Hast uns Stulln jeschnitten
un Kaffe jekocht
un de Töppe rübajeschohm –
un jewischt und jenäht
un jemacht und jedreht ...
alles mit deine Hände.
Hast de Milch zujedeckt,
uns Bobongs zujesteckt
un Zeitungen ausjetragen –
hast die Hemden jezählt
und Kartoffeln jeschält ...
alles mit deine Hände.
Hast uns manches Mal
bei jroßen Schkandal
auch 'n Katzenkopp jejeben.
Hast uns hochjebracht.
Wir wahn Sticker acht,
sechse sind noch am Leben ...
Alles mit deine Hände.
Heiß warn se un kalt.
Nu sind se alt.
Nu bist du bald am Ende.
Da stehn wa nu hier,
und denn komm wir bei dir
und streicheln deine Hände.
un Kaffe jekocht
un de Töppe rübajeschohm –
un jewischt und jenäht
un jemacht und jedreht ...
alles mit deine Hände.
Hast de Milch zujedeckt,
uns Bobongs zujesteckt
un Zeitungen ausjetragen –
hast die Hemden jezählt
und Kartoffeln jeschält ...
alles mit deine Hände.
Hast uns manches Mal
bei jroßen Schkandal
auch 'n Katzenkopp jejeben.
Hast uns hochjebracht.
Wir wahn Sticker acht,
sechse sind noch am Leben ...
Alles mit deine Hände.
Heiß warn se un kalt.
Nu sind se alt.
Nu bist du bald am Ende.
Da stehn wa nu hier,
und denn komm wir bei dir
und streicheln deine Hände.
Contributed by Bernart Bartleby - 2014/2/19 - 12:02
Language: Italian
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
17 luglio 2016 10:34
17 luglio 2016 10:34
LE MANI DI MAMMA
Ci hai affettato pane imburrato [1]
E preparato il caffè,
Ci hai portato i vasini da notte,
Hai pulito, hai cucito,
Hai fatto di tutto e di più… [2]
Tutto con le tue mani.
Hai coperto il latte a bollire,
Ci hai dato le caramelle di nascosto
Ci sei andata a prendere i giornali,
Ci hai contato le camicie
E pelato le patate…
Tutto con le tue mani.
E pure diverse volte,
Se facevamo un po’ i cattivi
Ci hai dato un bel ceffone. [3]
Ci hai tutti tirati su.
Eravamo otto ragazzini,
E sei sono ancora vivi…
Tutto con le tue mani.
Avevano caldo, avevano freddo.
Ora sono vecchi.
Presto sarai alla fine.
E ora noialtri stiamo qui,
E veniamo accanto a te,
E le tue mani, le accarezziamo.
Ci hai affettato pane imburrato [1]
E preparato il caffè,
Ci hai portato i vasini da notte,
Hai pulito, hai cucito,
Hai fatto di tutto e di più… [2]
Tutto con le tue mani.
Hai coperto il latte a bollire,
Ci hai dato le caramelle di nascosto
Ci sei andata a prendere i giornali,
Ci hai contato le camicie
E pelato le patate…
Tutto con le tue mani.
E pure diverse volte,
Se facevamo un po’ i cattivi
Ci hai dato un bel ceffone. [3]
Ci hai tutti tirati su.
Eravamo otto ragazzini,
E sei sono ancora vivi…
Tutto con le tue mani.
Avevano caldo, avevano freddo.
Ora sono vecchi.
Presto sarai alla fine.
E ora noialtri stiamo qui,
E veniamo accanto a te,
E le tue mani, le accarezziamo.
[1] "Stulln", plurale di "Stulle" ovvero "seggiolina": sarebbe pane berlinese tagliato a fette e generosamente imburrato, almeno in principio.
[2] Alla lettera: "Hai fatto e rivoltato (rigirato) tutto"
[3] Ovvero una "testa di gatto". Il "Katzenkopfpflaster" è un tipo di acciottolato stradale conglomerato, come dire: "ci hai asfaltati di ceffoni".
[2] Alla lettera: "Hai fatto e rivoltato (rigirato) tutto"
[3] Ovvero una "testa di gatto". Il "Katzenkopfpflaster" è un tipo di acciottolato stradale conglomerato, come dire: "ci hai asfaltati di ceffoni".
Language: English
English Translation by Riccardo Venturi
July 17, 2016 12:13 pm
July 17, 2016 12:13 pm
MOTHER’S HANDS
You would cut for us bread ‘n’ butter,
You would make coffee for us all.
