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La femme du sergent

Pierre Vassiliu
Langue: français


Pierre Vassiliu


[1962]
Parole e musica di Pierre Vassiliu
In un EP del 1962 e poi in un altro dell’anno successivo

Pierre Vassiliu

Quest’allegra canzoncina fu all’epoca stracensurata… sarà stato che c’era ancora la guerra in Algeria?
Y avait la femme d'un militaire qui faisait collection d' képis
Y avait des blancs, des rouges, des verts, c'en était de biens beaux bibis

C'est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d'argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n'était pas là
Lui dépensait sa solde à boire, faut dire que c'était son métier
Aussi le soir fallait le voir parler d' l'Indo et d' la Corée
J'étais dans les rizières, j'avais deux hommes à moi
L'un tenant la bannière l'autre me tenant moi

Pour recevoir ses p'tits amis elle cachait tous ses képis
mettait une robe de chambre kaki et se couchait en chien d' fusil

C'est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d'argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n'était pas là
Lui dépensait sa solde à boire, faut dire que c'était son métier
Aussi le soir fallait le voir parler d' l' Indo et d' la Corée
J'étais dans les rizières, j'avais trois femmes à moi
On n' faisait pas d' manière une fois j' te vois ou j' te vois pas

Elle répétait les mots d'amour que son mari lui avait appris
c'est pour ça qu'elle disait toujours "feu à volonté toute la nuit"

C'est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d'argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n'était pas là
Lui dépensait sa solde à boire, faut dire que c'était son métier
Aussi le soir fallait le voir parler d' l' Indo et d' la Corée
J'étais dans les rizières, j'avais cent hommes à moi
Le flingue en bandoulière on s' cachait dans les bois

Un soir d'ivresse elle mourut sous un petit vieillard maniaque
Un général plutôt fourbu lui tomba d'ssus de son hamac

C'est la femme du sergent qui pour gagner beaucoup d'argent
Levait la jambe à tour de bras quand son mari n'était pas là
Lui dépensait sa solde à boire, faut dire que c'était son métier
Aussi le soir fallait le voir parler d' l' Indo et d' la Corée
J'étais dans les rizières, j'avais mille cons à moi
On marchait à la bière, c'était dur croyez-moi !

envoyé par Bernart Bartleby - 18/12/2013 - 11:25




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