La mia vita di ogni giorno
è preoccuparmi di ciò che ho intorno
sono sensibile ed umano
probabilmente sono il più buono
ho dentro il cuore un affetto vero
per i bambini del mondo intero
ogni tragedia nazionale
è il mio terreno naturale
perché dovunque c'è sofferenza
sento la voce della mia coscienza.
Penso ad un popolo multirazziale
ad uno stato molto solidale
che stanzi fondi in abbondanza
perché il mio motto è l'accoglienza
penso al disagio degli albanesi
dei marocchini, dei senegalesi
bisogna dare appartamenti
ai clandestini e anche ai parenti
e per gli zingari degli albergoni
coi frigobar e le televisioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
son già iscritto a più di mille associazioni
è il potere dei più buoni
e organizzo dovunque manifestazioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
è il potere... dei più buoni...
La mia vita di ogni giorno
è preoccuparmi per ciò che ho intorno
ho una passione travolgente
per gli animali e per l'ambiente
penso alle vipere sempre più rare
e anche al rispetto per le zanzare
in questi tempi così immorali
io penso agli habitat naturali
penso alla cosa più importante
che è abbracciare le piante.
Penso al recupero dei criminali
delle puttane e dei transessuali
penso ai giovani emarginati (1)
al tempo libero dei carcerati
penso alle nuove povertà
che danno molta visibilità
penso che è bello sentirsi buoni
usando i soldi degli italiani.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
costruito sulle tragedie e sulle frustrazioni
è il potere dei più buoni
che un domani può venir buono
per le elezioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
è il potere... dei più buoni...
è preoccuparmi di ciò che ho intorno
sono sensibile ed umano
probabilmente sono il più buono
ho dentro il cuore un affetto vero
per i bambini del mondo intero
ogni tragedia nazionale
è il mio terreno naturale
perché dovunque c'è sofferenza
sento la voce della mia coscienza.
Penso ad un popolo multirazziale
ad uno stato molto solidale
che stanzi fondi in abbondanza
perché il mio motto è l'accoglienza
penso al disagio degli albanesi
dei marocchini, dei senegalesi
bisogna dare appartamenti
ai clandestini e anche ai parenti
e per gli zingari degli albergoni
coi frigobar e le televisioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
son già iscritto a più di mille associazioni
è il potere dei più buoni
e organizzo dovunque manifestazioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
è il potere... dei più buoni...
La mia vita di ogni giorno
è preoccuparmi per ciò che ho intorno
ho una passione travolgente
per gli animali e per l'ambiente
penso alle vipere sempre più rare
e anche al rispetto per le zanzare
in questi tempi così immorali
io penso agli habitat naturali
penso alla cosa più importante
che è abbracciare le piante.
Penso al recupero dei criminali
delle puttane e dei transessuali
penso ai giovani emarginati (1)
al tempo libero dei carcerati
penso alle nuove povertà
che danno molta visibilità
penso che è bello sentirsi buoni
usando i soldi degli italiani.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
costruito sulle tragedie e sulle frustrazioni
è il potere dei più buoni
che un domani può venir buono
per le elezioni.
È il potere dei più buoni
è il potere dei più buoni
è il potere... dei più buoni...
Langue: français
Version française – LE POUVOIR DES BRAVES GENS – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Il potere dei più buoni – Giorgio Gaber – 2003
Chanson italienne – Il potere dei più buoni – Giorgio Gaber – 2003
Quelle discussion à propos de cette chanson de Gaber, dit Lucien l'âne en riant. Et toi, que penses-tu de tout cela, Marco valdo M.I., mon ami ?
D'abord, Lucien l'âne mon ami, laisse-moi te saluer et puis, te dire que tu as bien fait de demander l'avis du traducteur...
Et pourquoi donc ?