You would bring us our pee pots,
And you would clean, sew and stitch
And more, more and more:
Everything with your hands.
You would cover the boiling milk,
You would give us candies secretly.
You would fetch us the newspapers,
You would count our shirts
And peel our potatoes:
Everything with your hands.
Well then, quite often I say
When we were naughty
You would slap us in the face.
You brought us up one by one.
We were eight kids,
Six of us are still alive.
Everything with your hands.
They were hot, they were cold,
And then they all grew old.
Your end is approaching
And we are here, now.
We are here at your side
Caressing your hands.
You would cut for us bread ‘n’ butter,
You would make coffee for us all.
You would bring us our pee pots,
And you would clean, sew and stitch
And more, more and more:
Everything with your hands.
You would cover the boiling milk,
You would give us candies secretly.
You would fetch us the newspapers,
You would count our shirts
And peel our potatoes:
Everything with your hands.
Well then, quite often I say
When we were naughty
You would slap us in the face.
You brought us up one by one.
We were eight kids,
Six of us are still alive.
Everything with your hands.
They were hot, they were cold,
And then they all grew old.
Your end is approaching
And we are here, now.
We are here at your side
Caressing your hands.
Language: French
Version française – LES MAINS DE MÈRE – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson allemande – Mutterns Hände – Kurt Tucholsky – 1929
Texte de Kurt Tucholsky
Musique de Hanns Eisler
Interprétée par Gisela May (1924-), actrice et chanteuse allemande, sur son disque « Gisela May Singt Tucholsky » (1967), avec une musique de Henry Krtschil.
Plus tard, interprétée par la chanteuse allemande Dagmar Krause (sur la musique originale d’Eisler) sur son album intitulé « Panzerschlacht : Die Lieder Von Hanns Eisler » (« Batailles de chars : les chansons de Hanns Eisler ») en 1988.
Chanson allemande – Mutterns Hände – Kurt Tucholsky – 1929
Texte de Kurt Tucholsky
Musique de Hanns Eisler
Interprétée par Gisela May (1924-), actrice et chanteuse allemande, sur son disque « Gisela May Singt Tucholsky » (1967), avec une musique de Henry Krtschil.
Plus tard, interprétée par la chanteuse allemande Dagmar Krause (sur la musique originale d’Eisler) sur son album intitulé « Panzerschlacht : Die Lieder Von Hanns Eisler » (« Batailles de chars : les chansons de Hanns Eisler ») en 1988.
Dialogue maïeutique
Comme tu le sais, Lucien l’âne mon ami, tout humain (comme tout être vivant sexué) a une mère. Chez les humains, comme tu le sais aussi, le rejeton comme la rejetonne ne peut se débrouiller seul pendant une période assez longue et même, avec l’évolution, ce temps a tendance à s’allonger, plus encore avec les années d’études. Et durant ce délai, il faut pourvoir aux besoins de ces jeunes. Ce n’est pas une mince affaire.
J’imagine, dit Lucien l’âne, et puis, souviens-toi, je suis un humain d’origine, même si une ensorceleuse distraite m’a métamorphosé en âne. Donc, poursuis ton récit.
Pour accomplir cette noble et immense tâche, digne du brave Hercule, reprend Marco Valdo M.I., dans la plupart des cas – les exceptions sont assez rares –, c’est à la mère de prendre en charge les multiples interventions quotidiennes que nécessite l’élevage de la progéniture. Il arrive aussi souvent qu’elle se retrouve seule face à ce bénévolat ; Car, figure-toi, ce travail essentiel n’est pas considéré comme un vrai travail (du moins quand il est opéré à domicile ; le même travail fait en dehors du cercle familial, lui est considéré comme une intervention professionnelle et donne lieu à une rémunération) et dès lors, il n’est pas payé, ni reconnu comme tel, ce qui complique singulièrement la situation quand cette mère se retrouve seule avec ses enfants. Il lui faut alors surmonter cette difficulté et trouver de quoi faire vivre sa famille, c’est-à-dire un autre travail qu’elle doit effectuer en plus de tout le reste.
Mais, dit Lucien l’âne, ça m’a tout l’air d’être une double charge qu’on lui inflige ainsi et il me semble qu’il y a dans la société humaine une sorte de déni de cette réalité, un silence pesant recouvre cette inéquité.
Oui, dit Marco Valdo M.I., et ce n’est vraiment pas facile à assumer cette double charge, surtout quand comme dans la chanson, la dame a six enfants. Pour ce qui est la mère évoquée dans la chanson, je pense qu’elle n’était pas seule et qu’elle n’avait pas à assurer cette double charge. Néanmoins, six enfants, c’est toute une histoire.
