Quando il mio corpo non avrà più un sorriso
Quando la pelle cadrà dal mio viso
Quando la notte durerà un inverno
E la mia anima sarà all'inferno
Quando le nuvole non avranno più neve
E nelle scarpe non ci sarà il piede
Quando i pesci parleranno nel mare
E gli uccelli nel cielo si potranno fermare
Quando la pioggia salirà verso il cielo
Quando Maometto pregherà col Vangelo
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Quando la pace non avrà più confini
E il lupo e l'agnello dormiranno vicino
Quando i tuoi occhi sapranno sognare
Senza uno specchio per guardare
Quando la polvere ritornerà uomo
Quando il silenzio diventerà suono
Quando la luna avrà mille colori
Quando a tressette vincerà solo cuori
Quando nel letto ci sarò solo io
Nella speranza che esista il buon Dio
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra tu ridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Quando la pelle cadrà dal mio viso
Quando la notte durerà un inverno
E la mia anima sarà all'inferno
Quando le nuvole non avranno più neve
E nelle scarpe non ci sarà il piede
Quando i pesci parleranno nel mare
E gli uccelli nel cielo si potranno fermare
Quando la pioggia salirà verso il cielo
Quando Maometto pregherà col Vangelo
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Quando la pace non avrà più confini
E il lupo e l'agnello dormiranno vicino
Quando i tuoi occhi sapranno sognare
Senza uno specchio per guardare
Quando la polvere ritornerà uomo
Quando il silenzio diventerà suono
Quando la luna avrà mille colori
Quando a tressette vincerà solo cuori
Quando nel letto ci sarò solo io
Nella speranza che esista il buon Dio
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra tu ridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
Non pianger la pietra sorridi nel vento
Ed io da lontano sarò contento
envoyé par donquijote82 - 7/12/2013 - 23:07
Langue: français
Version française – QUAND – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Quando – I Luf – 2013
Chanson italienne – Quando – I Luf – 2013
Dialogue Maïeutique
Quand je fais une version française, c’est souvent fois pareil, Lucien l’âne mon ami.
Oui, c’est souvent la même histoire, Marco Valdo M.I. mon ami, mais laquelle ?
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, regarde cette chanson-ci qui s’intitule en italien « Quando », titre que j’ai logiquement traduit par « QUAND ».
« QUAND » quoi ?, demande Lucien l’âne. C’est bien court.
Évidemment, ça n’a l’air de rien un mot si court, dit Marco Valdo M.I. ; pourtant comme je m’en vas te l’exposer, il est une des questions essentielles de la vie humaine. Il modélise le futur, il présage son avenir. Et moi, il m’a quasi-instantanément renvoyé vers des bribes d’autres chansons qui nagent en permanence dans mon cerveau mollasse comme des bactéries dans un bain de soufre en ébullition.
Par exemple ?, demande Lucien l’âne.
Eh bien, reprend Marco Valdo M.I., déjà le mot « quand » m’a expédié tout droit à ceci de Boris Vian ce Pater Noster que chantait Serge Reggiani :
ou alors, à « Je voudrais pas crever », autre chanson fort d’actualité :
Et puis, j’ai soudain buté sur le «T'es Rock, Coco ! » de Léo Ferré :
Et puis aussi, à la Ballade des pendus [Épitaphe Villon] du regretté François Villon, Reggiani cantat :
Et à L'homme fossile de Pierre Tisserand, avec encore la voix de Serge Reggiani, qui disait :
Et de fil en aiguille, j’en fus rendu à L'Homme de Cro-Magnon, lequel se languissait de l’invention du fusil :
« Devant le diplodocus en rage
Il se sentait un peu petit
Et se disait dans son langage :
Vivement qu’on invente le fusil. »
et j’arrête là, déjà tant d’autres frappent à la porte.
Quel bataclan dans ta tête !, Marco Valdo M.I. mon ami.