Tout simplement, pour ceci... Je te rappelle pour commencer que je suis un traducteur assez relatif, en ce sens que je ne connais que fort peu l'italien et heureusement, un peu mieux le français. Faut dire que j'ai eu le temps de l'apprendre... Ceci posé, tout s'éclaire. Je traduis pour comprendre... Ce qui est l'inverse du traducteur classique qui comprend d'abord et traduit ensuite. Moi, je ne comprends souvent que lorsqu'enfin, je peux lire le texte dans ma langue. J'ai donc traduit cette chanson de Gaber et voici ce qui s'est passé... Dans le cours-même de la traduction, j'ai soudain eu l'impression que tout cela me rappelait quelque chose... Et cela me trottait dans la tête. Et j'ai pensé à Brel et à sa dame patronnesse... J'ai arrêté la traduction pour m'en aller lire Brel et vérifier mon intuition, appelons-la comme ça.
Et alors ?, dit Lucien l'âne en levant un regard intrigué.
Et alors, je me suis rendu compte... Un : que cette honorable dame ne figurait aps dans les Chansons contre la Guerre ; deux : qu'en effet, elle répondait bien à la question posée quant à l'interprétation de la chanson de Gaber ; trois : j'ai fait un commentaire pour al chanson de Brel – auquel je te renvoie pour comprendre Gaber ; et quatre : j'ai inséré la chanson de Brel dans les chansons contre la guerre.
Formidable, dit Lucien l'âne. Mais je n'ai toujours pas ton opinion sur cette chanson de Gaber...
Je te l'ai donnée, va voir mon commentaire de celle de Brel... Ces braves gens de Gaber sont des dames patronnesses... Peut-être un peu plus modernes, peut-être un peu mondialisées, peut-être un peu plus libéralisées... Que sais-je ? Ce sont les dames patronnesses d'aujourd'hui... En fait, l'espèce s'est étendue... Mais elle est toujours aussi détestable...
Encore une fois, je conclurai que dans ce monde de la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les dominer, d'exposer leur richesse, de se faire voir en tant que riche parmi les riches, d'affirmer leurs tristes personnes (il existe à Knokke, petite cité balnéaire dont parle Brel dans une de ses chansons, une place « m'as-tu vu », où les parvenus – une des variantes de l'espèce des dames patronnesses – viennent se montrer pour qu'on les regarde...), il importe que nous, descendants de la fraternité des Pauvres, poursuivions sans relâche notre tâche de tisser le linceul de ce vieux monde plastronnant, charitable, condescendant et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
D'abord, Lucien l'âne mon ami, laisse-moi te saluer et puis, te dire que tu as bien fait de demander l'avis du traducteur...
Et pourquoi donc ?
Tout simplement, pour ceci... Je te rappelle pour commencer que je suis un traducteur assez relatif, en ce sens que je ne connais que fort peu l'italien et heureusement, un peu mieux le français. Faut dire que j'ai eu le temps de l'apprendre... Ceci posé, tout s'éclaire. Je traduis pour comprendre... Ce qui est l'inverse du traducteur classique qui comprend d'abord et traduit ensuite. Moi, je ne comprends souvent que lorsqu'enfin, je peux lire le texte dans ma langue. J'ai donc traduit cette chanson de Gaber et voici ce qui s'est passé... Dans le cours-même de la traduction, j'ai soudain eu l'impression que tout cela me rappelait quelque chose... Et cela me trottait dans la tête. Et j'ai pensé à Brel et à sa dame patronnesse... J'ai arrêté la traduction pour m'en aller lire Brel et vérifier mon intuition, appelons-la comme ça.
Et alors ?, dit Lucien l'âne en levant un regard intrigué.
Et alors, je me suis rendu compte... Un : que cette honorable dame ne figurait aps dans les Chansons contre la Guerre ; deux : qu'en effet, elle répondait bien à la question posée quant à l'interprétation de la chanson de Gaber ; trois : j'ai fait un commentaire pour al chanson de Brel – auquel je te renvoie pour comprendre Gaber ; et quatre : j'ai inséré la chanson de Brel dans les chansons contre la guerre.
Formidable, dit Lucien l'âne. Mais je n'ai toujours pas ton opinion sur cette chanson de Gaber...
