Roczek wtóry, mój ty Boże,
Bryka sobie Hakenkreuz.
Żadna siła go nie zmoże,
Bo inaczej, to — Kniebeug!
Taki straśnie wielki Führer,
Taki z pędzlem Räuber-goj,
We łbie pluszczą mu pomyje,
Blödes Volk mu ryczy: Heil-l-l!
A...Mister C cygaro pali,
Mister C cygaro ćmi,
Europa się nań wali,
A on giełdę ma i spleen.
Mister C cygaro stłumi,
Adolfowi plunie w “Sieg”,
Pogrzeb fundnie mu na Rugii,
Może w dziewięćset czterdzieści trzy.
Może, ach, może...ach, może,
Oj, któz to wiedzieć może?
Morze głębokie, nieboże,
Angielskie zwłaszcza morze.
Jum-pą tiu, di di di, di di di,
Jum-pą day, di di di you!
Może, może—któż to wiedzieć może?
Może w s c h o d n i wietrzyk mu pomoże?
Bryka sobie Hakenkreuz.
Żadna siła go nie zmoże,
Bo inaczej, to — Kniebeug!
Taki straśnie wielki Führer,
Taki z pędzlem Räuber-goj,
We łbie pluszczą mu pomyje,
Blödes Volk mu ryczy: Heil-l-l!
A...Mister C cygaro pali,
Mister C cygaro ćmi,
Europa się nań wali,
A on giełdę ma i spleen.
Mister C cygaro stłumi,
Adolfowi plunie w “Sieg”,
Pogrzeb fundnie mu na Rugii,
Może w dziewięćset czterdzieści trzy.
Może, ach, może...ach, może,
Oj, któz to wiedzieć może?
Morze głębokie, nieboże,
Angielskie zwłaszcza morze.
Jum-pą tiu, di di di, di di di,
Jum-pą day, di di di you!
Może, może—któż to wiedzieć może?
Może w s c h o d n i wietrzyk mu pomoże?
envoyé par Riccardo Venturi - 4/2/2014 - 17:40
Langue: anglais
MISTER C
It’s the second year, dear God,
And the swastika’s still frolicking;
There is no power that can exhaust it,
So we’d all better get down on our knees!
Such a terribly great, ferocious Führer,
Such a robber-goy—with paint brush, yet!
And his head’s filled up with dirty dishwater,
While his stupid Volk shriek: “Heil!”
Meanwhile, Mister C puffs his big cigar,
Mister C blows out some smoke;
Europe crumbles all around him,
But he’s got the coin and he’s got the blues!
Mister C will snuff out his smoke,
And he’ll spit on Adolf ’s “Sieg!”
He’ll pay for Adolf ’s funeral on the Isle of Rugia—
Maybe as early as ‘43!
Maybe, oh, maybe, oh, maybe,
Ah, who can really know for sure?
The sea is deep, poor fellow,
Especially the English sea.
Yoom pom tiu, di di di, di di di,
Yoom pom day, di di di you!
Maybe, maybe ... who can really know for sure?
Maybe the “Eastern Wind” will help
It’s the second year, dear God,
And the swastika’s still frolicking;
There is no power that can exhaust it,
So we’d all better get down on our knees!
Such a terribly great, ferocious Führer,
Such a robber-goy—with paint brush, yet!
And his head’s filled up with dirty dishwater,
While his stupid Volk shriek: “Heil!”
Meanwhile, Mister C puffs his big cigar,
Mister C blows out some smoke;
Europe crumbles all around him,
But he’s got the coin and he’s got the blues!
Mister C will snuff out his smoke,
And he’ll spit on Adolf ’s “Sieg!”
He’ll pay for Adolf ’s funeral on the Isle of Rugia—
Maybe as early as ‘43!
Maybe, oh, maybe, oh, maybe,
Ah, who can really know for sure?
The sea is deep, poor fellow,
Especially the English sea.
Yoom pom tiu, di di di, di di di,
Yoom pom day, di di di you!
Maybe, maybe ... who can really know for sure?
Maybe the “Eastern Wind” will help
envoyé par Riccardo Venturi - 4/2/2014 - 18:04
Langue: italien
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
5 febbraio 2014
5 febbraio 2014
MISTER C
È già il secondo anno, Dio santo,
E la svastica ancora ruzza;
Nulla, sembra, può stancarla,
Meglio allora inginocchiarsi!