Oui, un vrai barouf, avoue Marco Valdo M.I., mais le pire, c’est que toute cette foire interfère avec la partie de mon cerveau qui s’efforce de faire une version française. Et ainsi vogue ma galère.
Tout ça est bien beau, dit Lucien l’âne, mais je ne sais toujours rien grand-chose de « QUAND ». Cette chanson, que dit-elle, finalement ?
Que raconte-t-elle ?, Lucien l’âne mon ami ; c’est assez simple à comprendre. Du moins pour ce que j’ai pu en comprendre moi-même et c’est ce que dit la version française. C’est un homme qui anticipe sa vie ou sa mort, ce qui somme faite, est la même chose, la seconde étant le privatif de la première, c’est-à-dire deux états du même être – non-être. Vian disait – je cite de mémoire :
« Un mort, c’est bien.
C’est complet, c’est terminé.
On n’est pas complet tant qu’on n’est pas mort ».
Enfin, je résume : Quand ceci, quand cela… Pour le reste, je te laisse apprécier par toi-même ; cependant, je te rassure, sa rengaine est un peu optimiste :
« Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content. »
Oh, tant mieux, dit Lucien l’âne. Avec tout ce que tu viens de dire, tu m’as mis l’eau à la bouche et je meurs (figurativement) d’envie de la parcourir. Alors tissons le linceul de ce vieux monde imaginatif, fantasmatique, lunatique, prophétique et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Quand je fais une version française, c’est souvent fois pareil, Lucien l’âne mon ami.
Oui, c’est souvent la même histoire, Marco Valdo M.I. mon ami, mais laquelle ?
Eh bien, Lucien l’âne mon ami, regarde cette chanson-ci qui s’intitule en italien « Quando », titre que j’ai logiquement traduit par « QUAND ».
« QUAND » quoi ?, demande Lucien l’âne. C’est bien court.
Évidemment, ça n’a l’air de rien un mot si court, dit Marco Valdo M.I. ; pourtant comme je m’en vas te l’exposer, il est une des questions essentielles de la vie humaine. Il modélise le futur, il présage son avenir. Et moi, il m’a quasi-instantanément renvoyé vers des bribes d’autres chansons qui nagent en permanence dans mon cerveau mollasse comme des bactéries dans un bain de soufre en ébullition.
Par exemple ?, demande Lucien l’âne.
Eh bien, reprend Marco Valdo M.I., déjà le mot « quand » m’a expédié tout droit à ceci de Boris Vian ce Pater Noster que chantait Serge Reggiani :
« Quand j’aurai du vent dans mon crâne,
Quand j’aurai du vert sur mes osses… »
Quand j’aurai du vert sur mes osses… »
ou alors, à « Je voudrais pas crever », autre chanson fort d’actualité :
« Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort… »
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort… »
Et puis, j’ai soudain buté sur le «T'es Rock, Coco ! » de Léo Ferré :
« Avec nos pieds chaussés de sang
Avec nos mains clouées aux portes
Et nos yeux qui n'ont que des dents
Comme les têtes qui sont mortes… »
Avec nos mains clouées aux portes
Et nos yeux qui n'ont que des dents
Comme les têtes qui sont mortes… »
Et puis aussi, à la Ballade des pendus [Épitaphe Villon] du regretté François Villon, Reggiani cantat :
« Vous nous voyez attachés ici, cinq, six:
Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie,
Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poussière.
De notre malheur, que personne ne se moque »,
Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie,
Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poussière.
De notre malheur, que personne ne se moque »,
Et à L'homme fossile de Pierre Tisserand, avec encore la voix de Serge Reggiani, qui disait :
« Enfin les scientifiques suivant coutumes et us
Voulant me baptiser de par un nom latin
M'ont appelé Pithécanthropus Erectus
Erectus ça me va bien moi qui étais chaud lapin »
Voulant me baptiser de par un nom latin
M'ont appelé Pithécanthropus Erectus
Erectus ça me va bien moi qui étais chaud lapin »
Et de fil en aiguille, j’en fus rendu à L'Homme de Cro-Magnon, lequel se languissait de l’invention du fusil :
« Devant le diplodocus en rage
Il se sentait un peu petit
Et se disait dans son langage :
Vivement qu’on invente le fusil. »
et j’arrête là, déjà tant d’autres frappent à la porte.
