Pour la mère meurtrie et pour l'enfant nouveau
Pour le jour qui se lève ouvrant ses lèvres blanches
Pour celui qui sourit à cette aube nouvelle
Pour celui qui ne sait s'il vit ou bien s'il rêve
Pour celui qui regarde les nuages nouveaux
Pour celui qui ne sait qu'il va vivre sa vie
Pour l'enfant nouveau-né et la mère meurtrie
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
Pour l'homme qui se meurt pour que vivent les hommes
Pour celui qui refuse de toujours faire le beau
Pour celui qui dit "Non !" et qui en perd la peau
Pour le pauvre battu par de braves salauds
Pour ceux dont la patrie n'a qu'un nom : Liberté
Pour ceux qui meurent pour nous en étant torturés
Pour ceux qui meurent sans bruit pour que l'enfant s'endorme
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
Pour l'oiseau dans la glu, pour la bête qu'on tue
Pour l'orphelin perdu, le pauvre qui a faim
Pour l'Arabe qui reçoit des coups de pied au cul
Pour le Juif qui n'en est qu'au stade de youpin
Pour le vieillard des rues à qui on fait l'aumône
Pour le gosse qui se meurt sans qu'on tende la main
Pour la mère meurtrie et pour l'enfant nouveau
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
Pour le jour qui se lève ouvrant ses lèvres blanches
Pour celui qui sourit à cette aube nouvelle
Pour celui qui ne sait s'il vit ou bien s'il rêve
Pour celui qui regarde les nuages nouveaux
Pour celui qui ne sait qu'il va vivre sa vie
Pour l'enfant nouveau-né et la mère meurtrie
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
Pour l'homme qui se meurt pour que vivent les hommes
Pour celui qui refuse de toujours faire le beau
Pour celui qui dit "Non !" et qui en perd la peau
Pour le pauvre battu par de braves salauds
Pour ceux dont la patrie n'a qu'un nom : Liberté
Pour ceux qui meurent pour nous en étant torturés
Pour ceux qui meurent sans bruit pour que l'enfant s'endorme
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
Pour l'oiseau dans la glu, pour la bête qu'on tue
Pour l'orphelin perdu, le pauvre qui a faim
Pour l'Arabe qui reçoit des coups de pied au cul
Pour le Juif qui n'en est qu'au stade de youpin
Pour le vieillard des rues à qui on fait l'aumône
Pour le gosse qui se meurt sans qu'on tende la main
Pour la mère meurtrie et pour l'enfant nouveau
Je voudrais tant prier, tant prier, tant prier
envoyé par Bernart Bartleby - 17/12/2013 - 14:39
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Parole di Mouloudji
Musica di Cris Carol
In una raccolta del 1969.