Cotanto grande e feroce Führer,
Quel bandito di goy – ma col pennello! *
Ha il capo pieno d'acquaccia dei piatti
Mentre il suo Volk idiota urla “Heil!”
Intanto Mister C si pippa il suo sigarone
Sbuffando fuori un po' di fumo;
Attorno a lui l'Europa va in briciole
E lui ci ha i soldi e la depressione!
Mister C sbufferà fuori il fumo
E sputerà su Adolf e sul suo “Sieg!”
Gli pagherà il funerale sull'isola di Rügen
Forse già nel '43!
Forse, sì! Forse, forse.
Chi può saperlo con certezza?
Il mare è profondo, poveraccio,
Specialmente il mar d'Inghilterra.
Yum-pum-tiu, di di di, di di di,
Yum-pum-dèi, di di di yù!
Forse, forse...e chi lo sa?
Forse il vento dell'est aiuterà.
*In riferimento, naturalmente, ai tentativi pittorici di Hitler (l' “Imbianchino”)
È già il secondo anno, Dio santo,
E la svastica ancora ruzza;
Nulla, sembra, può stancarla,
Meglio allora inginocchiarsi!
Cotanto grande e feroce Führer,
Quel bandito di goy – ma col pennello! *
Ha il capo pieno d'acquaccia dei piatti
Mentre il suo Volk idiota urla “Heil!”
Intanto Mister C si pippa il suo sigarone
Sbuffando fuori un po' di fumo;
Attorno a lui l'Europa va in briciole
E lui ci ha i soldi e la depressione!
Mister C sbufferà fuori il fumo
E sputerà su Adolf e sul suo “Sieg!”
Gli pagherà il funerale sull'isola di Rügen
Forse già nel '43!
Forse, sì! Forse, forse.
Chi può saperlo con certezza?
Il mare è profondo, poveraccio,
Specialmente il mar d'Inghilterra.
Yum-pum-tiu, di di di, di di di,
Yum-pum-dèi, di di di yù!
Forse, forse...e chi lo sa?
Forse il vento dell'est aiuterà.
*In riferimento, naturalmente, ai tentativi pittorici di Hitler (l' “Imbianchino”)
Langue: français
Version française – MISTER C – Marco Valdo M.I. – 2016
d’après la version italienne de Riccardo Venturi
d’une
Chanson polonaise – Mister C – Aleksander Kulisiewicz – Sachsenhausen, 1940
Musique : Henryk Wars ("Czarny Jim", 1939)
d’après la version italienne de Riccardo Venturi
d’une
Chanson polonaise – Mister C – Aleksander Kulisiewicz – Sachsenhausen, 1940
Musique : Henryk Wars ("Czarny Jim", 1939)
« Mister C » est Winston Churchill, le premier ministre anglais à l’éternel cigare à la bouche qui, entre la défaite de la France et l’entrée en guerre des États-Unis, incarna le dernier espoir que l’Europe prisonnière avait de vaincre les Allemands. Écrite après qu’étaient arrivées au lager de Sachsenhausen les terribles nouvelles de la retraite alliée de Dunkerque, en France septentrionale, « Mister C » fut présentée pour la première fois pendant une réunion secrète dans le Bloc 3 du camp de concentration, où, Kulisiewicz se rappelle qu’ « étaient exécutées plus mordantes et obscènes satires antifascistes en plusieurs langues ». Quelques vers de « Mister C » (écrite par ailleurs dans une sorte de véritable « argot du lager», où les mots allemands sont nombreux) sont délibérément obscurs. L’« île de Rügen », à savoir la plus grande île allemande située dans la mer Baltique, évoque d’anciennes luttes de frontière entre les populations slaves et germaniques (Rügen était l’ancienne installation slave de Rujana chassée par les Allemands). Le « vent de l’est » fait allusion à l’aide que les prisonniers espéraient avoir de l’Union soviétique en dépit du fait que le pacte de non-agression entre Hitler et Staline était, alors, encore en vigueur.
Aleksander Kulisiewicz (1918-1982) était un étudiant en droit en Pologne sous occupation allemande quand en octobre 1939, la Gestapo l’arrêta pour ses écrits des antifascistes et il l’envoya au lager de Sachsenhausen, près de Berlin. Kulisiewicz était un auteur-compositeur de talent : pendant ses cinq ans de captivité, il composa 54 chansons. Après la Libération, il se souvint non seulement de ses propres chansons, mais aussi de celles qu’il avait appris de ses camarades de captivité, et il dicta des centaines de pages à son infirmière dans un hôpital polonais.
