Mille soldats d’argile
Mille et encore mille
Depuis des années
Partis pour la guerre
Enfouis sous la terre
Depuis des années
Cent soldats de sang
Marchent bien en rang
La route résonne
Le bruit du tambour
A détruit l’amour
Cent soldats de sang
Huit soldats de nuit
La fleur au fusil
Au bout du voyage
La mort dans la fleur
La terre sur le cœur
Au bout du voyage
Trois soldats de bois
Rangés sous des croix
Il n’y a pas de noms
Écrits sur les planches
La peinture est blanche
Il n’y a pas de noms
Deux soldats de feu
Ont perdu leurs yeux
La flamme et les gaz
Le feu aux poumons
Les yeux de charbon
La flamme et les gaz
Un soldat enfin
Mange sans ses mains
Les manches cousues
Le bruit du canon
Casse encore son front
Les manches cousues
Vainqueurs ou vaincus
Il n’y en a plus
L’hiver aux corbeaux
L’été pour les mouches
Quand la mort les couche
L’hiver aux corbeaux
Mille et encore mille
Depuis des années
Partis pour la guerre
Enfouis sous la terre
Depuis des années
Cent soldats de sang
Marchent bien en rang
La route résonne
Le bruit du tambour
A détruit l’amour
Cent soldats de sang
Huit soldats de nuit
La fleur au fusil
Au bout du voyage
La mort dans la fleur
La terre sur le cœur
Au bout du voyage
Trois soldats de bois
Rangés sous des croix
Il n’y a pas de noms
Écrits sur les planches
La peinture est blanche
Il n’y a pas de noms
Deux soldats de feu
Ont perdu leurs yeux
La flamme et les gaz
Le feu aux poumons
Les yeux de charbon
La flamme et les gaz
Un soldat enfin
Mange sans ses mains
Les manches cousues
Le bruit du canon
Casse encore son front
Les manches cousues
Vainqueurs ou vaincus
Il n’y en a plus
L’hiver aux corbeaux
L’été pour les mouches
Quand la mort les couche
L’hiver aux corbeaux
envoyé par Flavio Poltronieri - 3/4/2014 - 23:48
Langue: italien
Versione italiana di Flavio Poltronieri
MILLE SOLDATI D'ARGILLA
Mille soldati d'argilla
mille e ancora mille
da molti anni
sono partiti per la guerra
sono seppelliti sottoterra
da molti anni
Cento soldati di sangue
marciano su quattro file
la strada risuona
il rumore del tamburo
ha distrutto l'amore
la strada risuona
Otto soldati di notte
il fiore al fucile
alla fine del viaggio
la morte nel fiore
la terra sul cuore
alla fine del viaggio
Tre soldati di legno
sistemati sotto delle croci
non ci sono nomi
scritti sulle assi
la vernice è bianca
non ci sono nomi
Due soldati di fuoco
hanno perso i loro
occhi la fiamma e i gas
il fuoco nei polmoni
gli occhi di cartone
la fiamma e i gas
Un soldato infine
mangia senza le mani
le maniche cucite
il rumore del cannone
spezza ancora la sua fronte
le maniche cucite
Vincitori o vinti
non ce ne sono più
l'inverno ai corvi
l'estate per le mosche
quando la morte li stende
l'inverno ai corvi
Mille soldati d'argilla
mille e ancora mille
da molti anni
sono partiti per la guerra
sono seppelliti sottoterra
da molti anni
Cento soldati di sangue
marciano su quattro file
la strada risuona
il rumore del tamburo
ha distrutto l'amore
la strada risuona
Otto soldati di notte
il fiore al fucile
alla fine del viaggio
la morte nel fiore
la terra sul cuore
alla fine del viaggio
Tre soldati di legno
sistemati sotto delle croci
non ci sono nomi
scritti sulle assi
la vernice è bianca
non ci sono nomi
Due soldati di fuoco
hanno perso i loro
occhi la fiamma e i gas
il fuoco nei polmoni
gli occhi di cartone
la fiamma e i gas
Un soldato infine
mangia senza le mani
le maniche cucite
il rumore del cannone
spezza ancora la sua fronte
le maniche cucite
Vincitori o vinti
non ce ne sono più
l'inverno ai corvi
l'estate per le mosche
quando la morte li stende
l'inverno ai corvi
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Album: "L'Hirondelle"
J'ai écrit Désertion sans penser vraiment à la guerre de 14. Ou alors à ses débuts, avant les tranchées. Mais c'est vrai que c'est plutôt marqué par cette guerre que par celle de 40. Ou même peut-être par celle de 1870, car j'ai certainement été influencé par Le dormeur du val de Rimbaud.
J'ai écrit une autre chanson, Mille Soldats d'Argile, marquée, elle, par la guerre de 14. Je venais de découvrir, à Groix, la beauté et le lyrisme de la langue bretonne avec le livre de Yann-Ber Kalloc'h "Ar en deulin". Yann-Ber Kalloc'h est mort en 1917, tué par un obus. J'étais très révolté à cette époque (1969) et je n'étais pas le seul.
réponse à Daneck