Je te l'ai donnée, va voir mon commentaire de celle de Brel... Ces braves gens de Gaber sont des dames patronnesses... Peut-être un peu plus modernes, peut-être un peu mondialisées, peut-être un peu plus libéralisées... Que sais-je ? Ce sont les dames patronnesses d'aujourd'hui... En fait, l'espèce s'est étendue... Mais elle est toujours aussi détestable...
Encore une fois, je conclurai que dans ce monde de la Guerre de cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les dominer, d'exposer leur richesse, de se faire voir en tant que riche parmi les riches, d'affirmer leurs tristes personnes (il existe à Knokke, petite cité balnéaire dont parle Brel dans une de ses chansons, une place « m'as-tu vu », où les parvenus – une des variantes de l'espèce des dames patronnesses – viennent se montrer pour qu'on les regarde...), il importe que nous, descendants de la fraternité des Pauvres, poursuivions sans relâche notre tâche de tisser le linceul de ce vieux monde plastronnant, charitable, condescendant et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE POUVOIR DES BRAVES GENS
Dans ma vie de chaque jour,
Je m'occupe de ce qui se passe tout autour.
Je suis humain et sensible
Je suis probablement le meilleur
J'ai sans aucun doute dans le cœur
Pour les enfants du monde, un sentiment véritable
Toute tragédie, tout bouleversement
Me touchent énormément
Car partout où crie la souffrance
J'entends la voix de ma conscience.
Je pense à un peuple multiracial
À un État très social
Qui alloue des subsides en abondance
Ma devise est accueil et bienfaisance
Je pense sans arrêt à la détresse des Albanais
Des Marocains et des Sénégalais.
Il faut donner des appartements
Aux clandestins et à leurs parents
Et pour les Gitans, des maisons
Avec frigo et télévision.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Je suis inscrit à mille associations
C'est le pouvoir des braves gens
J'organise partout des manifestations.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir... des braves gens.
Dans ma vie de chaque jour,
Je m'occupe de ce qui se passe tout autour.
J'ai un amour dévorant
Pour les animaux et l'environnement
Je pense aux vipères toujours plus rares
J'ai même du respect pour les lézards.
En ces temps si démentiels
Je pense à l'habitat naturel
Je pense que la chose la plus importante
Est d'embrasser les plantes.
Je pense à la rédemption des criminels
Des putains et des transsexuels
Je pense aux jeunes marginalisés
Aux temps libres des prisonniers
Je pense aux nouvelles pauvretés
Qui donnent beaucoup de visibilité
Il est beau d'être des gens biens
En usant de l'argent des Italiens.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Construit sur les tragédies et les frustrations
Voilà le pouvoir des braves gens
Pour que demain soit bon
Pour les élections
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir... des braves gens.
Dans ma vie de chaque jour,
Je m'occupe de ce qui se passe tout autour.
Je suis humain et sensible
Je suis probablement le meilleur
J'ai sans aucun doute dans le cœur
Pour les enfants du monde, un sentiment véritable
Toute tragédie, tout bouleversement
Me touchent énormément
Car partout où crie la souffrance
J'entends la voix de ma conscience.
Je pense à un peuple multiracial
À un État très social
Qui alloue des subsides en abondance
Ma devise est accueil et bienfaisance
Je pense sans arrêt à la détresse des Albanais
Des Marocains et des Sénégalais.
Il faut donner des appartements
Aux clandestins et à leurs parents
Et pour les Gitans, des maisons
Avec frigo et télévision.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Je suis inscrit à mille associations
C'est le pouvoir des braves gens
J'organise partout des manifestations.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir... des braves gens.
Dans ma vie de chaque jour,
Je m'occupe de ce qui se passe tout autour.
J'ai un amour dévorant
Pour les animaux et l'environnement
Je pense aux vipères toujours plus rares
J'ai même du respect pour les lézards.
En ces temps si démentiels
Je pense à l'habitat naturel
Je pense que la chose la plus importante
Est d'embrasser les plantes.