En tant « auteur et parolier», Kulisiewicz préférait les ballades descriptives, en usant d’un langage agressif et brutal pour reproduire les circonstances grotesques dans lesquelles il se trouvait avec les autres ; mais son répertoire comprenait même des ballades qui, souvent, ils évoquaient la Pologne natale avec nostalgie et patriotisme. Ses chansons, présentées pendant des rencontres secrètes, aidèrent les prisonniers à faire face à la faim et au désespoir, en soutenant leur moral et leurs espoirs de survie.
En plus de revêtir une importance spirituelle et psychologique, Kulisiewicz soutenait que les chansons du lager pouvaient même être une forme de documentation. « Dans le camp », écrivait-il, « j’ai toujours cherché à créer des vers qui servaient de reportage poétique direct. J’ai employé ma mémoire comme une archive vivante. Les amis venaient chez moi et me récitaient leurs chansons. » Presque obsédé par les sons et les images de Sachsenhausen, Kulisiewicz commença à rassembler une collection privée de musique, de poésie et d’œuvres d’art créées par les prisonniers.
Dans les années 60, il s’associa aux ethnographes polonais Józef Ligęza et Jan Tacina dans un projet de recueil d’interviews écrites et enregistrées d’ ex-prisonniers des lagers à propos de la musique dans les camps de concentration. Il commença même à faire une série de spectacles, transmissions radiotéléphoniques et enregistrements de son répertoire de chansons de captivité, qui s’amplifia jusqu’à comprendre du matériel provenant d’au moins une douzaine de camps.
L’énorme étude de Kulisiewicz sur la vie culturelle dans les camps et sur le rôle décisif que la musique y jouait comme moyen de survie pour de nombreux prisonniers resta inédite jusqu’à sa mort. La collection créée par lui, la plus vaste collection existante de musique composée dans les camps de concentration, fait maintenant partie des archives de l’United States Holocaust Memorial Museum à Washington.
Aleksander Kulisiewicz (1918-1982) était un étudiant en droit en Pologne sous occupation allemande quand en octobre 1939, la Gestapo l’arrêta pour ses écrits des antifascistes et il l’envoya au lager de Sachsenhausen, près de Berlin. Kulisiewicz était un auteur-compositeur de talent : pendant ses cinq ans de captivité, il composa 54 chansons. Après la Libération, il se souvint non seulement de ses propres chansons, mais aussi de celles qu’il avait appris de ses camarades de captivité, et il dicta des centaines de pages à son infirmière dans un hôpital polonais.
En tant « auteur et parolier», Kulisiewicz préférait les ballades descriptives, en usant d’un langage agressif et brutal pour reproduire les circonstances grotesques dans lesquelles il se trouvait avec les autres ; mais son répertoire comprenait même des ballades qui, souvent, ils évoquaient la Pologne natale avec nostalgie et patriotisme. Ses chansons, présentées pendant des rencontres secrètes, aidèrent les prisonniers à faire face à la faim et au désespoir, en soutenant leur moral et leurs espoirs de survie.
En plus de revêtir une importance spirituelle et psychologique, Kulisiewicz soutenait que les chansons du lager pouvaient même être une forme de documentation. « Dans le camp », écrivait-il, « j’ai toujours cherché à créer des vers qui servaient de reportage poétique direct. J’ai employé ma mémoire comme une archive vivante. Les amis venaient chez moi et me récitaient leurs chansons. » Presque obsédé par les sons et les images de Sachsenhausen, Kulisiewicz commença à rassembler une collection privée de musique, de poésie et d’œuvres d’art créées par les prisonniers.
Dans les années 60, il s’associa aux ethnographes polonais Józef Ligęza et Jan Tacina dans un projet de recueil d’interviews écrites et enregistrées d’ ex-prisonniers des lagers à propos de la musique dans les camps de concentration. Il commença même à faire une série de spectacles, transmissions radiotéléphoniques et enregistrements de son répertoire de chansons de captivité, qui s’amplifia jusqu’à comprendre du matériel provenant d’au moins une douzaine de camps.
