quand même alors :
Les empereurs avec leurs grands colliers ?
Ils étaient assis tremblant dans leur tanière,
Avec des voitures et des toilettes pour dames.
Insectes muets : Kronprinz, officiers
Aucun n'était droit. Tous sont tombés.
Alors, oui !
C'est si loin… aujourd'hui!
Ils sont toujours tous au pouvoir.
Criminels. Armée, gloire.
Tout a repoussé.
Vos gueules, Allemands ! Préparez ! Préparez !
La bouffe pour vingt monarchies.
Alors, oui !
Comment ont-ils baptisé ça ?
Révolution ? Ce n'en était pas.
Ils vous ont vendus et trahis
Vous pensez toujours que c'en fut une :
1918 ? Un nombre d'or.
Ce sera mieux la prochaine.
Encore. Encore.
IL Y A HUIT ANS
Texte original de Theobald Tiger (alias Peter Panter)
Alors, oui !
Là pour la première fois
En Prusse, la terre trembla.
Le dernier caporal l'a ressenti :
Air lourd ! C'est l'orage !
On a éteint la chaudière.
Bas les armes ! Et tout le monde au logis.
Et alors…
Où étaient-ils quand même alors :
Les empereurs avec leurs grands colliers ?
Ils étaient assis tremblant dans leur tanière,
Avec des voitures et des toilettes pour dames.
Insectes muets : Kronprinz, officiers
Aucun n'était droit. Tous sont tombés.
Alors, oui !
C'est si loin… aujourd'hui!
Ils sont toujours tous au pouvoir.
Criminels. Armée, gloire.
Tout a repoussé.
Vos gueules, Allemands ! Préparez ! Préparez !
La bouffe pour vingt monarchies.
Alors, oui !
Comment ont-ils baptisé ça ?
Révolution ? Ce n'en était pas.
Ils vous ont vendus et trahis
Vous pensez toujours que c'en fut une :
1918 ? Un nombre d'or.
Ce sera mieux la prochaine.
Encore. Encore.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 10/5/2014 - 22:14
Langue: italien
Versione italiana di Francesco Mazzocchi
NOVEMBRE 18
Allora sì...
Allora per la prima volta
in Prussia la terra ha tremato.
Allora l’ultimo caporale sentì:
Aria pesante! Fa temporale!
Tolsero il fuoco alle caldaie.
Giù i fucili! E tutti, e tutti, e tutti, a casa!
Allora sì...
Ma dov’erano allora loro
i Kaiser coi collari degli ordini?
Sedevano tremando nel buco dei topi,
su auto e toilette per signore.
Il principe della corona, la guardia zitti zitti.
Nessuno stava in piedi, tutti, tutti, tutti cadevano giù.
Allora sì...
Sono passati appena otto anni
e già la brutta razza è di nuovo sopra.
Gente che infrange la giustizia, luccichio di armi,
di nuovo tutto ripreso coll’inganno.
Chiudi il becco, tedesco! A cuccia e servi!
Servi il mangiare per venti, per venti, per venti monarchie!
Allora sì...
Come hanno battezzato questo?
Rivoluzione? – Questo non lo era affatto.
Loro ti hanno tradito e venduto;
perciò mettiti bene in testa solo questo:
1918! Numero benedetto!
La prossima volta meglio! Vale la pena, vale la pena, vale la pena ancora una volta!
OTTO ANNI FA
Allora sì –!
Allora per la prima volta
in Prussia la terra ha tremato.
Allora l’ultimo caporale sentì:
Aria pesante! Fa temporale!
Tolsero il fuoco alle caldaie.
Giù i fucili! E tutti a casa!
Allora sì...
Ma dov’erano allora loro
i Kaiser coi collari degli ordini?
Sedevano tremando nel buco dei topi,
su auto e toilette per signore.
Principe della corona, ufficiali – zitti zitti.
Nessuno stava in piedi. Tutti cadevano giù.
Allora sì...
Oggi questo è così lontano... !
Tutti loro sono di nuovo sopra.
Gente che infrange la giustizia, luccichio di armi,
di nuovo tutto ripreso coll’inganno.
Chiudi il becco, tedesco! Servi! Servi
il mangiare per venti monarchie!
Allora sì –!
Come hanno battezzato questo?
Rivoluzione? – Questo non lo era affatto.
Loro ti hanno tradito e venduto;
Tu pensa sempre solo questo:
1918? Numero benedetto.
La prossima volta meglio.
Ancora una volta. Ancora una volta.
Allora sì...
Allora per la prima volta
in Prussia la terra ha tremato.
Allora l’ultimo caporale sentì:
Aria pesante! Fa temporale!
Tolsero il fuoco alle caldaie.
Giù i fucili! E tutti, e tutti, e tutti, a casa!
Allora sì...
Ma dov’erano allora loro
i Kaiser coi collari degli ordini?
Sedevano tremando nel buco dei topi,
su auto e toilette per signore.
Il principe della corona, la guardia zitti zitti.
Nessuno stava in piedi, tutti, tutti, tutti cadevano giù.
Allora sì...
Sono passati appena otto anni
e già la brutta razza è di nuovo sopra.
Gente che infrange la giustizia, luccichio di armi,
di nuovo tutto ripreso coll’inganno.
Chiudi il becco, tedesco! A cuccia e servi!
Servi il mangiare per venti, per venti, per venti monarchie!
Allora sì...
Come hanno battezzato questo?
Rivoluzione? – Questo non lo era affatto.
Loro ti hanno tradito e venduto;
perciò mettiti bene in testa solo questo:
1918! Numero benedetto!
La prossima volta meglio! Vale la pena, vale la pena, vale la pena ancora una volta!
OTTO ANNI FA
Allora sì –!
Allora per la prima volta
in Prussia la terra ha tremato.
Allora l’ultimo caporale sentì:
Aria pesante! Fa temporale!
Tolsero il fuoco alle caldaie.
Giù i fucili! E tutti a casa!
Allora sì...
Ma dov’erano allora loro
i Kaiser coi collari degli ordini?
Sedevano tremando nel buco dei topi,
su auto e toilette per signore.
Principe della corona, ufficiali – zitti zitti.
Nessuno stava in piedi. Tutti cadevano giù.
Allora sì...
Oggi questo è così lontano... !
Tutti loro sono di nuovo sopra.
Gente che infrange la giustizia, luccichio di armi,
di nuovo tutto ripreso coll’inganno.
Chiudi il becco, tedesco! Servi! Servi
il mangiare per venti monarchie!
Allora sì –!
Come hanno battezzato questo?
Rivoluzione? – Questo non lo era affatto.
Loro ti hanno tradito e venduto;
Tu pensa sempre solo questo:
1918? Numero benedetto.
La prossima volta meglio.
Ancora una volta. Ancora una volta.
envoyé par Francesco Mazzocchi - 28/2/2022 - 20:48
×
Versi originali di Kurt Tucholsky (pubblicati sul Die Weltbühne del 16 novembre 1926, firmati con lo pseudonimo di Theobald Tiger), adattati da Hanns Eisler.
Musica di Hanns Eisler.
Interpretata da Ernst Busch e presente, per esempio, nel disco “Rosen Auf Den Weg Gestreut - Ernst Busch Singt Hanns Eislers Tucholsky-Lieder” del 1981.
Novembre 1918. La Germania era sconfitta. Otto anni dopo la casta militare e monarchica che aveva mandato al massacro un intero popolo era ancora a lì a fare il bello e – soprattutto - il cattivo tempo. E a preparare un nuovo sterminio.