Je pense à la rédemption des criminels
Des putains et des transsexuels
Je pense aux jeunes marginalisés
Aux temps libres des prisonniers
Je pense aux nouvelles pauvretés
Qui donnent beaucoup de visibilité
Il est beau d'être des gens biens
En usant de l'argent des Italiens.
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Construit sur les tragédies et les frustrations
Voilà le pouvoir des braves gens
Pour que demain soit bon
Pour les élections
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir des braves gens
Voilà le pouvoir... des braves gens.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 16/12/2011 - 22:11
Secondo voi Clandestini puo' opporsi contro quella di Giorgio Gaber : "Il potere dei più buoni" in cui si attacca chi fa della solidarieta con concetti un po'leghisti? [Willy]
Spiegati meglio, per favore. Saluti. [RV]
Se analizziamo attentamente il testo "Il potere dei più buoni" notiamo che Gaber usa toni non proprio solidali e attacca chi si prodiga per gli extracomunitari , immigrati etc...Voi che ne pensate? [Willy]
Credo che il testo di Gaber si riferisca specificamente a certe persone che fanno del "solidarismo" praticamente un mestiere, o, peggio, una moda. E anche un affarone, a volte. Non credo affatto che si riferisca a chi lavora in silenzio per alleviare le sofferenze di chi fugge dalla fame e dalla guerra. C'è poi da situare il tutto nella particolare "ottica" di Gaber, e anche nella sua frequente tendenza ad avvitarsi su se stesso e su un amaro cinismo e delle posizioni di esagerata e, direi, troppo ostentata disillusione che forse lui stesso non provava nella realtà e che lo hanno fatto incartare. Gaber è un personaggio con cui si deve comunque fare sempre i conti, e non sono conti banali o liquidabili in due parole. Ho avuto a volte parole molto dure nei suoi confronti, allo stesso modo in cui considero alcune sue canzoni tra le più belle (e difficili) che siano mai state scritte. Ad ogni modo sposto questa discussione sotto la pagina dedicata alla canzone di Gaber. Lo ritengo maggiormente pertinente.[RV]
Langue: italien
Io consiglio di ascoltare il monologo "L'azalea" che precede - e introduce - questa canzone nel disco "Un'idiozia conquistata a fatica". Gaber se la prende esplicitamente con Telethon, 30 ore per la vita, "We are the world" e altre analoghe iniziative del più becero e ipocrita pietismo. Ossia, la "beneficienza" per darsi una lucidatina alla coscienza e mantenere lo status quo, con tutte le porcherie annesse e connesse; la "solidarietà" di stampo clerical/borghese, insomma (anche se talvolta esercitata da organismi non clericali né - apparentemente - borghesi). In questo senso, la penso esattamente come lui.
Ecco il testo del monologo (da giorgiogaber.org):
Ecco il testo del monologo (da giorgiogaber.org):
L'AZALEA
Io credo che non ci sia stato un altro periodo della storia in cui gli uomini siano arrivati al nostro livello di cattiveria e di egoismo.
Un uomo oggi, non avendo remore di morale e di coscienza, tanto più gli conviene tanto più è carogna. È carogna coi più deboli, è carogna coi più forti... no, coi più forti è viscido... è carogna con la moglie, coi figli, con gli amici, è carogna con il mondo intero.
Però la domenica... un'azalea. Tutti che comprano un'azalea. Un'azalea per questo... per quest'altro... per quest'altro ancora... dato che non funziona niente si risolve tutto con le azalee.
E mi bussano alla porta, mi fermano per la strada, mi corrono dietro, col motorino, con la bicicletta, e io, stremato, che faccio? Compro un'azalea… per salvare bambini, animali, piante, ricerche varie, bacini idrici, le suore del Nicaragua, le foreste dell'Amazzonia... Devo fare tutto io!