L’énorme étude de Kulisiewicz sur la vie culturelle dans les camps et sur le rôle décisif que la musique y jouait comme moyen de survie pour de nombreux prisonniers resta inédite jusqu’à sa mort. La collection créée par lui, la plus vaste collection existante de musique composée dans les camps de concentration, fait maintenant partie des archives de l’United States Holocaust Memorial Museum à Washington.
MISTER C
Vain Dieu, c’est déjà la seconde année,
Et cabriole encore la croix gammée ;
Rien, semble-t-il, ne peut la fatiguer,
Mieux vaut alors s’agenouiller.
Suprême, grand Führer en fureur,
Ce bandit de goy – ce barbouilleur,
A la tête pleine d’eau de vaisselle
Et son Volk idiot hurle « Heil ! »
Mister C mâchonne son cigare
Souffle la fumée faisant des ronds ;
À l’entour, l’Europe s'égare
Et lui, la regarde et tient bon.
Mister C, tel un dragon, soufflera
Et sur Adolf et sur son « Sieg ! » crachera.
Sur l’île de Rügen, il l’enterrera
Peut-être même déjà en quarante-trois.
Peut-être, oui ! Peut-être, peut-être.
Qui peut le savoir avec certitude ?
Malheureux Führer, la mer est profonde,
Spécialement la mer d’Angleterre.
Yum-pum-Tiu, tagada !
Yum-pum-dju, téguédé !
Peut-être, peut-être… et qui le sait ?
Peut-être le vent de l’est aidera.
Vain Dieu, c’est déjà la seconde année,
Et cabriole encore la croix gammée ;
Rien, semble-t-il, ne peut la fatiguer,
Mieux vaut alors s’agenouiller.
Suprême, grand Führer en fureur,
Ce bandit de goy – ce barbouilleur,
A la tête pleine d’eau de vaisselle
Et son Volk idiot hurle « Heil ! »
Mister C mâchonne son cigare
Souffle la fumée faisant des ronds ;
À l’entour, l’Europe s'égare
Et lui, la regarde et tient bon.
Mister C, tel un dragon, soufflera
Et sur Adolf et sur son « Sieg ! » crachera.
Sur l’île de Rügen, il l’enterrera
Peut-être même déjà en quarante-trois.
Peut-être, oui ! Peut-être, peut-être.
Qui peut le savoir avec certitude ?
Malheureux Führer, la mer est profonde,
Spécialement la mer d’Angleterre.
Yum-pum-Tiu, tagada !
Yum-pum-dju, téguédé !
Peut-être, peut-être… et qui le sait ?
Peut-être le vent de l’est aidera.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 8/5/2016 - 22:43
Mi devi credere, Riccardo, che vorrei contribuire più spesso e magari in una maniera un po' più costruttiva, vista la ricchezza degli argomenti e temi trattati quotidianamente sulle CCG, ma è un periodo in cui, fra diversi impegni, mi è difficile trovare il tempo necessario. Lo sai che sono un "deandreiano" è la mia l'ultima uscita kriptica fa la testimonianza di una certa impotenza nella capacità di produrre gli elogi più articolati, ma di fatto il tuo recente testo sulla "Canzone del padre" è stato apprezzato moltissimo da me. E poi, lodare una traduzione inglese, fatta da te, essendo uno che a malapena "bazzica" l'italiano e l'inglese "lo sa in grosso modo", mi è sembrato talmente buffo...che ho concluso, come ho concluso, la frase. Ma sto divagando. Ho notato da tempo la presenza delle canzoni di Kulisiewicz sul sito (di cui, lo devo ammettere, non ne sapevo una ciccha prima), anzi, era anche lo spunto per il quale decisi di mandare qualche canzone polacca in più, per quanto mi sembrava "squilibrata" la sezione polacca nei tempi dei miei esordi su AntiWar, ma fin'oggi, lo confesso, non ho dedicato abbastanza tempo per conoscerle meglio.
Sono testi piuttosto "duri" per un traduttore, visto le circostanze nelle quali sono nati e particolarità del gergo.
La tua traduzione italiana è ottima (si legge il poeta che si cela dietro, eh, anche se non è versione pensata come artistica) e avrei solamente due considerazioni da fare, la prima, che concerne il verso:
"Mister C cygaro stłumi" la renderei forse come:
"Mister C smorzerà il sigaro" o qualcosa del genere ( mi sembra che anche traduzione inglese lo rende così) e per quanto riguarda l'ultimo verso:
"Może w s c h o d n i wietrzyk mu pomoże?" come
"Forse il vento dell'est LO aiuterà". (l'aiuterà).