Oh, Marco Valdo M.I., si tu commençais par le commencement et si tu me disais le titre et le sujet de la chanson.
Soit, dit Marco Valdo M.I., mais le sujet de la chanson, je te l’ai quasiment dévoilé. Pour le titre, qui en allemand est « Mutterns Hände », il est devenu en français « Les Mains de Mère ».
Ça m’a l’air bien solennel, dit Lucien l’âne.
En effet, répond Marco Valdo M.I., le propos de la chanson est sérieux, même si on y sent couler une rivière d’affection. Donc, les mains de mère sont ici évoquées pour parler de la mère, pour l’honorer, pour l’encenser. Oui, c’est conventionnel, si on n’écoute pas l’entièreté de la chanson, car elle chante la mère et elle détaille, énumère soigneusement tout ce qu’elle a voulu, pu, dû faire pour ses enfants.
Ah, dit Lucien l’âne, je comprends ces mains de mère, c’est une synecdoque, c’est la partie pour le tout.
Exactement, répond Marco Valdo M.I., mais cette synecdoque est là seulement une caractéristique anecdotique, elle-même un détail d’un ensemble. L’éloge des mains de la mère camoufle ou magnifie, comme on voudra, celui de la mère elle-même ; une apologie pourtant extrêmement sobre, simple dans son expression, sans fioritures, ce qui, à mon sens, la renforce. Pour les détails, on se reportera à la chanson. Un petit sursaut de ma mémoire m’a fait retrouver une chanson française sur un thème où il est aussi question des mains d’une femme. C’est une chanson de Claude Nougaro de 1966, qui s’intitule « Les mains d’une femme dans la farine » et laisse entrevoir le rôle que l’homme réserve à sa compagne dans la vie quotidienne. Et encore, cet homme-là, celui de la chanson, est amoureux et bienveillant.
Oui, dit Lucien l’âne, l’amour sanctifie bien des choses et fait avaler tant de couleuvres, mais quand même, je me demande comment cette chanson serait reçue, si elle était créée aujourd’hui. Je suis à peu près persuadé que ce pauvre amoureux serait contraint à la mutitude, même si son aimée aimait son petit air goguenard. Enfin, tissons le linceul de ce monde dur, aveugle, ahuri, patriarcal, masculin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
J’imagine, dit Lucien l’âne, et puis, souviens-toi, je suis un humain d’origine, même si une ensorceleuse distraite m’a métamorphosé en âne. Donc, poursuis ton récit.
Pour accomplir cette noble et immense tâche, digne du brave Hercule, reprend Marco Valdo M.I., dans la plupart des cas – les exceptions sont assez rares –, c’est à la mère de prendre en charge les multiples interventions quotidiennes que nécessite l’élevage de la progéniture. Il arrive aussi souvent qu’elle se retrouve seule face à ce bénévolat ; Car, figure-toi, ce travail essentiel n’est pas considéré comme un vrai travail (du moins quand il est opéré à domicile ; le même travail fait en dehors du cercle familial, lui est considéré comme une intervention professionnelle et donne lieu à une rémunération) et dès lors, il n’est pas payé, ni reconnu comme tel, ce qui complique singulièrement la situation quand cette mère se retrouve seule avec ses enfants. Il lui faut alors surmonter cette difficulté et trouver de quoi faire vivre sa famille, c’est-à-dire un autre travail qu’elle doit effectuer en plus de tout le reste.
Mais, dit Lucien l’âne, ça m’a tout l’air d’être une double charge qu’on lui inflige ainsi et il me semble qu’il y a dans la société humaine une sorte de déni de cette réalité, un silence pesant recouvre cette inéquité.
Oui, dit Marco Valdo M.I., et ce n’est vraiment pas facile à assumer cette double charge, surtout quand comme dans la chanson, la dame a six enfants. Pour ce qui est la mère évoquée dans la chanson, je pense qu’elle n’était pas seule et qu’elle n’avait pas à assurer cette double charge. Néanmoins, six enfants, c’est toute une histoire.
Oh, Marco Valdo M.I., si tu commençais par le commencement et si tu me disais le titre et le sujet de la chanson.
Soit, dit Marco Valdo M.I., mais le sujet de la chanson, je te l’ai quasiment dévoilé. Pour le titre, qui en allemand est « Mutterns Hände », il est devenu en français « Les Mains de Mère ».