L'azalea, oltre ad essere un arbusto ornamentale delle ericacee, è diventata il simbolo della purificazione. E siccome più uno più è sporco dentro, più ha bisogno di apparire buono, i più carogna hanno azalee dappertutto: nell'ingresso, in sala da pranzo, in camera da letto... vanno al cesso e... TRACK un'azalea. Che raffinati!
Secondo me a San Francesco non piacevano le azalee. Gli piacevano i lupi. Certo che anche avere una casa piena di lupi...
E Ghandi? E Madre Teresa di Calcutta? Ne han salvate di persone, eh! Oddio, se in India ci fosse stato un bravo statista anche un po' meno buono forse ne avrebbe salvati di più. Ma che c'entra…
Non c'è niente da fare, la bontà vera commuove, rassicura… quella finta… mi fa vomitare. E se ci fosse un Dio io credo che la condannerebbe. Ma basta con queste finzioni, queste ipocrisie, queste esibizioni fatte per abbellire l'anima... e anche l'immagine. Ma dentro, dentro cosa siamo, eh? Ve lo dico io che cosa siamo: siamo delle caramelle di merda ricoperte di cioccolato.
A proposito, ho fatto un sogno.
Si alza in volo un branco di mucche... VVVV... è un sogno ricorrente, pieno di effetti speciali... VVVV... un film, Spielberg regista, lui può... VVVV... e sulle azalee della domenica... VVVV... su Telethon... su 'Trenta ore per la vita'... VVVV... su 'We are the worid we are the children'... VVVV... su 'La partita del cuore'... 'Grazie Firenze!'... VVVV... su 'Pavarotti and friends'... 'lo conto perché non sono un conto'... VVVV...
E le mucche… SPLASCH!!!
Oooh!..
A questo punto scatta come sempre la solidarietà. Domenica prossima in tutte le piazze d'Italia, è in vendita a lire. quindici... facciamo centomila... una piantina di azalee. Il ricavato sarà devoluto alla ricerca... di quei poveri disgraziati che sono ancora sommersi sotto quella montagna di sterco bovino.
Dio esiste.
Io credo che non ci sia stato un altro periodo della storia in cui gli uomini siano arrivati al nostro livello di cattiveria e di egoismo.
Un uomo oggi, non avendo remore di morale e di coscienza, tanto più gli conviene tanto più è carogna. È carogna coi più deboli, è carogna coi più forti... no, coi più forti è viscido... è carogna con la moglie, coi figli, con gli amici, è carogna con il mondo intero.
Però la domenica... un'azalea. Tutti che comprano un'azalea. Un'azalea per questo... per quest'altro... per quest'altro ancora... dato che non funziona niente si risolve tutto con le azalee.
E mi bussano alla porta, mi fermano per la strada, mi corrono dietro, col motorino, con la bicicletta, e io, stremato, che faccio? Compro un'azalea… per salvare bambini, animali, piante, ricerche varie, bacini idrici, le suore del Nicaragua, le foreste dell'Amazzonia... Devo fare tutto io!
L'azalea, oltre ad essere un arbusto ornamentale delle ericacee, è diventata il simbolo della purificazione. E siccome più uno più è sporco dentro, più ha bisogno di apparire buono, i più carogna hanno azalee dappertutto: nell'ingresso, in sala da pranzo, in camera da letto... vanno al cesso e... TRACK un'azalea. Che raffinati!
Secondo me a San Francesco non piacevano le azalee. Gli piacevano i lupi. Certo che anche avere una casa piena di lupi...
E Ghandi? E Madre Teresa di Calcutta? Ne han salvate di persone, eh! Oddio, se in India ci fosse stato un bravo statista anche un po' meno buono forse ne avrebbe salvati di più. Ma che c'entra…
Non c'è niente da fare, la bontà vera commuove, rassicura… quella finta… mi fa vomitare. E se ci fosse un Dio io credo che la condannerebbe. Ma basta con queste finzioni, queste ipocrisie, queste esibizioni fatte per abbellire l'anima... e anche l'immagine. Ma dentro, dentro cosa siamo, eh? Ve lo dico io che cosa siamo: siamo delle caramelle di merda ricoperte di cioccolato.