Siempre amirado
krzyś
Salud!
Sono testi piuttosto "duri" per un traduttore, visto le circostanze nelle quali sono nati e particolarità del gergo.
La tua traduzione italiana è ottima (si legge il poeta che si cela dietro, eh, anche se non è versione pensata come artistica) e avrei solamente due considerazioni da fare, la prima, che concerne il verso:
"Mister C cygaro stłumi" la renderei forse come:
"Mister C smorzerà il sigaro" o qualcosa del genere ( mi sembra che anche traduzione inglese lo rende così) e per quanto riguarda l'ultimo verso:
"Może w s c h o d n i wietrzyk mu pomoże?" come
"Forse il vento dell'est LO aiuterà". (l'aiuterà).
Siempre amirado
krzyś
Salud!
Krzysiek Wrona - 6/2/2014 - 22:08
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Lyrics: Aleskander Kulisiewicz
Music: Henryk Wars ("Czarny Jim", 1939)
Sachsenhausen, 1940
Testo: Aleksander Kulisiewicz
Musica: Henryk Wars ("Czarny Jim", 1939)
“Mister C” is Winston Churchill, the cigar-chomping British Prime Minister who, between the fall of France and the United States’ entry into World War II, personified captive Europe’s last hope for defeating the Germans. Written after news reached Sachsenhausen of the demoralizing Allied retreat from Dunkirk in northern France, “Mister C” debuted at a secret gathering in Cell Block 3 where, Kulisiewicz recalls, “the most biting and obscene antifascist satires were performed in several languages.” Certain lines of “Mister C” are purposely obscure. “Isle of Rugia”—the German Baltic island Rügen evokes an ancient borderland clash between Slavic and Germanic groups. “Eastern wind” hints at the prisoners’ hoped-for support from the Soviet Union despite the Hitler-Stalin nonaggression treaty still in effect.
“Mister C” è Winston Churchill, il primo ministro inglese con l'eterno sigaro in bocca che, tra la caduta della Francia e l'entrata in guerra degli Stati Uniti, incarnò l'ultima speranza che l'Europa prigioniera aveva di sconfiggere i tedeschi. Scritta dopo che erano arrivate a Sachsenhausen le notizie della terribile ritirata alleata da Dunkerque, nella Francia settentrionale, “Mister C” fu eseguita per la prima volta durante una riunione segreta nel Blocco 3 del lager, dove, ricorda Kulisiewicz, “venivano eseguite le più mordaci e oscene satire antifasciste in molte lingue”. Alcuni versi di “Mister C” (scritta per altro in una sorta di vero e proprio “gergo del lager”, dove le parole tedesche sono numerose) sono volutamente oscuri. L' “isola di Rügen”, vale a dire la più grande isola tedesca situata nel mar Baltico, evoca antiche lotte di frontiera tra le popolazioni slave e germaniche (Rügen era l'antico insediamento slavo di Rujana spazzato via dai tedeschi). Il “vento dell'est” allude all'aiuto che i prigionieri speravano di avere dall'Unione Sovietica nonostante il patto di non-aggressione tra Hitler e Stalin fosse, allora, ancora in vigore.
"This compact disc focuses exclusively on Kulisiewicz’s own song repertoire from Sachsenhausen. These recordings, preserved on reel-to-reel tapes by Kulisiewicz after the war, are of variable quality, reflecting the conditions in which they were produced, from home recordings to studio or concert hall productions. The selections are arranged chronologically and are intended to provide both a representative sample of Kulisiewicz’s artistic output and a sense of his personal reactions to the realities of life in a Nazi concentration camp"