Ça m’a l’air bien solennel, dit Lucien l’âne.
En effet, répond Marco Valdo M.I., le propos de la chanson est sérieux, même si on y sent couler une rivière d’affection. Donc, les mains de mère sont ici évoquées pour parler de la mère, pour l’honorer, pour l’encenser. Oui, c’est conventionnel, si on n’écoute pas l’entièreté de la chanson, car elle chante la mère et elle détaille, énumère soigneusement tout ce qu’elle a voulu, pu, dû faire pour ses enfants.
Ah, dit Lucien l’âne, je comprends ces mains de mère, c’est une synecdoque, c’est la partie pour le tout.
Exactement, répond Marco Valdo M.I., mais cette synecdoque est là seulement une caractéristique anecdotique, elle-même un détail d’un ensemble. L’éloge des mains de la mère camoufle ou magnifie, comme on voudra, celui de la mère elle-même ; une apologie pourtant extrêmement sobre, simple dans son expression, sans fioritures, ce qui, à mon sens, la renforce. Pour les détails, on se reportera à la chanson. Un petit sursaut de ma mémoire m’a fait retrouver une chanson française sur un thème où il est aussi question des mains d’une femme. C’est une chanson de Claude Nougaro de 1966, qui s’intitule « Les mains d’une femme dans la farine » et laisse entrevoir le rôle que l’homme réserve à sa compagne dans la vie quotidienne. Et encore, cet homme-là, celui de la chanson, est amoureux et bienveillant.
Oui, dit Lucien l’âne, l’amour sanctifie bien des choses et fait avaler tant de couleuvres, mais quand même, je me demande comment cette chanson serait reçue, si elle était créée aujourd’hui. Je suis à peu près persuadé que ce pauvre amoureux serait contraint à la mutitude, même si son aimée aimait son petit air goguenard. Enfin, tissons le linceul de ce monde dur, aveugle, ahuri, patriarcal, masculin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LES MAINS DE MÈRE
Tu nous as beurré le pain
Et préparé le café,
Tu as lavé nos culs nus,
Tu as nettoyé, tu as cousu,
Tu as tout arrangé,
Le tout de tes mains.
Tu as mis à bouillir notre lait du matin,
Tu nous as donné des bonbons en cachette
Tu nous as apporté des gazettes,
Tu as reprisé nos chemises
Et pelé les patates.
Le tout de tes mains.
Tu nous as parfois secoués
Et pour un gros scandale,
Tu nous a donné une mandale.
Tu nous as tous élevés.
Nous étions huit enfants,
Et six sont encore vivants.
Le tout de tes mains.
Elles étaient chaudes, elles étaient froides.
Maintenant, elles sont roides.
Maintenant, tu es presque à ta fin.
Alors, maintenant, nous sommes là,
Et nous voici près de toi,
Et nous caressons tes mains.
Tu nous as beurré le pain
Et préparé le café,
Tu as lavé nos culs nus,
Tu as nettoyé, tu as cousu,
Tu as tout arrangé,
Le tout de tes mains.
Tu as mis à bouillir notre lait du matin,
Tu nous as donné des bonbons en cachette
Tu nous as apporté des gazettes,
Tu as reprisé nos chemises
Et pelé les patates.
Le tout de tes mains.
Tu nous as parfois secoués
Et pour un gros scandale,
Tu nous a donné une mandale.
Tu nous as tous élevés.
Nous étions huit enfants,
Et six sont encore vivants.
Le tout de tes mains.
Elles étaient chaudes, elles étaient froides.
Maintenant, elles sont roides.
Maintenant, tu es presque à ta fin.
Alors, maintenant, nous sommes là,
Et nous voici près de toi,
Et nous caressons tes mains.
Contributed by Marco Valdo M.I. - 2021/2/1 - 16:44
Language: Finnish (Careliano / Karelian)
Traduzione in finlandese (Dialetto careliano) / Translation into Finnish (Karelian dialect) / Traduction en finnois (dialecte karélien / Suomennos: Juha Rämö
ÄIJI KÄET *
Sie nisut meill leikkasit
ja kohvit keitit
paat pöytää kannoit
piit siivot ja ompelit
teit töit ja uurastit
kaike käsilläis.
Sie maio sulanis peittelit
meill litenssitkii suikkasit
ja lehtilöit jakelit
paiat kaappii taittelit
ja potutkii meill kuorit
kaike käsilläis.
Ja voi mite usjast
sie meiä tekkamoisii tirahit
niijot vällee tillikankii annoit.