Quel bataclan dans ta tête !, Marco Valdo M.I. mon ami.
Oui, un vrai barouf, avoue Marco Valdo M.I., mais le pire, c’est que toute cette foire interfère avec la partie de mon cerveau qui s’efforce de faire une version française. Et ainsi vogue ma galère.
Tout ça est bien beau, dit Lucien l’âne, mais je ne sais toujours rien grand-chose de « QUAND ». Cette chanson, que dit-elle, finalement ?
Que raconte-t-elle ?, Lucien l’âne mon ami ; c’est assez simple à comprendre. Du moins pour ce que j’ai pu en comprendre moi-même et c’est ce que dit la version française. C’est un homme qui anticipe sa vie ou sa mort, ce qui somme faite, est la même chose, la seconde étant le privatif de la première, c’est-à-dire deux états du même être – non-être. Vian disait – je cite de mémoire :
« Un mort, c’est bien.
C’est complet, c’est terminé.
On n’est pas complet tant qu’on n’est pas mort ».
Enfin, je résume : Quand ceci, quand cela… Pour le reste, je te laisse apprécier par toi-même ; cependant, je te rassure, sa rengaine est un peu optimiste :
« Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content. »
Oh, tant mieux, dit Lucien l’âne. Avec tout ce que tu viens de dire, tu m’as mis l’eau à la bouche et je meurs (figurativement) d’envie de la parcourir. Alors tissons le linceul de ce vieux monde imaginatif, fantasmatique, lunatique, prophétique et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
QUAND
Quand mon corps n’aura plus que son sourire,
Quand la peau tombera de ma figure,
Quand la nuit durera tout un hiver,
Quand j’irai en enfer,
Quand les nuages n’auront plus de neige
Et quand les pieds n’iront plus dans les chaussures,
Quand les poissons parleront dans la mer
Et les oiseaux s’arrêteront dans le ciel,
Quand la pluie montera vers le ciel,
Quand Mahomet priera Dieu le Père.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Quand la paix n’aura plus de frontières,
Quand le loup et l’agneau dormiront l’un près de l’autre,
Quand vos yeux pourront rêver
Sans un miroir pour s’admirer.
Quand la poussière redeviendra vie,
Quand le silence deviendra poésie,
Quand la lune aura mille couleurs,
Quand aux cartes gagneront les cœurs,
Quand je serai dans mon lit
Avec l’espérance qui me sourit.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Quand mon corps n’aura plus que son sourire,
Quand la peau tombera de ma figure,
Quand la nuit durera tout un hiver,
Quand j’irai en enfer,
Quand les nuages n’auront plus de neige
Et quand les pieds n’iront plus dans les chaussures,
Quand les poissons parleront dans la mer
Et les oiseaux s’arrêteront dans le ciel,
Quand la pluie montera vers le ciel,
Quand Mahomet priera Dieu le Père.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Quand la paix n’aura plus de frontières,
Quand le loup et l’agneau dormiront l’un près de l’autre,
Quand vos yeux pourront rêver
Sans un miroir pour s’admirer.
Quand la poussière redeviendra vie,
Quand le silence deviendra poésie,
Quand la lune aura mille couleurs,
Quand aux cartes gagneront les cœurs,
Quand je serai dans mon lit
Avec l’espérance qui me sourit.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas la pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
Ne pleurez pas ma pierre, souriez dans le vent
Et moi, de loin, je serai content.
envoyé par Marco Valdo M.I. - 18/4/2020 - 19:37
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Album : Mat e famat
E’ un brano dal carattere quasi biblico, con immagini apocalittiche ma con una richiesta precisa: “Non piangete la pietra, sorridete nel vento”. La vita è sempre più forte della morte. La speranza travolge la disperazione.