1. Muzulman-Kippensammler
2. Mister C
3. Krakowiaczek 1940
4. Repeta!
5. Piosenka niezapomniana
6. Erika
7. Germania!
8. Olza
9. Czarny Böhm
10. Maminsynek w koncentraku
11. Heil, Sachsenhausen!
12. Pożegnanie Adolfa ze światem
13. Tango truponoszów
14. Sen o pokoju
15. Dicke Luft!
16. Zimno, panie!
17. Moja brama
18. Pieśń o Wandzie z Ravensbrücku
19. Czterdziestu czterech
20. Wielka wygrana!
Aleksander Kulisiewicz (1918–1982) was a law student in German-occupied Poland in October 1939 when the Gestapo arrested him for antifascist writings and sent him to the Sachsenhausen concentration camp near Berlin. A talented singer and songwriter, Kulisiewicz composed 54 songs during five years of imprisonment. After liberation, he remembered his songs as well as ones he had learned from fellow prisoners and dictated hundreds of pages of them to his nurse in a Polish infirmary. As a “camp troubadour,” Kulisiewicz favored broadsides—songs of attack whose aggressive language and macabre imagery mirrored his grotesque circumstances. But his repertoire also included ballads that often evoked his native Poland with nostalgia and patriotic zeal. His songs, performed at secret gatherings, helped inmates cope with their hunger and despair, raised morale, and sustained hope of survival. Beyond this spiritual and psychological importance, Kulisiewicz also considered the camp song to be a form of documentation. “In the camp,” he wrote, “I tried under all circumstances to create verses that would serve as direct poetical reportage. I used my memory as a living archive. Friends came to me and dictated their songs.” Haunted by sounds and images of Sachsenhausen, Kulisiewicz began amassing a private collection of music, poetry, and artwork created by camp prisoners. In the 1960s, he joined with Polish ethnographers Józef Ligęza and Jan Tacina in a project to collect written and recorded interviews with former prisoners on the subject of music in the camps. He also inaugurated a series of public recitals, radio broadcasts, and recordings featuring his repertoire of prisoners’ songs, now greatly expanded to encompass material from at least a dozen Nazi camps. Kulisiewicz’s monumental study of the cultural life of the camps and the vital role music played as a means of survival for many prisoners remained unpublished at the time of his death. The archive he created, the largest collection in existence of music composed in the camps, is now a part of the Archives of the United States Holocaust Memorial Museum in Washington, D.C.
Aleksander Kulisiewicz (1918-1982) era uno studente di giurisprudenza nella Polonia sotto occupazione tedesca quando, nell'ottobre 1939, la Gestapo lo arrestò per i suoi scritti antifascisti e lo inviò al campo di concentramento di Sachsenhausen, vicino a Berlino. Kulisiewicz era un cantautore di talento: durante i suoi cinque anni di prigionia compose 54 canzoni. Dopo la liberazione si ricordò non solo delle sue canzoni, ma anche di quelle che aveva imparato dai suoi compagni di prigionia, e dettò centinaia di pagine alla sua infermiera in un ospedale polacco. In quanto “cantastorie del campo”, Kulisiewicz prediligeva le ballate descrittive, usando un linguaggio aggressivo e brutale per riprodurre le circostanze grottesche in cui si trovava assieme agli altri; ma il suo repertorio comprendeva anche ballate che, spesso, evocavano la Polonia natia con nostalgia e patriottismo. Le sue canzoni, eseguite durante riunioni segrete, aiutarono i prigionieri a far fronte alla fame e alla disperazione, sostenendo il morale e le speranze di sopravvivenza. Oltre a rivestire un'importanza spirituale e psicologica, Kulisiewicz riteneva che le canzoni del campo fossero anche una forma di documentazione. “Nel campo”, scrisse, “ho cercato sempre di creare versi che servissero da reportage poetico diretto. Ho usato la mia memoria come un archivio vivente. Gli amici venivano da me e mi recitavano le loro canzoni.” Quasi ossessionato dai suoni e dalle immagini di Sachsenhausen, Kulisiewicz cominciò a raccogliere una collezione privata di musica, poesia e opere d'arte create dai prigionieri. Negli anni '60 si unì agli etnografi polacchi Józef Ligęza a Jan Tacina in un progetto di raccolta di interviste scritte e registrate con ex prigionieri a proposito della musica nei campi di concentramento. Cominciò anche a tenere una serie di spettacoli, trasmissioni radiofoniche e incisioni del suo repertorio di canzoni di prigionia, che si ampliarono fino a comprendere materiale proveniente da almeno una dozzina di campi. L'enorme studio di Kulisiewicz sulla vita culturale nei campi e sul ruolo decisivo che la musica vi svolgeva come strumento di sopravvivenza per molti prigionieri rimase inedito fino alla sua morte. L'archivio da lui creato, la più vasta raccolta esistente di musica composta nei campi di concentramento, fa ora parte degli archivi dell'United States Holocaust Memorial Museum a Washington.