Sie meiät kasutit.
Kaheksa meit ol
ja kuus o viel jälel.
Kaike käsilläis.
Välist ne olliit kylmät, välist kuumat.
Nyt ennää vanhat.
Koha siu aikais tulloo,
myö siu tilallais valvotaa.
Siin myö sit ollaa
ja siu käsiäis hyvän pietää.
Sie nisut meill leikkasit
ja kohvit keitit
paat pöytää kannoit
piit siivot ja ompelit
teit töit ja uurastit
kaike käsilläis.
Sie maio sulanis peittelit
meill litenssitkii suikkasit
ja lehtilöit jakelit
paiat kaappii taittelit
ja potutkii meill kuorit
kaike käsilläis.
Ja voi mite usjast
sie meiä tekkamoisii tirahit
niijot vällee tillikankii annoit.
Sie meiät kasutit.
Kaheksa meit ol
ja kuus o viel jälel.
Kaike käsilläis.
Välist ne olliit kylmät, välist kuumat.
Nyt ennää vanhat.
Koha siu aikais tulloo,
myö siu tilallais valvotaa.
Siin myö sit ollaa
ja siu käsiäis hyvän pietää.
* I have written my translation of this great poem in Karelian dialect as I remember my late aunt speaking it.
Contributed by Juha Rämö - 2016/7/18 - 10:13
Nuovo appello: una canzone che farà la gioia del traduttore...
Grazie
Grazie
Bernart Bartleby - 2016/7/13 - 21:17
Scusami Bernart se non avevo visto i tuoi appelli: in questi giorni, tra meravigliose ferrovie privatizzate a binario unico, camion sulla folla e finti colpi di stato turchi, ho pensato pure di far fuori l'ennesimo computer (stavolta però ho fatto le cose in grande, mi si è fottuta la scheda madre -a proposito di madri). Ecco quindi la traduzione tucholskiana. Però, devo dirti, il berlinese non è un gran che come difficoltà, dato che (pur essendo in origine un dialetto basso-tedesco) si è pesantemente uniformato alla lingua standard per ovvi motivi, a parte qualche parola strettamente locale e qualche "je-" al posto di "ge-". Dovresti vedere un testo in basso sassone di quello vero, o in dialetto stretto della Renania-Palatinato, per metterti le mani nei capelli; per non parlare dello svizzero tedesco. Ad majora. Fra parentesi: questa bella cosa di Tucholsky fa a mio parere il padre con la madre di Attila József.
Riccardo Venturi - 2016/7/17 - 10:48
Dear Admin,
Sorry to bother you with an issue like this: my Finnish translation above is written in Karelian dialect that was spoken on the Karelian Isthmus lost to the Soviet Union in World War II an is still being spoken in the southeast of Finland, but it's categorized under Careliano / Karelian which is not a dialect but a Finnic language spoken in the Republic of Karelia in the nortwest of Russia. So Karelian is a language and the Karelian dialect a regional variety of Finnish.
Sincerely
Juha Rämö
Sorry to bother you with an issue like this: my Finnish translation above is written in Karelian dialect that was spoken on the Karelian Isthmus lost to the Soviet Union in World War II an is still being spoken in the southeast of Finland, but it's categorized under Careliano / Karelian which is not a dialect but a Finnic language spoken in the Republic of Karelia in the nortwest of Russia. So Karelian is a language and the Karelian dialect a regional variety of Finnish.
Sincerely
Juha Rämö
Juha Rämö - 2016/7/29 - 18:02
×
Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.
Versi di Kurt Tucholsky
Musica di Hanns Eisler
Interpretata da Gisela May (1924-), attrice e cantante tedesca, nel suo disco “Gisela May Singt Tucholsky” (1967), con musica di Henry Krtschil.
In seguito dalla cantante tedesca Dagmar Krause (sulla musica originaria di Eisler) nel suo disco intitolato “Panzerschlacht: Die Lieder Von Hanns Eisler” (“Tank Battles: The Songs of Hanns Eisler”) del 1988.
Una canzone che farà la gioia del traduttore, chè qui non si tratta di tedesco ma di stretto dialetto berlinese della classe bassa.
Elegìa di una “madre coraggio” del proletariato berlinese, il cui vero eroismo quotidiano viene esaltato da Tucholsky in contrapposizione al falso eroismo dei militari.
Il tutto reso attraverso una parlata che ricorda quella del grande cabarettista Karl Valentin, contemporaneo di Tucholsky, che si esibiva in bavarese stretto…