A proposito, ho fatto un sogno.
Si alza in volo un branco di mucche... VVVV... è un sogno ricorrente, pieno di effetti speciali... VVVV... un film, Spielberg regista, lui può... VVVV... e sulle azalee della domenica... VVVV... su Telethon... su 'Trenta ore per la vita'... VVVV... su 'We are the worid we are the children'... VVVV... su 'La partita del cuore'... 'Grazie Firenze!'... VVVV... su 'Pavarotti and friends'... 'lo conto perché non sono un conto'... VVVV...
E le mucche… SPLASCH!!!
Oooh!..
A questo punto scatta come sempre la solidarietà. Domenica prossima in tutte le piazze d'Italia, è in vendita a lire. quindici... facciamo centomila... una piantina di azalee. Il ricavato sarà devoluto alla ricerca... di quei poveri disgraziati che sono ancora sommersi sotto quella montagna di sterco bovino.
Dio esiste.
envoyé par MB - 7/9/2006 - 15:07
a mio parere penso che questo stupendo testo sia una giusta critica a chi vuol apparire buono con il sudore degli altri,in questo caso di noi italiani ed è contro coloro che usano il finto buonismo approfittando delle tragedie umane per farsi poi strada nella sporca società politica.Gaber per me aveva capito tutto della vita,ascoltate "il tutto è falso" ..
Ciro da Afragola - 12/4/2010 - 19:54
Che ne dite di questa, venutami ieri di Francia ?
Comment avoir 20/20
Le prof des écoles, classe de CP:
- Dis-moi, Benoît, qu'est-ce tu as fait pendant la récréation ?
- J'ai joué dans le bac à sable, Monsieur.
-Très bien, Benoît. Viens au tableau. Si tu arrives à écrire "sable" correctement, tu auras 20 en orthographe...Voilà, c'est très bien, Benoît.
Le prof. se tourne vers un autre élève:
- A ton tour, Bastien, qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation ?
-J'ai joué au bac de sable avec Benoît, Monsieur.
- Eh bien, Bastien, si tu arrives à écrire "bac" correctement au tableau, tu auras 20 comme Benoît... Voilà, c'est parfait.
Et maintenat toi, Mouloud, qu'est-ce que tu as fait à la récréation ?
-Euuuuuh, moi, missieur, ji volu jouer au bac à sable, mais Binoît et Bastien zont pas volu, m'ont dit di mi casser !
- Mais quelle horreur ! C'est la manifestation d'une discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause, et en plus, dans ma classe !
Ecoute, Mouloud, si tu écris correctement au tableau "discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause", tu auras aussi un 20.
Comment avoir 20/20
Le prof des écoles, classe de CP:
- Dis-moi, Benoît, qu'est-ce tu as fait pendant la récréation ?
- J'ai joué dans le bac à sable, Monsieur.
-Très bien, Benoît. Viens au tableau. Si tu arrives à écrire "sable" correctement, tu auras 20 en orthographe...Voilà, c'est très bien, Benoît.
Le prof. se tourne vers un autre élève:
- A ton tour, Bastien, qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation ?
-J'ai joué au bac de sable avec Benoît, Monsieur.
- Eh bien, Bastien, si tu arrives à écrire "bac" correctement au tableau, tu auras 20 comme Benoît... Voilà, c'est parfait.
Et maintenat toi, Mouloud, qu'est-ce que tu as fait à la récréation ?
-Euuuuuh, moi, missieur, ji volu jouer au bac à sable, mais Binoît et Bastien zont pas volu, m'ont dit di mi casser !
- Mais quelle horreur ! C'est la manifestation d'une discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause, et en plus, dans ma classe !
Ecoute, Mouloud, si tu écris correctement au tableau "discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause", tu auras aussi un 20.
Gian Piero Testa - 12/4/2010 - 22:54
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La mia generazione ha perso (2001)